A rescript of Justianian discovered Didymes (1st April 533);Un rescrit de Justinien découvert à Didymes (1er avril 533)

Chiron

Volumn 34, Issue , 2004, Pages 285-360

  Feissel, Denis ^a  

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EID: 67649882665     PISSN: 00693715     EISSN: None     Source Type: Book Series    
DOI: None     Document Type: Article

References (556)

1. Séminaires et conférences à ce sujet ont eu lieu à Paris (1995, 2000, 2001, 2003), Princeton (1995), Modène (1998), Varsovie (1998), Munich (2003). Deux publications ont signalé le document, avec des remarques préliminaires: M. AMELOTTI, Discorso conclusivo, dans: Legislazione, cultura giuridica, prassi dell'impero d'Oriente in età giustinianea tra passato e futuro, Modena 21-22 maggio 1998, 2000, 453-454;
2. e siècle, 2001, 58-64.
3. AMELOTTI - MIGLIARDI ZINGALE, complété par MIGLIARDI ZINGALE, dans: Nuovi testi epigrafici e altri Addenda et Corrigenda ai Subsidia I-III (Legum. . ., Subsidia 4), 1994, 181-212. Autre constitution, probablement de Justinien:
4. SEG 43, 904.
5. Voir provisoirement FEISSEL, dans: Efeso paleocristiana e bizantina - Frühchristliches und byzantinisches Ephesos, éd. R. PILLINGER et al., 1999, 121-132;
6. le catalogue de 32 actes (p. 130-132) compte au moins trois constitutions de Justinien (nos 6, 25, 26).
7. TH. WIEGAND, Abh. Berlin 1911, 46;
8. GRÉGOIRE, no 226;
9. I. Didyma 596, phot.;
10. M. GUARDUCCI, Epigrafia greca II, 1969, 84, n. 2, phot. fig. 12;
11. AMELOTTI - MIGLIARDI ZINGALE, 101, no 2.
12. Sur la provenance de la pierre, H. KNACKFUSS, dans: WIEGAND, Didyma I, 1941, 27 et 43;
13. GRÉGOIRE, no 220 bis;
14. cf. AMELOTTI - MIGLIARDI ZINGALE, 131, no 17, brève analyse sans le texte;
15. L. WENGER, Philologus 86, 1931, 448-450, qui développe l'hypothèse erronée d'un procès-verbal;
16. sur l'inscriptio des l. 27-28, voir mes remarques, TM 9, 1985, 403;
17. sur les personnages des l. 12 et 27-28, PLRE III 639, Ioannes 21 et 22;
18. réédition avec mes restitutions inédites dans: P. HERRMANN et alii, Milet VI 3 (à paraître); voir ici n. 179-181, 264, 311, 329, 337.
19. Après d'autres, GRÉGOIRE, no 220;
20. AMELOTTI - MIGLIARDI ZINGALE, 102-104, no 3. Le début du texte (inv. 116) se trouve remployé à Akköy, à 4 km au Sud de la ville; mais la découverte à Milet d'un fragment inédit d'épilogue (inv. 1769) ne laisse aucun doute sur l'origine milésienne du document.
21. Nous éditons l'ensemble dans: HERRMANN et alii, Milet VI 3 (à paraître).
22. I. Mylasa 611 A-B (rescrit, original latin suivi de traduction grecque) et 612 (ordonnance, en traduction grecque), cf. n. 170 et 172.
23. Sur l'ordonnance préfectorale I. Mylasa 613, cf. n. 235.
24. GRÉGOIRE, no 314;
25. 2 97;
26. AMELOTTI - MIGLIARDI ZINGALE, 85-89, no 1 (original latin suivi de traduction grecque).
27. G. E. BEAN - T. B. MITFORD, Journeys in Rough Cilicia 1964-1968, 1970, 51-59, no 31.
28. Réédition, complétée d'un fragment inédit: S. HAGEL - K. TOMASCHITZ, Repertorium der westkilikischen Inschriften, 1998, 139-143, Kasai 5. La restitution de l'ensemble est à reprendre.
29. ACO I-III, éd. E. SCHWARTZ, pour les conciles d'Éphè se (431),
30. Chalcédoine (451),
31. Constantinople et Jérusalem (536);
32. ACO IV, éd. J. STRAUB, pour celui de Constantinople (553);
33. ACO, sec. series, II, éd. R. RIEDINGER, pour le concile in Trullo (Constantinople, 680-681).
34. La description suivante repose sur les notes mises à ma disposition par MICHAEL WÖRRLE (1995).
35. K. TUCHELT, XIV.
36. Kazi sonuçlan toplantisi, 1992, II, 74, avec les plans fig. 1 et 3.
37. Des sépultures médiévales sont signalées dans ce secteur: K. TUCHELT, XV.
38. Kazi sonuçlari toplantisi, 1993, II, 69.
39. L'édit I. Didyma 596 (cf. n. 6), des années 527-533, comportait en effet, au-dessus d'un bloc non retrouvé, un fronton triangulaire mettant en vedette séparément la titulature de Justinien.
40. Cependant ce fronton en calcaire, ne serait-ce qu'en raison de ses dimensions (haut. 57; larg. 94; ép. 37,5 cm), n'appartient sûrement pas à notre monument, et de toute façon la nature des deux documents (respectivement un édit et une pragmatique sanction) ne permet pas de les confondre.
41. Comme l'indique TJÄDER, P. Ital., 126, un procès-verbal non disposé en colonnes n'est pas un original.
42. Comparer P. Ital. 4-5 B, col. VIII, 4: la ligne compte 132 lettres, dont 122 pour le collège préfectoral. Sur la datation du document (555-562),
43. Comme P. Ital. 8,1, avec sur cette ligne la note de TJÄDER, ibid., 427.
44. Comparée à la grande croix latine de la l. 36, la petite croix de la l. 1 paraît être une ébauche. Les premières lettres des l. 1 et 2 étant en retrait d'un caractère par rapport aux lignes suivantes, il semble qu'une grande croix initiale était aussi prévue là mais n'a pas été exécutée.
45. Ainsi s'explique l'importance du vacat à la fin de la l. 45. Ce principe a été mis en évidence dans les procès-verbaux originaux par TJÄDER, P. Ital., 127 et n. 2;
46. de même U. et D. HAGEDORN, dans: Essays and Texts in Honor of J. David Thomas, 2001, 219: «steht die entsprechende Floskel für die Einführung der Reden des Vorsitzenden immer am Zeilenanfang, unabhängig davon, wie weit die vorangehende Zeile reichte.»
47. Cf. la remarque de TJÄDER, P. Ital., 127: «Wenn die Erklärung des Beamten mitten in einer Zeile endet, kann diese Zeile dagegen nach einem kleinen freigelassenen Raum weiter-gehen».
48. Les 16 mots grecs abrégés (sans compter les mots grecs en alphabet latin) le sont tous par suspension (il n'y a pas de nomina sacra). On relève trois sortes d'abréviations, toutes de type courant. L'initiale est surmontée de la deuxième lettre dans πό(λεως) (l. 20 et 27) et υcombining reversed comma aboveπ(άτων) (l. 47).
49. La dernière consonne notée est suivie d'un signe sinusoïde (l. 8?, 19, 27, 40, 54 [bis], 55, 59, 61).
50. La dernière voyelle est surmontée d'un trait horizontal au lieu du nu final (l. 1, 16, 59, 62).
51. En toutes lettres aux l. 6, 14, 18, 21, 22;
52. abrégé cursive Greek chi(αὶ) aux l. 15 (bis), 19, 23, 29 (bis), 32, 33, 48, 50, 55, 58, 59, 63, 64.
53. Le modèle constantinopolitain des l. 1-56 (dont l'unité sera montrée au § 4.1), avec ses alternances de langue et d'écriture, a vraisemblablement été écrit d'une seule main, sauf la souscription finale edantur. Le modèle des l. 57-64, produit d'une chancellerie provinciale, devait être d'une main assez proche de celle du document précédent, la souscription edantur étant là aussi d'une autre main.
54. Cependant les lettres latines c, f, s, au sommet incurvé, ont tendance à dépasser la règlure supérieure des lignes. Au voisinage de la grande écriture des l. 36-37, la l. 35 et la fin de la l. 37 (ex offi-), en alphabet latin courant, sont de hauteur supérieure à la moyenne.
55. Malgré la dilatation, notée plus haut, des l. 2-6.
56. GRÉGOIRE, no 220 (cf. n. 8). On y relève en particulier le delta cursif, l'omicron «en ogive», la ligature omicron-upsilon.
57. Certaines inscriptions juridiques orientales calquent au contraire, sans les translittérer, des mots en cursive latine, y compris leurs ligatures. La date consulaire des l. 34-35, en semi-onciale, peut être comparée notamment à la date en cursive de I. Ephesos 140 (585), phot. pl. 32.
58. Cf. TJÄDER, P. Ital., 126-128: «Die schriftliche Einrichtung der Gestaprotokolle». Outre la cursive initiale de type archaïque (cf. notre § 6.2), TJÄDER distingue dans un même document trois styles de cursive récente: penchée (schräg), droite (steil), étirée (verlängert).
59. Sur la «verlängerte Schrift» et ses emplois en Égypte et à Ravenne (régulièrement à la fin des gesta municipalia), voir TJÄDER, P. Ital., 124-126.
60. TJÄDER, P. Ital., 126: «Die Eigenheit der verlängerten Schrift liegt, ausser in der Grösse und in der Verlängerung der Buchstaben, in der Verminderung und Hochstellung besonders einiger Vokale.»
61. Bon exemple de a «klein und hochgestellt» dans la nomenclature du préfet d'Italie, P. Ital. 4-5 B, col. VIII, 4 (ligature au dans: Aurelianus, Taurinus, gesta uobis).
62. Des capitales latines, semblables aux lettres A et E du texte grec, remplacent rarement les formes rondes de a et e: A capital l. 64 (edantur);
63. E capital l. 34 (perp.),
64. 37 (Ex),
65. 39 (Asiane),
66. 52 (Ex). L'emploi du E majuscule aux l. 37 et 52 semble conditionné par sa position d'initiale de la phrase.
67. Voir B. BISCHOFF, Paläographie des römischen Altertums und des abendländischen Mittelalters, 1979, 93-97: «Die ältere (östliche) Halbunziale».
68. GRÉGOIRE, nos 220 et 220 bis (photographies dans Milet VI 3, à paraître).
69. C. MORRISSON, dans: Paleografia e codicologia greca.
70. Atti del II Colloquio internazionale, Berlino - Wolfenbüttel 1983, éd. D. HARLFINGER - G. PRATO, 1991, I, 251-274, et II, 147-165 (pl. 1-9).
71. Que les grammairiens de l'époque appellent cursive Greek chiόππα μιcursive Greek chiρο ́ν (Jean Lydos, De mensibus 1, 21).
72. Le lapicide a évité de translittérer l'upsilon par un u, à la différence de la légende apo upaton sur des sceaux comme G. ZACOS - A. VEGLERY, Byzantine Lead Seals, 1972, no 1076.
73. e, qu'il n'a pas retenues pour authentiques.
74. 17 Palladios et p. 103,
75. 32 Palladios Eutuchianos.
76. 11 Curinos; p. 104,
77. 20 Hesucios. Noter l'emploi de c pour chi (comme à Didymes), et de u pour upsilon.
78. 7. Autres titres grecs: p. 100,
79. 31 semiograf(os); p. 106,
80. 9 anagnost(ai) (mais p. 101, 16, Antoninos lector).
81. P. NOAILLES, Les collections de Novelles de l'empereur Justinien, II, 1914, 67-73: «Les mots latins dans le Marcianus».
82. Nov. 18, tit., p. 127, 25. Le texte original avait probablement, sans lettres grecques, Iustinianos. Ailleurs dans le Marcianus, la plupart des désinences grecques de mots latins sont en effet en lettres latines, comme l'a noté NOAILLES, op. cit. II, 73: «Schoell s'en éloigne à tort en rétablissant presque constamment, même là où le manuscrit ne la donne pas, la terminaison en lettres grecques.»
83. Ainsi dans la table (index) du Marcianus: cf. Nov. 141, tit., p. 703, 23, apparat.
84. Nov. 1, tit. (535).
85. Voir aussi Nov. 15 (535): iwannh prai πτ dans le manuscrit, Iohanni pp. 〈II〉 dans l'édition, lire prai(fecto) p(rae)t(orio);
86. Nov. 18 (536),
87. comme Nov. 1;
88. Nov. 20 (536) de même, sans τη̃ς Εcombining reversed comma aboveω̃. Il n'y a pas d'autres graphies hybrides (en l'état des manuscrits) parmi les 20 Novelles adressées au même préfet en 535 et 536. Il est possible que le texte original des Novelles ait eu généralement praitorion pour πραιτωρίων; rien n'indique (en dehors de la Nov. 15 citée) que le reste de la titulature ait été écrit autrement qu'en alphabet grec.
89. Voir N. VAN DER WAL, Scriptorium 37, 1983, 29-53.
90. J. M. DIETHART - K. A. WORP, Notarsunterschriften im byzantinischen Ägypten, 1986. L'usage varie suivant des modes propres aux différents nomes.
91. P. Oxy. LXIII 4397, 245; en grec l. 244.
92. ZACOS - VEGLERY (n. 49), no 1076; sur la face opposée.
93. ZACOS - VEGLERY, no 2802b, pour βιcursive Greek chiαρίου Θραcombining ogoneḱcursive Greek chiης.
94. ZACOS - VEGLERY, no 2871, pour cursive Greek chiόμ ιτος Αcombining reversed comma aboveβύδου.
95. Voir provisoirement les cas réunis et commentés par N. OIKONOMIDÈS, dans: Epigrafia medievale greca e latina, ideologia e funzione, Atti del seminario di Erice (12-18 settembre 1991),
96. e s.
97. Voir MORRISSON (n. 47).
98. Mais sigma géminé dans τεσσα ράcursive Greek chiοντα (l. 9 et 23).
99. Pi au lieu de nu dans μηδεμία 〈ν〉 (l. 20); iota au lieu d'epsilon dans ειcombining comma aboveσ(ε)cursive Greek chiόμιζ ο(ν) (l. 59). D'autres erreurs de gravure ont été rectifiées par le lapicide lui-même: l. 9, l'iota de ται̃ς, d'abord omis, a été glissé dans le peu d'espace libre; l. 9 et 10, les Ω de type classique ont peut-être été regravés sur des omicrons fautifs; l. 29, le tau initial est regravé sur un sigma carré.
100. Les seules autres fautes sont l'emploi d'omicron au lieu d'oméga (l. 28 et 55) et un cas de nasale non assimilée (l. 27).
101. La moitié des fautes (3 sur 6) portent sur la désinence d'infinitif. La proportion de fautes dans le rescrit est à peu près la même pour ει et αι.
102. Nous ne considérons pas comme fautive la forme αcombining comma aboveπογεωθέντω ν, constante dans l'inscription (l. 10-11, 22, 61), les verbes αcombining comma aboveπογεόω et ὰπογαιόω étant tous deux corrects et bien attestés.
103. L. 36 Iustiano, dei || 38 numesym sccrinii \\ 42 Mariano || 44 Fi. Fustos || 45 quat lec, praefuget || 47 Fustos || 52 d(ictum) esc \\ 56 pos || 57 Mthael, Cutropiys.
104. Les numéros I, II et III distinguent les actes de l'empereur, du préfet et du gouverneur. Les chiffres (4), (8) etc. renvoient aux lignes du document. Les alinéas correspondent à notre analyse diplomatique. Les mots traduits en italique sont en latin dans le texte.
105. GRÉGOIRE, no 220 bis (cf. n. 7).
106. BEAN - MITFORD (n. 11), no 31. Pour diverses formules de l'édit du gouverneur, voir plus bas n. 277, 310, 325.
107. e s.
108. e s.
109. Voir P. KUSSMAUL, Pragmaticum und Lex, Formen spätrömischer Gesetzgebung 408-457, 1981.
110. Voir FEISSEL, dans: La pétition à Byzance, éd. D. FEISSEL - J. GASCOU, 2004, 33-52.
111. Exemple classique du genre, la législation de Justinien sur l'Italie reconquise (App. Nov. 7, de 554) prit la forme d'une pragmatique sanction, adressée au préposite Narses et au préfet d'Italie Antiochus, mais qui avait pour origine une pétition du pape Vigile.
112. GRÉGOIRE, no 220 (cf. n. 8). L'incipit du rescrit s'adresse directement aux intéressés.
113. GRÉGOIRE, no 314 (cf. n. 10). La souscription impériale de la l. 27, u[t]emi(n)i rescripto d'après notre lecture inédite du verbe à l'impératif, prouve la remise directe du rescrit aux pétitionnaires.
114. Comme c'est le cas, normal un siècle plus tôt, pour la pragmatique de Théodose II à Mylasa (cf. n. 9).
115. Voir E. STEIN, BAB 23, 1937, 365-395 (= id., Opera minora selecta, 359-390).
116. I. Mylasa 611A-B (pragmatique) et 612 (ordonnance du comte des Largesses).
117. MAMA III 197.
118. I. Ephesos VII 2, 4133A;
119. AMELOTTI - MIGLIARDI ZINGALE, 108-109, no 5.
120. A. ALT, Die griechischen Inschriften der Palästina Tertia, 1921, nos 1-4
121. complété par SEG 8, 282;
122. MIGLIARDI ZINGALE, dans: Nuovi testi epigrafici (n. 4), 201-209, no 30;
123. nouvelle édition par L. DI SEGNI, Scripta Classica Israelica 23, 2004, 131-158, avec un important fragment inédit.
124. PH. MAYERSON, ZPE 64, 1986, 141-148.
125. SEG 36, 1506;
126. FEISSEL, BCH 116, 1992, 396-404;
127. S. BENDALL - C. MORRISSON, dans: Byzantium, State and Society, in Memory of Nikos Oikonomides, 2003, 31-49.
128. Nov. 43; 59; 64; 103; 121; 136; 148; 151; 154; 155; 162; Édits 2; 7; 9; 10 et 12; App. Nov. 3 et 7. Les Nov. 153 et 160, qualifiées simplement de τύποι, sont sûrement aussi des pragmatiques.
129. En particulier quand le rescrit se réfère explicitement à une pétition: Nov. 39; 50; 135; 156; 157; 158;
130. App. Nov. 1; 2 et 8.
131. e s., voir FEISSEL (n. 83), 44, tableau 2.
132. La Nov. 160 (après 534) répond à une requête du pater civitatis et des possessores d'Aphrodisias, sur le remboursement d'emprunts faits à la cité. La Nov. 50 (537) fait suite à des plaintes venant de Carie, Rhodes et Chypre, sur le fonctionnement de la juridiction d'appel.
133. Outre le rescrit de Lagbè en 527 (n. 10) et la pragmatique de Didymes en 533, un des deux rescrits concernant Milet s'adresse explicitement à des pétitionnaires (cf. n. 85); l'autre, sur l'asylie de l'oratoire Saint-Gabriel (n. 7), fait probablement suite aussi à une requête.
134. La Nov. 151 se réfère à une μήν υσις de Jean (voir plus bas § 5.3);
135. l'Édit 2 (531-535) fait suite à un rapport non écrit du même préfet. Voir aussi Nov. 162 (539), pragmatique répondant à une consultation de Domnikos, préfet d'Illyricum.
136. I. Didyma 596 (cf. n. 6).
137. Tel est l'intitulé de la préface du Code (constitution Summa, 529) et de celle du Digeste (Deo auctore, 530).
138. Chronicon Paschale, éd. Bonn, I, p. 630, seul témoin de l'intitulé de CJ I 1, 6.
139. GRÉGOIRE, no 220 (cf. n. 8).
140. En latin, excellentia. Dans l'acte suivant, un subordonné du préfet désigne celui-ci par sa φιλαν θρωπία (humanitas, indulgentia): cf. l. 40 et n. 277.
141. Plus loin (p. 131, 6-8) c'est une pétition qui doit être lue, δήλη γινέσ θω.
142. La même locution peut s'appliquer non seulement à des écrits, mais à une déclaration orale présenté e officiellement, ainsi P. Cairo Masp. III 67329 (524), col. II 11 (enregistrement d'une déposition devant le defensor civitatis).
143. Les Novelles 151, 152 et 155 (cf. n. 114, 203 et 184) sont, avec le rescrit de Didymes, les seules qui soient antérieures à la seconde édition du Code (novembre 534).
144. Sur la date des deux premières, voir la discussion de STEIN (n. 88), 370-371.
145. Nov. 151, pr., p. 726, 39 sqq. La Novelle limite, dans l'intérêt du fisc, la possibilité de faire comparaître un curiale ou un officialis devant un tribunal extérieur à leur province. Si un ordre impérial le permet, la préfecture en sera avertie et le confirmera par un acte de sa part (ψη̃φο ς).
146. Nov. 106, pr., p. 507, 29 sqq.
147. Justin II, Nov. 6
148. (éd. C. E. ZACHARIAE VON LINGENTHAL, JUS Graeco-Romanum III 1, 1857, 13-14): Suggessit itaque tua magnitudo, maximam partem possessorum (. . .) precibus suis intimare (. . .). Et haec dicentes supplicaverunt (. . .).
149. ACO II 1, 3, p. 423, 31-36 (l'évêque résume la procédure);
150. Ce long mémoire (p. 93, 18 à 98, 3) s'achève sur la demande que les évêques et le gouverneur transmettent la plainte du clergé (αιcombining comma aboveτοϋμ εν . . . γνωρισθη̃ν αι) à des instances non spécifiées.
151. On appelle διδασcursive Greek chiαλία αcombining comma aboveναψηλαφήσεω ς la demande de révision d'une condamnation déjà prononcée par la préfecture: cf. Edicta praefectorum, 5, éd. ZACHARIAE, Anekdota III, 1843, 268-269.
152. P. Cairo Masp. III 67283.
153. Nouvelle édition révisée et commentée par J.-L. FOURNET, Les pétitions de Dioscore d'Aphroditè (à paraître), no 1 (entre 540 et 545). Les 51 villageois signataires de cette διδασκαλία souscrivent avec de légères variantes.
154. e s. à l'équivalence entre οιcombining comma abovecursive Greek chiήτωρ et πολίτης.
155. Le mémoire de la cité, en forme d'hypomnèma, pouvait avoir pour intitulé (compte tenu du collège préfectoral des l. 42-44 et 46-47, cf. § 6.3).
156. MAMA III 197. Cf. LANIADO (n. 122), 174 et passim. Pour une pétition d'Aphrodisias présentée par le pater civitatis et les possessores, cf. n. 98.
157. e s., miroir de la pétition».
158. er février 533), p. 731, 5: Ιcombining reversed comma aboveκετηρί αν αcombining comma aboveνέτειν ε Μάρθα (...) περιε ́χουσαν
159. L. 5-6: τη̃ς δὲ ηcombining reversed comma aboveμετέρας ευcombining comma aboveτυχήσα σαν προσηγορι ́ας; comparer la constitution Haec (528): uno autem codice sub felici nostri nominis vocabulo componendo, et plus bas: nostro felice nomine nuncupando codice. Pour des cités «décorées» du nom de l'empereur, voir note suivante.
160. Justinien, dans la Novelle 37 (535), reconnaît une sorte de relation logique entre le surnom de Iustiniana donné à Carthage et les privilèges qui lui reviennent (Nov. 37, 9, p. 245, 23-24): ut civitas quam nostri numinis cognomine decorandam esse perspeximus imperialibus etiam privilegiis exornata florescat.
161. La même Novelle désigne constamment la cité du double nom de Carthago Iustiniana (p. 244, l. 22, 25, 28, 34; p. 245, l. 21, 30).
162. Outre les deux cités phrygiennes d'Orcistus (n. 133)
163. et Tymandus (MAMA IV 236)
164. voir le nouveau rescrit de Galère restituant le droit de cité à Heraclea Sintica: G. MITREV, ZPE 145, 2003, 263-273;
165. CL. LEPELLEY, ZPE 146, 2004, 221-231.
166. MAMA VII 305.
167. Voir aussi FEISSEL, Antiquité tardive 7, 1999, 255-267, avec la bibliographie récente.
168. Sur les quelque 30 autres Ioustinianoupolis, cf. § 8.1. Le privilège de porter le nom de Justinien pouvait être présenté non seulement comme un don de l'empereur mais, réciproquement, comme une marque de reconnaissance de la cité envers son bienfaiteur. Ainsi Hadrumète, fortifiée par Justinien et munie d'une garnison, prend-elle le nom de Ioustinianè, seule forme de remerciement dont elle soit capable et que l'empereur soit prêt à accepter (Procope, Aed. VI 6, 7).
169. MAMA VII 305, col. III, 14-26: Itaque Nacolensium iniuriam ultra indulgentiae nostrae beneficia perdurantem praesenti rescribtione removemus idque oratis vestris petitionique deferimus ut pecuniam quam pro cultis ante solebatis inferre minime deinceps dependatis. Hoc igitur ad virum perfe[c]tissimum rationalem Asianae dioeceseos lenitas nostra perscribsit (. . .).
170. L. 9: συνιὸν ειcombining comma aboveς τεσσάρακ οντ α πρὸς τωcombining ogonek̃ εcombining reversed comma aboveνὶ χρυσου̃ς. Le neutre συνιὸν (montant, somme totale) est apposé à φόρους (l. 7), sans qu'il soit nécessaire de lire συνιο ́ντας. Comparer, entre autres, Nov. 28, 3 (535), p. 214, 25-26;
171. P. Cairo Masp. I 67002, 29: συνιόν τα ειcombining comma aboveς νο(μι ́σματα) ριζ́;
172. P. Lond. V 1674-1675, 49;
173. L'arca préfectorale, du moins en Orient, était subdivisée en caisse générale (γενι κὴ τράπεζα) et caisse dite spéciale (ιcombining comma aboveδικη ̀ τράπεζα): cf. JONES (n. 81), 450 et 1187 n. 96. Un fragment d'édit préfectoral
174. e siècle, 1989.
175. J. GASCOU, dans: Hommes et richesses dans l'Empire byzantin, éd. J. LEFORT - C. MORRISSON, I, 1989, 280-313 (détail des recettes p. 288, d'après P. Cairo Masp. I 67057 pour les chiffres ci-dessus).
176. Remarques complémentaires, id., ZPE 82, 1990, 97-101.
177. La notion de substitution est exprimée dans l'acte du gouverneur, plus clairement que dans le rescrit, par le verbe αcombining comma aboveντεισάγω (l. 60).
178. Le nom du fleuve ne sera précisé que dans l'acte du gouverneur (l. 61-62).
179. Utile mise au point des résultats des recherches géoarchéologiques par H. BRÜCKNER, dans: G. A. WAGNER - E. PERNICKA - H.-P. UERPMANN, Troia and the Troad, 2003, 121-142.
180. P. HERRMANN, Ist. Mitt. 44, 1994, 206, l. 4-8 (commentaire p. 211-213; de là
181. SEG 44, 938): αιcombining comma aboveτη|σα ́μενο[ν τή]ν τε αcombining comma aboveσυλίαν του̃ Αcombining comma aboveπολ λωνος cursive Greek chiαί | τὴν αcombining comma aboveπ[ο] γαι[ου]μέν ην χώραν υcombining reversed comma aboveπὸ του̃ Μαια ́νδρου | cursive Greek chiαὶ τοὺς γαιεω̃ν ας καὶ τὴν αcombining comma above[τ]έλειαν τω̃ν Διδυμείω ν cursive Greek chiαὶ τω̃ν νήσων. L'inscription de Justinien à Didymes, signalée par A. HOHLWEG à l'éditeur, lui a suggéré la restitution αcombining comma aboveπ[ο] γαι[ου]μέν ην.
182. Himerios, Or. 25, analysé par L. ROBERT, dans: Laodicée du Lycos, Le nymphée, 1969, 345-349.
183. A. REHM, Milet 19, no 343, 5-6,
184. avec HERRMANN, Milet VI 1, p. 213-214;
185. R. MERKELBACH - J. STAUBER, Steinepigramme aus dem griechischen Osten I, 1998, 137;
186. S. BUSCH, Versus Balnearum. Die antike Dichtung über Bäder und Baden im römischen Reich, 1999, 153-185, reprend utilement l'ensemble des épigrammes des thermes de Faustine, 178-185 les trois épigrammes d'Hésychios;
187. voir aussi ROBERT (n. 147), 348 n. 1;
188. HERRMANN (n. 144), 212 n. 41.
189. Pour une époque antérieure, M. WÖRRLE nous renvoie entre autres à IG XII 5, 946
190. (R. ÉTIENNE, Ténos II, 157 sq.);
191. I. Kyme 19, 40 sq.;
192. cf. J. et L. ROBERT, Bulletin épigraphique 1954, 146 p. 139;
193. TH. DREW-BEAR, Chiron 10, 1980, 523.
194. HERRMANN (n. 144), 212: «Neu hinzugewonnenes Land mag auch (. . .) mit der Erwähnung einer αcombining comma aboveρτιπ αγὴς γαίη gemeint sein».
195. ROBERT (n. 147) jugeait la «locution énigmatique» mais, en rapprochant les travaux de Skylakios, suggérait implicitement la même interprétation.
196. Anth. Pal. IX, 412, 3, un des rares emplois poétiques d'αcombining comma aboveρτιπαγή ς, désigne le fromage frais «tout juste caillé» .
197. A. REHM, Milet 19, no 341;
198. MERKELBACH - STAUBER (n. 148), 136;
199. BUSCH (n. 148), 178-181.
200. REHM, op. cit. 170, avait entrevu ce rapprochement, sans en tirer les conséquences: «[Hesychios] hat den Kaiser dazu bestimmt, die Mittel zur Wiederherstellung des Bades zu spenden und damit nach hundert Jahren dessen Herrlichkeit wiederhergestellt, αcombining comma aboveρτι παγου̃ς αcombining comma aboveπὸ γαίης, und natürlich auch die Wasserversorgung instand gesetzt. Nur was mit der 〈eben fest gewordenen Erde〉 gemeint ist, kann man fragen: sind es neugebrannte Ziegel, oder ist's eine Anspielung auf ein Erdbeben?»
201. Souda, H 611, éd. ADLER II, p. 594, 15-16: Ηcombining reversed comma aboveσύχιος Μιλήσιος, υιcombining reversed comma aboveὸς Ηcombining reversed comma aboveσυχίο υ διcursive Greek chiηγό- ρου cursive Greek chiαὶ Φιλ οσοφίας, γεγ ὸνως εcombining comma aboveπὶ Αcombining comma aboveαστασί ου βασιλέως. Commencée sous Anastase, la carrière de l'historien prend fin dans les premières années du règne de Justinien.
202. REHM, Milet I 9, p. 170-171;
203. En ce sens, BUSCH (n. 148), 180;
204. traduction trop vague de MERKELBACH - STAUBER (n. 148): «unter den Rednern der hohen Funktionäre». Comparer notamment la préface du Digeste (533), constitution Δέδωκε ν, p. 18: ρcombining reversed comma aboveήτορ ες . . . τω̃ν εcombining comma aboveνδοξοτάτων υcombining reversed comma aboveπάρχων. On sait que le pluriel υcombining reversed comma abovéπαρ χοι (strict équivalent d'εcombining comma abovéπαρχoι) désigne protocolairement la préfecture du prétoire, constituée d'un collège de plusieurs préfets, à la différence de la préfecture urbaine: pour une série d'exemples,
205. voir A. CAMERON - J. LONG, Barbarians and Politics at the Court of Arcadius, 1993, 155.
206. La Souda donne à plusieurs personnages à peu près contemporains le titre explicite de αcombining comma aboveπο ̀ δικηγόρων τω̃ν υcombining reversed comma aboveπά ρχων: c'est le cas de Sergios, avocat de la préfecture avant de devenir préfet en 517 (Souda Σ 246, éd. ADLER IV, p. 324, 14-18;
207. cf. PLRE II 994-995, Sergius 7);
208. de Tribonien, le célèbre questeur de Justinien (Souda T 956, éd. ADLER IV, p. 588, 3), ainsi que de l'écrivain un peu plus tardif Tribônianos de Sidè, αcombining comma aboveπὸ δικηγόρ ων τω̃ν υcombining reversed comma aboveπάρχων καὶ αυcombining comma aboveτός
209. (Souda T 957, p. 588, 16;
210. Dans le cas de Marsos, δικηγό ρου τω̃ν υcombining reversed comma aboveπάρχωνΡcombining reversed comma aboveώμης (Souda M 194, éd. ADLER III, p. 323, 28), il n'est pas certain qu'il s'agisse d'un avocat de la préfecture urbaine
211. Selon REHM (n. 159), 171, «nur (. . .) eine Kombination, die mir der Erwägung nicht unwert scheint»;
212. selon BUSCH (n. 148), 184-185, «recht unsicher». Si l'on écarte l'historien et son père, il faut admettre la coïncidence (à peu près à la même époque) de deux familles de notables milésiens où le nom d'Hésychios passe de père en fils.
213. Commentant la présence, en tête de cette épigramme, de l'invocation Αcombining comma aboveαθη̃ τ́υχη avec une croix entre les deux mots, REHM relevait la même invocation associée à la croix en tête de l'édit I. Didyma 596 (527-533).
214. e s.), les mots Αcombining comma aboveαθη̃ τύχ η séparés par une croix et encadrés de deux autres croix.
215. Gaius, Inst. II 70-72 = Just. Inst. II 1, 20-24 = Dig. 41, 1, 7, § 1-6.
216. CJ VII 41: De adluvionibus et paludibus et de pascuis ad alium statum translatis.
217. CJ VII 41, 2 (403)
218. porte spécialement sur la vallée du Nil. CJ VII 41, 3 (440) vaut généralement pour le Nil et les autres fleuves.
219. Nov. Theod. 20, § 2: ea, quae per adluvionem sive in Aegypto per Nilum sive in aliis provinciis per diversa flumina possessoribus adquiruntur, neque ab aerario vendi neque a quolibet peti nec separatim censeri vel functiones exigi hac perpetuo valitura lege sancimus, ne vel adluvionum ignorare vitia vel rem noxiam possessoribiu videamur indicere. La loi étend les mêmes protections aux anciens marécages ou pâturages rendus cultivables aux frais des propriétaires.
220. CJ VII 41, 3, ampute la Novelle au début et à la fin; résumé grec, Bas. 50, 16, 3.
221. D'autres rescrits de Justinien consacrent une place égale aux attendus et au dispositif (par exemple Nov. 155); mais dans des affaires complexes, les attendus résumant la pétition peuvent être deux ou trois fois plus long que le dispositif: ainsi Nov. 121 et 158, cf. FEISSEL (n. 83), 43 et n. 69.
222. Deux pragmatiques connues par des inscriptions s'achèvent par l'impératif προστα- ξάτω. Voir I. Mylasa 611B, 10-11 (avec ici notre restitution, exempli gratia): . . . δcombining reversed comma abovéτινα διὰ του̃ θεί[ου τούτου πραγμ ατιcursive Greek chiου̃ διε τυπώθη τύπου παραφυλαχθη̃ν αι προ] σταξάτω;
223. et à Bersabée, MIGLIARDI ZINGALE (n. 92), 207, no 30 I, 4-5.
224. L. 18-19;
225. l. 29.
226. Comparer, à l'occasion d'un transfert de colons entre deux villages, P. Cairo Masp. III 67329 (524), col. II, 9.
227. I. Mylasa 611B, 2-6 (incipit de la version grecque).
228. Cf. KUSSMAUL (n. 82), 82.
229. Voir entre autres les mandata principis de 535, Nov. 17, 11 (535), p. 124, 29-31.
230. L. 31-33.
231. T. HONORÉ, Tribonian, 1978, 127-128 et n. 40 (71 épilogues de Novelles avec τὰ παραστα ́ντα).
232. Pour les années précédentes, les rares épilogues conservés de lois grecques du Code sont d'un style différent: cf. CJ I 3, 41, § 29 (528);
233. I 5, 20, § 8 (530).
234. Nov. 151, ep.
235. À côté de l'inscription de Didymes, la Nov. 151 est la plus ancienne constitution adressée à ce préfet dont on possède le texte intégral. Les nombreuses lois du Code adressées auparavant au même préfet ont perdu leur épilogue lors de la codification.
236. GRÉGOIRE, no 220 bis, 7-9. Prenant à tort le document pour un procès-verbal, l'éditeur restituait seulement l. 7 [Ταυ̃τα πά]ντα τοίνυν παρα[φυ λάσσε ιν?, et l. 8 ηcombining reversed comma above ́].
237. La datation du rescrit de Milet repose non seulement sur la mention de l'évêque Hyakinthos, déjà attesté en 536 (ACO III, passim) et 538 (Milet VI 1, no 206, cf. n. 252), mais sur les noms du gouverneur de Carie et de son supérieur hiérarchique (cf. p. 351-352).
238. L. 34-35: Dat(um) cal(endas) Apriles Const(antinopoli) d(omino) n(ostro) Iustiniano perp(etuo) Aug(usto) III cons(ule).
239. er février 533, offre un cas de fortes abréviations, typiques de la collection des Novelles: D. k. febr. CP. dn. Iustiniano pp. Aug. (III.) cos.
240. La forme et l'importance des abréviations peut varier, pour une même loi, d'une collection à l'autre: la Novelle 42 (536), dans la collection des Novelles, est datée: Dat. VIII id. Aug. Constantinopoli post cons. Belisarii v. c.;
241. er juin 527, GRÉGOIRE, no 314, 25-27, où la copie lapidaire évite toute abréviation: Data kalendas Iunias Constantinopoli Mavortio vir[o] clarissimo consule.
242. Cf. R. S. BAGNALL - A. CAMERON - S. R. SCHWARTZ - K. A. WORP, Consuls of the Later Roman Empire, 1987, 601.
243. SEG 29, 310, date restituée indépendamment par BAGNALL et al., op. cit. 695, et par nous-même.
244. 22004, 205.
245. NOAILLES (n. 56), I, 1912, 83 et n. 1.
246. Nous nous référons à l'index chronologique du Code (éd. KRÜGER, p. 508-509, aux années 527-534)
247. et à celui des Novelles (éd. SCHOELL - KROLL, p. 806-810).
248. er février 409
249. er juillet 426).
250. De 527 à 534, les lois du Code datées correspondent à 55 dates différentes; 13 de ces dates tombent aux calendes (le découpage des extraits dans le Code ne permet pas de dénombrer avec certitude les différentes lois émises à la même date).
251. Trois Novelles sont datées des calendes de janvier (Nov. 1, 36, 62);
252. deux de mars (18, 130);
253. une d'avril (136);
254. cinq de mai (66, 67, 123, 134, 157);
255. sept de juin (69, 70, 71, 72, 111, 152, 159);
256. aucune de juillet; deux d'août (37, 101);
257. six de septembre (50, 51, 54, 88, 89, 127);
258. trois d'octobre (53, 90, 91);
259. trois de novembre (95, 96, 114);
260. trois de décembre (14, 60, 61).
261. er juin le rescrit de 527 cité n. 10 et les lois CJ I 4, 21 (528), III 2, 6 (533), VI 51, 1 (534);
262. er septembre les lois CJ I 4, 27 (530), I 3, 49 (531), VIII 39, 4 (532).
263. er avril 529 (CJ I 20, 2;
264. er avril 527, point de départ du comput des années de règne de Justinien d'après la Novelle 47 (537): cf. FEISSEL, Ktema 18, 1993 [1996], 171-188.
265. CJ XII 60, 7 (= Bas. 56, 17, 58) § 8.
266. JONES (n. 81), 374.
267. Nov. 8, 2 (535).
268. Voir FEISSEL, Antiquité tardive 6, 1998, 91-104 (en particulier
269. D'où l'intervention d'un employé du scrinium dioeceseos Asianae (l. 38-39).
270. CTh I 5, 14 (405), loi reprise dans le Code Justinien au titre De officio praefectorum (CJ I 26, 5): rescripta (...) ad sedem sublimitatis tuae rescribantur.
271. Nov. 152, 1, p. 728, 5-9.
272. P. Ital. 4-5 (ChLA XVII 653), procès-verbal d'ouverture de testaments.
273. La date du document, 552-575 selon TJÄDER, P. Ital., 203, peut être précisée.
274. Nous avons eu tort naguère (TM 11, 1991, 462) de placer la préfecture d'Aurelianus après celle de Pierre Barsymès en Orient;
275. comme nous l'a montré C. ZUCKERMAN, et comme nous l'avons signalé depuis (Antiquité tardive 11, 2003, 104 et n. 71), le document doit dater au contraire des préfectures conjointes d'Aurelianus et Petrus (Pierre Barsymès), entre 555 et 562.
276. Jean Lydos, De mag. 3, 68 (éd. BANDY, p. 238-240).
277. Lui-même professeur de latin à Constantinople, Lydos note avec nostalgie les étapes de l'abandon de cette langue, un des signes à ses yeux du déclin de la préfecture. Les décisions des préfets (ψη̃φοι), à partir de Kyros, préfet de 439 à 442, avaient commencé d'être formulées en grec (De mag. 2, 12, éd. BANDY, p. 198, 13: τὰς ψήφους εcombining reversed comma aboveλλάδι φωνη̃ προενεγκ όντ ος). Il est probable que les acta (πραττόμενα) de la préfecture avaient aussi, dès cette époque, cessé de se dérouler en latin, une tradition qui exigeait du préfet et de son bureau la capacité non seulement d'écrire, mais de s'exprimer couramment en latin.
278. L'interlocutio impériale a force de loi (Ulpien, Dig. 1, 4, 1, 1), d'où sa place dans la codification: CJ IX 51, 1 (Caracalla);
279. CJ X 48 (47), 2 (Dioclétien);
280. CTh VIII 15, 1 (Constantin);
281. CTh XI 39, 5 (362);
282. CTh XI 39, 8 (381);
283. CTh I 22, 4 (383);
284. CTh IV 20, 3 (386).
285. Ces procès-verbaux sont soit latins, soit bilingues: Dioclétien et Constantin (l.c.) parlent en latin, leur interlocuteur en grec; en CTh XI 39, 5, le cadre formel est latin mais l'empereur Julien parle en grec.
286. Voir R. A. COLES, Reports of Proceedings in Papyri, 1966, 37.
287. Dans l'inscription de Dmeir (SEG 17, 759), procès-verbal d'une cognitio présidée par Caracalla (Antioche, 216), tout le cadre est en latin mais les intervenants, y compris l'empereur, parlent grec.
288. Deux autres inscriptions préfigurent les documents du Bas-Empire: SEG 13, 625 (Phrygie, 200-237);
289. 43, 1028 (Syrie, après 245);
290. voir aussi P. Wise. II 48, 42-43,
291. cité par J. REA, P. Oxy. LI, p. 46.
292. L'inventaire mis à jour en 1984 par REA, P. Oxy. LI, p. 46-48, comptait 39 numéros.
293. La liste la plus complète des «bilingual reports of trials from Byzantine Egypt», par J. D. THOMAS, Chronique d'Égypte 73, 1998, 132-134, en compte 47, les documents datés s'échelonnent entre 298-300 et 530 (?).
294. De nouveaux procès-verbaux ont été publiés depuis lors par HAGEDORN (n. 27);
295. U. et D. HAGEDORN, dans: Wiener Papyri als Festgabe zum 60.
296. Geburtstag von Hermann Harrauer (P. Harrauer), 2001, 133-141, no 46;
297. J. GASCOU, TM 14, 2002, 269-277
298. cf. maintenant également CPR XXIV 3.
299. P. Oxy. LI, p. 46, ici traduit de l'anglais.
300. re séance);
301. e séance). Ce document civil présente des interventions en grec dans un cadre formel latin; les Actes du concile proprement dit sont au contraire entièrement grecs, comme tous les Actes conciliaires de l'Église d'Orient.
302. GRÉGOIRE, no 220 bis (cf. n. 7 et 179).
303. Bibliographie n. 212.
304. La liste suivante d'actes datés renvoie autant que possible aux Chartae latinae antiquiores: ChLA V 292 (319);
305. ChLA IV 254 (320);
306. ChLA XLI 1204 (321);
307. ChLA XII 522 (327 ou 331;
308. cf. D. HAGEDORN, ZPE 34, 1979, 104-107);
309. ChLA XLI 1188 + XLV 1325 = P. Harrauer 46 (332? cf. n. 212);
310. ChLA XVIII 661 (ca 350);
311. ChLA III 210 (352);
312. P. Oxy. LXIII 4381 (375);
313. P. Kellis 126 (388);
314. ChLA XLV 1318 (394, d'après ma révision: A]rcadio III et Honor[io);
315. e s., d'après ma révision: ]ntiniano);
316. ChLA XLIII 1247 (Théodose);
317. P. Oxy. XVI 1879 (434);
318. ChLA XI 470 (458);
319. P. Oxy. XVI 1878 (461);
320. e s.);
321. e s.);
322. Après une date consulaire en cursive archaïsante, les éléments suivants changent parfois d'écriture: ainsi P. Oxy. LXIII 4381 (375), où die III non. Aug. et les mots suivants sont en cursive récente.
323. Sur l'histoire des cursives romaines ancienne et nouvelle, voir notamment BISCHOFF (n. 45), 80-85, tableau comparatif, p. 82, bibliographie p. 303-304. L'auteur qualifie respectivement les deux styles de «Majuskel- (oder Capitalis-)Kursive» et de «Minuskel-Kursive».
324. Le plus important vestige de litterae caelestes consiste dans les fragments de rescrits de Théodose II conservés à Leyde et Paris (ChLA XVII 657)
325. Voir aussi O. KRESTEN, dans: Akrothinia. Festschrift für H. Hunger, 1964, 63-76.
326. Bien que l'écriture des rescrits de Leyde-Paris et celle de l'en-tête des gesta soient typologiquement identiques, leurs fonctions sont différentes. Mieux vaut donc réserver au premier cas le nom de litterae caelestes, au second celui de «scrittura iniziale» (TJÄDER, cf. n. 223) ou écriture d'en-tête.
327. TJÄDER, Studi Romagnoli 3, 1952, 173-221.
328. Voir à présent P. Ital. 8 (564) et 21 (625), pl. 43-45 et 84-85;
329. Le regretté JAN-OLOF TJÄDER, que nous avions consulté sur ce déchiffrement, avait bien voulu nous exprimer son approbation (lettre du 13. 2. 1998)
330. 4 fois A, E, P, S, T;
331. 3 fois U;
332. 2 fois C, D, L, R;
333. 1 fois G.
334. TJÄDER (n. 223), 207, en regrettait l'absence.
335. Comparer P. Ital. 4-5. Ces gesta municipalia de 555-562 (cf. n. 207) n'ont pas conservé leur propre date initiale (sans aucun doute en «scrittura grande»); mais on y trouve reproduits six anciens procès-verbaux d'ouverture de testaments (séances datées de 474 à 552);
336. date et lieu des anciennes séances ont été recopiés en cursive ordinaire (détails dans TJÄDER, P. Ital., 201).
337. TJÄDER (n. 223), 208, souligne que l'alphabet de 564 se distingue par son «aspect quasi capital» et l'absence ou presque de liaison entre les lettres.
338. Pareille confusion semble s'être produite dès la lecture de l'original, quand le lapicide a copié IUSTIANO en omettant les lettres NI. De fait, le groupe STI est si semblable au groupe NI que l'on a affaire en ce cas à une quasi-haplographie.
339. Certains procès-verbaux précisent dans quelle salle avait lieu l'audience. Par exemple, P. Oxy. LXIII 4381, 1 =
340. ChLA XLVII 1431 (375), audience du duc d'Égypte: Alex(andreae) in secretario;
341. Actes de la conférence de Carthage en 411, Gesta I 1 (éd. S. LANCEL, II, p. 558, 1-2): Karthagini in secretario thermarum Gargilianarum (puis la liste de présence, composée des praesentes et des adstantes).
342. Sur les transformations somptueuses du praetorium de Constantinople sous la préfecture de Jean, voir les récriminations de Jean Lydos, De mag. 2, 21
343. FEISSEL, TM 11, 1991, 437-464.
344. Ajouter, pour le collège des préfets de 480, notre réédition de l'ordonnance I. Mylasa 613, dans: TM 12, 1994, 263-297
345. (SEG 44, 909);
346. pour un hypothétique collège préfectoral en Afrique vers 567-569: FEISSEL, Antiquité Tardive 11, 2003, 102-105.
347. Nov. 166;
348. Voir la notice très complète de J. MARTINDALE, PLRE III 627-635, Fl. Ioannes 11.
349. cf. FEISSEL, TM 11, 1991, 439, n. 7.
350. On est alors à deux mois de l'expédition d'Afrique, à laquelle Jean de Cappadoce tenta vainement de s'opposer (Procope, Bell. Vand. 1, 10, 7-17).
351. Voir D. FEISSEL - I. KAYGUSUZ, TM 9, 1985, 403-404;
352. B. SALWAY, JRS 84, 1994, 141-143;
353. LANIADO (n. 122), 136;
354. id., Antiquité tardive, 12, 2004 (sous presse).
355. Malgré les apparences, on se gardera de rapporter au même personnage l'inscription de Milet citée par MARTINDALE, PLRE III 639, Fl. Marianus Ioannes 22: sur le nom de ce gouverneur, plus complètement Fl(avius) Marian(us) (. . .) Iohann(es) Patricius, cf. n. 337.
356. Sur ces noms de dévotion, cf. SALWAY (n. 242), 143.
357. De la conduite de Jean en matière religieuse, on sait seulement qu'il pouvait passer à l'église la nuit en prières, habillé, dit-on, d'une façon digne d'un prêtre païen (Procope, Bell. Pers. 1, 25, 10).
358. le manuscrit P de Procope affirme au contraire que l'ancien préfet «devint prêtre de plein gré et changea son nom en celui de Pétros» (1, 25, 31, éd. HAURY I, p. 139, apparat).
359. e s. (papyrus édité par GASCOU, TM 14, 2002, 269-277);
360. Plus généralement sur ce phénomène, voir LANIADO (n. 242).
361. Voir en 480 l'ordonnance I. Mylasa 613 (cf. n. 235);
362. Datée du consulat de Jean en 538, la dédicace de la porte de Milet (GRÉGOIRE, no 219;
363. Milet 17, no 206
364. cf. E. STEIN, Histoire du Bas-Empire II, 1949, 334 n. 2.
365. cf. FEISSEL, TM 11, 1991, 457 n. 92.
366. Nov. 41;
367. cf. STEIN (n. 255), 475 n. 1;
368. En 578, d'après Ménandre le Protecteur, fr.21 BLOCKLEY;
369. GRÉGOIRE, no 220 bis (cf. n. 7).
370. Techniquement des interlocutiones, en grec διαλ αλίαι.
371. Ex officio en début de séance. P. Oxy. XVI 1878, 2 (461): ex offic(io) (même formule restituée ibid. 1876, 2; 1877, 2; 1879, 2).
372. P. Oxy. LXIII 4381, 2:
373. Ex officio en cours de séance. P. Ital. 4-5 B, col. III, 4; IV, 3; V, 7; VI, 12: ex off(icio) rec(itatum) est,
374. cf. TJÄDER, P. Ital., 413 n. 16b, qui renvoie également aux Acta martyrum.
375. P. Oxy. LXIII 4381, 3: ex offic(io) rec(itatum) est. P. SIJPESTEIJN - K. A. WORP, Tyche 1, 1986, 189-194, pl. 29 (345-352) = SB XVIII 13769, 9,
376. selon la correction de HAGEDORN (n. 27), 226:
377. selon la correction de TJÄDER, ChLA XLVIII, p. 119: ex offic(io) rec(itatum) est.
378. Sur les scrinia de la préfecture d'Orient, régionaux ou spécialisés, voir JONES (n. 81), 449-450 et 1186-87 n. 96. L'Asie et trois autres diocèses (Thrace, Pont, Orient) avaient chacun leur scrinium.
379. Jean Lydos, De Mag. 3, 31, consacre un chapitre aux «scriniaires des diocèses»; voir ibid., 3, 4 (Pont);
380. 3, 5 (Thrace);
381. 3, 46 (Orient). Il n'y avait pas à Constantinople de scrinium financier propre au diocèse d'Égypte mais (selon l'Édit XIII de 539) un contrôleur financier (tractator) pour chaque province;
382. d'où la conclusion de JONES (n. 81), 449: «Egypt was still apparently included in Oriens».
383. Le texte lacunaire de CJ XII 49, 13 (sans date, mais pas avant Anastase) ne nomme que deux des trois μεγάλα σcursive Greek chiρίνια, ceux des diocèses d'Orient et du Pont. Selon l'édition KRÜGER, p. 480 n. 7, «excidit aut καὶ Αcombining reversed comma aboveιανη̃ς aut cursive Greek chiαὶ Θρακιcursive Greek chiη̃ς»; mais le diocèse d'Asie avec ses douze provinces devait nécessiter un scrinium plus important que les six provinces de Thrace.
384. Sur la mise à l'écart du vicaire d'Asie en matière fiscale, voir p. 326 et n. 199.
385. E. STEIN, Untersuchungen über das Officium der Prä torianerpräfektur seit Diokletian, 1922, reste fondamental.
386. Voir aussi R. MOROSI, Romanobarbarica 2, 1977, 103-148.
387. Jean Lydos, De mag. 3, 6 (éd. BANDY, p. 138, 21-23)
388. Cependant le même auteur, De mag. 2, 18 (p. 110,18-112,3), déplore que de son temps ce cursus soit tombé en désuétude.
389. Cf. JONES (n. 81), 450;
390. MOROSI (n. 272), 132.
391. Parmi les fonctionnaires assistant à la conférence de Carthage (n. 232), Gesta I 1, II 1 et III 1, on relève un adiutor numerorum du vicaire d'Afrique (cf. LANCEL I 59-60 et n. 3, où la correction numerariorum n'est pas nécessaire).
392. Pour agere, «faire fonction de», comparer P. Ital. 10-11 (donation d'Odoacre, 489), col. V, 1: agentes magisterium pro filiis su[is];
393. col. V, 5: agens magisterium pro filio meo (déclaration et souscription de membres dirigeants de la curie de Syracuse). À Ravenne même, P. Ital. 4-5 (ouverture de testaments, 555-562), B,
394. col. IV, 11: ag(ens) v(ices) Severi fili sui q(uinquenna)l(is) et iter(um) mag(istratus) d(ixit);
395. col. V, 4 et 6: Ag(ens) v(ices) Severi fili sui q(uinquenna)l(is) et iterum mag(istratus) d(ixit).
396. D'après CJ XII 49, 10 (485-486?), le chef du service comptable recrute ses assistants parmi les 50 scriniaires venant hiérarchiquement après lui: Asianae vero dioeceseos numerariis non nisi ab his, qui intra quinquaginta a numerario similiter retro numerandos inveniuntur (. . .) eligendorum adiutorum tribuatur facultas. Il s'agit bien là du scrinium d'Asie au sein de l'administration centrale, et non du bureau du vicaire d'Asie.
397. Voir, pour le maître des offices, l'édit du gouverneur de Pamphylie BEAN - MITFORD (n. 11), no 31 C, 10: ηcombining reversed comma above αυcombining comma aboveτω̃ν εcombining comma abovéνδοξος φιλ ανθρωπία (aussi ibid. l. 12);
398. P. Oxy. LXIII 4381, 2.
399. Voir aussi Conférence de Carthage (n. 232), Gesta II 8 (éd. LANCEL, III, 926-928): cuiusmodi notoriam (. . .) obtulerint, hanc in manibus habemus; si praecipit nobilitas tua, recitamus.
400. P. Oxy. XVI 1878, 2-3.
401. e s.: P. Oxy. XVI 1876, 2-3;
402. Gesta senatus, § 8, éd. MOMMSEN, Theodosiani libri XVI, vol. 12, p. 1, 25-28.
403. ACO II 1, 1, p. 82, 16-21: «nous avons en mains les lettres sacrées et nous soumettons cela même pour ce qui semble bon à votre Sainteté» - avec l'addition: cursive Greek chiαὶ προλαμπέ τω τω̃ν πραχθησ ομένω ν υcombining reversed comma aboveπομνημάτων (cf. n. 295).
404. ACO II 1, 2 p. 204, 20.
405. ACO, sec. series, II 2, p. 766, 14-15 (actio XVIII). Les séances précédentes (actio XII, XIII, XV, XVI notamment) commencent d'ordinaire par la formule plus simple καὶ υcombining reversed comma aboveποβάλ λομεν πρὸς τὸ παριστάμε νον. La permanence de ces formules à l'époque du concile in Trullo est d'autant plus compréhensible que le patriarcat a constamment recours aux Actes des conciles antérieurs.
406. traduction latine, ACO II 3, 1, p. 136, 29.
407. ACO IV 1, p. 8, 10-11 (actio I) et p. 201, 7 (actio VII).
408. Competenter est l'équivalent habituel de προσ φόρως. Comparer, à Ravenne en 489, le cérémonial de réception de la donation d'Odoacre (P. Ital. 10-11, col. I, 9): suscipiatur pagina regiae largitatis summa cum veneratione, quae offertetur, et a competenti recitetur officio.
409. Voir F. DÖLGER, HZ 159, 1938-1939, 234 et n. 11, avec les sources (réimpr. dans: id., Byzanz und die europäische Staatenwelt, 1953, 14): «Der Untertan, welcher die Urkunde aus der Hand des Überbringers entgegennimmt, verneigt sich tief vor ihr und küßt ehrfürchtig die Rolle, bevor er sie mit der Hand zu ergreifen wagt.»
410. e s.: ACO I 1, 3, p. 4, 17 (Éphèse, 431);
411. Gesta senarus, § 6, éd. MOMMSEN (n. 280), p. 3, 35.
412. P. Ital. 4-5 B, col. VII, 12.
413. Nous en avons cité une série d'exemples dans: Syria 70, 1993, 26 («l'acte impérial est comme un phare, un astre qui illumine»), références n. 68 et 70.
414. (traduction latine, ACO II 2, 1, p. 44, 5-6: et praefulgeant gestis futuris).
415. Cas parfaitement similaire au premier concile d'Éphèse, où Juvénal de Jérusalem fait lire la lettre de Théodose du 19 novembre 430 et demande (ACO I 1, 2, p. 8, 18) «qu'elle rayonne en tête du présent procès- verbal», προλαμπέτ ω τω̃ν πραττομε ́νων νυνὶ υcombining reversed comma aboveπομνημάτων; le copiste note aussitôt après (ibid. p. 8, 23).
416. Autres exemples comparables de προλά μπω dans les Actes: ACO I 1, 1, p. 119, 21;
417. PL 56, 898A;
418. cf. FEISSEL, TM 11, 1991, 451 et n. 69.
419. À Oinoanda, la lettre d'Hadrien approuvant la fondation de Démosthénès vient en tête du long dossier: M. WÖRRLE, Stadt und Fest im kaiserzeitlichen Kleinasien, 1988, 19 et n. 1;
420. mais à Aizanoi, la lettre d'Hadrien au gouverneur Quietus est précédée d'une lettre de ce dernier (OGI 502;
421. IGR IV 571;
422. U. LAFFI, Athenaeum 49, 1971, 3-53).
423. Voir FEISSEL, Syria 70, 1993, 22-26 (exemples de προτ άττειν, anteferre, προλ άμπειν, praefulgere, d'après les inscriptions et les sources);
424. id., Antiquité tardive 7, 1999, 258 (adnotatio de Constantin en tête de l'inscription d'Orcistus).
425. précède un acte du même préfet (ACO I 4, 2, p. 203, 17-25) commençant en ces termes: Quae sint quae de Irenaeo et Photio sunt sancita divino et immortali vertice, praefulgens divinarum litterarum tenor ostendit. La version latine, seule conservée, de l'ouvrage du comte Irénée est assez littérale pour être ici retraduite à coup sûr (notre rétroversion).
426. Nov. 159 (555). Dans toute la collection des 168 Novelles, celle-ci est la seule à nous être parvenue avec son édit préfectoral, destiné en l'occurrence aux Constantinopolitains. Comme la plupart des Novelles adressées à la préfecture lui font un devoir d'expédier la loi dans chaque province en y ajoutant un édit, il faut se représenter sur le modèle de la Novelle 159 (loi et édit) la forme sous laquelle la législation parvenait habituellement aux gouverneurs.
427. Nov. 159, Edictum, p. 743, 17-34.
428. Voir n. 9 (Mylasa), 11 (Kasai) et 7 (Milet).
429. Sur les ψη̃φοι de la préfecture, voir Nov. 151 (cf. n. 114)
430. et Jean Lydos, De mag. 2, 12 (cf. n. 209). Pour des ψη̃φ οι impériales, voir GRÉGOIRE, no 314, 49: βασιλιcursive Greek signω̃ν ψήφων (= apicum dans l'original latin, ibid. l. 21);
431. SEG 35, 1523, 6-7: cursive Greek chiατὰ βασι[λ]ιcursive Greek chiὰ ς ψήφους (voir n. 346-347 sur ce document).
432. e s.: P. Cairo Isid. 1, 11 (297);
433. Athanase, Apologia contra Arianos, 85, éd. OPITZ, p. 164, 11 (ca. 335);
434. P. Abinn. 2, 3 (344): iuxta divinitus sancita;
435. ACO I 1, 7, p. 121, 7 (431);
436. e s.);
437. Voir aussi Nov. 117, ep. (542) et 126, ep. (546).
438. Pour une série de phrases associant actes impériaux et actes «magnifiques» (exemples de μέγι στος, non de μεγαλο φυής), cf. FEISSEL, TM 12, 1994, 264 n. 8
439. (au lieu de MAMA I, 438,
440. voir le texte corrigé par GRÉGOIRE, Byzantion 4, 1927-1928, 700).
441. e s.).
442. BEAN - MITFORD (n. 11), no 31 C, 16-17.
443. GRÉGOIRE, no 220 bis, 13-14, au lieu de [Κατ ὰ τὰ του̃ ευcombining comma aboveσεβ. ηcombining reversed comma aboveμ]ω̃ν βασιλε ́ως vacat| [προσ] φυω̃ς εcombining comma aboveψηφ ισμέ[να], nous lisons.
444. Il faut corriger notre traduction provisoire (conférence citée n. 2, p. 64): «est-ce que bon vous semble (. . .)?» La proposition conditionnelle ειcombining comma above παρί́σταται appelait une apodose, signifiant que le bureau ferait le nécessaire.
445. Cf. COLES (n. 212), 48-49 n. 3.
446. Ajouter P. Wisc. II 48, 42 (cité par REA, P. Oxy. LI, p. 46).
447. I. Ephesos II 215, 16).
448. Dans le rescrit à Aphrodisias Nov. 160 (post 534), la première phrase est écourtée et le texte reprend (p. 744, 6).
449. J. KRAMER, Tyche 5, 1990, 41-43
450. pour l'identification et la date d'Anatolius, cf. C. ZUCKERMAN, Antiquité tardive 6, 1998, 143-144.
451. Comme à Didymes, l'ordre d'éditer les gesta (edantur) est noté immédiatement après le dernier mot prononcé par le haut fonctionnaire. Le changement de main signalé avec un doute (?) par J. KRAMER me paraît net.
452. P. Oxy. IX 1204, 25-26.
453. P. Cairo Masp. III 67329, col. II, 12-15.
454. P. Ital. 4-5 B, col. VIII, 4-5.
455. Le préfet répondait à la demande suivante (VIII, 3): Nunc petimus ut ex his quae acta sunt gesta nobis edipropitii censeatis.
456. Autres procès-verbaux ayant conservé la souscription edantur: ChLA X 463, B, 12 (ca 350);
457. P. Oxy. XVI 1877, 14 (ca 488);
458. P. Ital. 4-5 B, col. VIII, 5 (555-562).
459. P. Oxy. IX 1204, 25-26.
460. Conférence de Carthage (n. 232), Gesta I, 223
461. (éd. LANCEL, II, 910-911): Et, alia manu: Edantur. Item, alia manu: Hilarus et Martialis exceptores edidimus.
462. Comparer en 438 la souscription du greffier du Sénat (Gesta senatus, § 8, éd. MOMMSEN [n. 280], p. 4, 14-16): Et alia manu: Fl(avius) Laurentius exceptor amplissimi senatus edidi sub d(ie) VIII k. Ian.
463. e s.
464. e s., 28, 1981, 277-313, et mes remarques dans: Epigrafia medievale (n. 66), 74 et 92 (édit impérial de 681).
465. La souscription proponatur est attestée dans deux édits de gouverneurs de provinces orientales: en Phrygie, en 301 à Aizanoi (SEG 26, 1353;
466. Bulletin épigraphique 1976, 90 et 1977, 499);
467. en Pamphylie, dans l'affaire de Kasai (vers 480): BEAN - MITFORD (n. 11), no 31 C, 19,
468. souscription déchiffrée par P. CLASSEN, Kaiserreskript und Königsurkunde, 1977, 14 n. 18.
469. GRÉGOIRE, no 220 (cf. n. 8). Dans le protocole de ce rescrit des années 533-565, le nom Iustinianus et les titres triomphaux de l'empereur sont en latin, le reste en grec.
470. GRÉGOIRE, no 220 bis (cf. n. 7).
471. Contrairement à GRÉGOIRE, notre réédition montrera que le rescrit est suivi de l'ordonnance d'un ministre, probablement le quaestor exercitus (l. 12-27),
472. L. 42, citée ici sous forme latinisée et normalisée. Voir § 6. 3.
473. Voir ROUECHÉ (n. 164), 320-321.
474. Cf. n. 252 et FEISSEL, Antiquité tardive 8, 2000, 95-96. Le consul de 538 n'est autre que le préfet Jean de Cappadoce.
475. GRÉGOIRE, no 220 bis, 27-28, lisait: Fl(avius) Ma[r]ian[us - |J]ohann(es) pat[r]icius.
476. Cf. n. 264, pour notre identification hypothétique du personnage avec le quaestor Bonus.
477. Le passage du gouvernement de Carie du rang de praeses à celui de consularis n'est attesté qu'à partir du règne d'Anastase (491-518) avec les milliaires SEG 16, 665a et 694b.
478. L. 53-54.
479. Liste des consulaires de Carie: ROUECHÉ (n. 164), 320-321;
480. complétée par W. BLÜMEL, Epigr. Anat. 25, 1995, 39-40.
481. Seul Bitianos est simple clarissime (dédicace d'Aphrodisias, ROUECHÉ [n. 164], no 65);
482. À cette série s'ajoute un nouveau spectabilis, Φλ(άβιος) Προ cursive Greek chiόπιος οcombining reversed comma above περίβλ(επτ ος) [cursive Greek chi]όμ(ης) cursive Greek chiαὶ υcombining reversed comma aboveπατιcursive Greek chiός (milliaire de Bargylia SEG 42, 991;
483. BLÜMEL, loc. cit.;
484. pour la date, peut-être 518, voir mes remarques, Bulletin épigraphique 1998, 647).
485. L. 58-59.
486. Pour l'épithète κράτι στος, ornementation minimale d'une phrase par ailleurs strictement objective, comparer le début de l'édit déjà cité (n. 301) de Pierre Barsymès (Nov. 159, Edictum, p. 743, 17-19).
487. Aussi dans une épigramme de Byllis (SEG 38, 531, 3).
488. Voir FEISSEL, TM 12, 1994, 264, avec les sources citées là n. 6-7.
489. Rappelons seulement Socrate, Hist. eccl. 2, 16, 2, 8, sur le préfet Philippe (344-351), supérieur aux autres hauts fonctionnaires mais «second après l'empereur»,.
490. G. DAGRON, TM 9, 1985, 435-451
491. Sur la procédure de confirmation, voir mes remarques, Bulletin épigraphique 1987, 499.
492. GRÉGOIRE, no 220 bis (cf. n. 7 et 264).
493. En 530, CJ X 30, 4, § 12;
494. en 538, Édit XIII 4, § 1 et passim.
495. e s., cf. n. 387.
496. LOHMANN, AA 1997, 285-311, voir 304;
497. id., Der Neue Pauly 6, 1999, 102, s.v. Iustinianopolis: «Evtl. identisch mit Didyma, das in byz. Quellen jedoch stets als To Hierón (. . .) erscheint, oder mit einer 1995 entdeckten Stadtwüstung am Golf von Akbük.»
498. Le principe énoncé à Chalcédoine est réaffirmé par une loi de Zénon, qui figure au Code Justinien (CJ I 3, 35). Les seules exceptions concernent d'une part la Scythie, d'autre part l'Isaurie où Léontopolis, sans perdre son indépendance civique
499. est replacée par Zénon sous l'évêché d'Isauropolis: cf. JONES (n. 81), 876-877 et n. 7 p. 1363.
500. La porte de la forteresse de Milet (Milet VI 1, no 206, cf. n. 252) est dédiée en 538 sous l'archevêque Hyakinthos.
501. Le titre de metropolitanus attribué en 520 à son prédécesseur Eulogius (Collectio Avellana, 234, éd. GUENTHER, II, p. 714, 11)
502. e siècle, 1951, 118.
503. À l'époque des Comnènes, le siège de Milet passera du rang d'archevêché à celui de métropole sans suffragant: voir les Notitiae 12 et suivantes, éd. DARROUZÈS (n. 372).
504. Manuels et encyclopédies ne fournissent pas de liste complète ni critique. HONIGMANN, Le Synekdèmos d'Hiéroklès, 1939, 1-2, en dénombre vingt-six; pour quelques compléments,
505. cf. FEISSEL, Antiquité tardive 8, 2000, 83-84 et n. 19 (y compris l'inscription de Didymes, signalée p. 96, no 39).
506. La forme Iustiniana - Ιcombining comma above rightου στινιανή n'est pas réservée aux provinces latinophones, avec Carthage (cf. n. 131), Hadrumète (Byzacène), Ulpiana (Dardanie). Dans le monde grec aussi, Kypsela (Rhodope), Dara (Mésopotamie), Kynô (Égypte II) portent le nom de Nova Iustiniana (concile de 553, version latine des Actes).
507. Kynô est peut-être la Ioustinianoupolis cursive Greek chiατὰ Αcombining comma above rightεξ (άνδρειαν) du papyrus CPR I 30, 37:
508. cf. J.-L. FOURNET, Topoi, Suppl. 3, 2002, 56 n. 32. Pétra en Lazique est aussi une Ιcombining comma above rightουσ τινιανή (Nov. 28, pr.).
509. Aucune Ioustinianoupolis n'était encore attestée dans l'épigraphie grecque, mais les inscriptions d'Afrique ont révélé Iustiniana Capsa (Byzacène) et Nova Iustiniana Zabi (Maurétanie sitifienne): cf. FEISSEL, Antiquité tardive 8, 2000, 83 n. 19.
510. Nov. 31, 1 (Bazanis, cf. n. 367);
511. Nov. 37, 9 (Carthage, cf. n. 131): civitas quam nostri numinis (lire nominis?) cognomine decorandam esse perspeximus.
512. HONORÉ (n. 175), 16-17, avec les références utiles.
513. Métropoles ayant reçu le nom de Justinien: Carthage (Proconsulaire), Hadrumète (Byzacène), Pessinonte (Galatie II), Bazanis (n. 367), peut-être Anazarbe (Cilicie II, mais cf. n. 369). Pour Cyzique, cf. n. 372.
514. Nov. 31, 1 (536), p. 235, 32-34.
515. De façon contestable, STEIN (n. 255), 289-290 n. 5, identifie Bazanis-Léontopolis à la Bizana de Procope, près de laquelle Justinien fonde Tzoumina-Ioustinianoupolis (Aed. III 5, 15, mais Bizana et Tzoumina sont qualifiés là de χωρί ον).
516. Dans ACO III: Pessinonte (Galatie II); Môkissos (Cappadoce II); Barkousa (Phénicie II).
517. Dans ACO IV: en plus de Môkissos et Barkousa (comme en 536, cf. n. 368), Ulpiana (Dardanie), Kypsela (Rhodope), Mela (Bithynie), Kamoulianai (Cappadoce I), Dara (Mésopotamie), Kynô (Égypte II) sont représentées au même concile.
518. Pour Anazarbos (Cilicie II), HONIGMANN (n. 356), 2 et n. 1, préfère la variante Ioustinoupolis.
519. Dans ACO, ser. sec., II, seulement deux Ioustinianoupolis: Môkissos (Cappadoce II, qui porte le nom impérial dès 536), et Gordos (Bithynie).
520. En Arménie, Ioustinianoupolis, ex-Tzoumina (Aed. III 5, 15);
521. en Illyricum, Justiniana Prima, patrie de Justinien (IV 1, 19;
522. voir aussi Nov. 11 [535] et Nov. 131, 3 [545]),
523. et Justiniana Secunda, ex-Ulpiana (Aed. IV 1, 30);
524. Ioustinianoupolis d'Épire, ex-Hadrianoupolis (IV 1, 36);
525. Ioustinianoupolis de Thrace, entre Touroulès et Therma (IV 11, 20);
526. en Afrique, Carthago Justiniana (Aed. VI 5, 8 et 12; cf. n. 131)
527. et Hadrumète Justiniana (Aed. VI 6, 7).
528. Notitiae episcopatuum ecclesiae Constantinopolitanae, éd. J. DARROUZÈS, 1981.
529. e s. postérieure à Héraclius:
530. cf. DARROUZÈS, 7-9.
531. La Notitia 1 compte trois Ioustinianoupolis: Konana (Pisidie), Eudokias (Lycie), peut-être Mylômè (Pamphylie) où HONIGMANN (cf. n. 360) voit plutôt une Ioustinoupolis. La Notitia 2 en compte deux: Palaia (Lycie) et Cyzique-Néa Ioustinianè; la Notitia 4 deux autres: Pessinonte et Spalia (les deux en Galatie II). Seule la Notitia 7 connaît Oinoukômè (Phrygie Pacatienne).
532. En Lycie par exemple, où les Notitiae 1 et 2 mentionnent à la suite Eudokias et Palaia, le nom de Ioustinianoupolis est attribué tantôt à l'une, tantôt à l'autre. En Galatie II, Spalia/Palia n'est appelée Ioustinianoupolis que par la Notitia 4, où Pessinonte aussi est (à juste titre) appelée du même nom; K. BELKE, Galatien und Lykaonien, 1984, 224, suggère un transfert provisoire à Spalia du métropolite de Pessinonte-Ioustinianoupolis fuyant la menace arabe. Bien que deux cités de la même province puissent porter le nom de Justinien (comme en Byzacène, où Hadrumète et Capsa sont bien appelées Iustiniana), l'instabilité du texte des Notitiae incite à accueillir ces derniers cas avec réserve.
533. e s. sous le nom de Ioustinianoupolis, ont repris dans les Notitiae leur appellation primitive - plus apte à éviter de confondre ces cités entre elles.
534. En 528, Sykai, faubourg de Constantinople (l'actuel Péra), est embelli et prend le nom de Ioustinianoupolis (Malalas, éd. Bonn 430, 19, éd. THURN 359, 33;
535. d'après le Chronicon Paschale, éd. Bonn 618, 17, Justinien donne à Sykai le statut de cité;
536. la forme officielle du nom est plutôt Ioustinianai d'après Nov. 59, 5 (537), p. 321, 24:
537. (même forme chez Malalas, éd. Bonn 486, 2, éd. THURN 414, 91;
538. Étienne de Byzance, Ethnica, éd. MEINEKE 590, 13).
539. En 529, le kastron de Sousa (non identifié) devient cité sous le nom de Ioustinianoupolis (Malalas, éd. Bonn 444, 23;
540. éd. THURN 372, 28).
541. Ses évêques siègent aux conciles de 536 et 553. La promotion de Môkissos peut remonter plus haut si c'est bien à cette Ioustinianoupolis qu'est adressé un exemplaire de l'édit du 15 mars 533 (CJ I 1, 6). Môkissos, en même temps que cité, fut promue métropole ecclésiastique; ignoré des notices d'évêchés, son nom de Ioustinianoupolis est attesté pour la dernière fois au concile in Trullo (680-681).
542. e s., les listes de Georges de Chypre ne recensent pas plus de deux Ioustinianoupolis (tout en donnant d'abord le nom ancien de la cité, 772 Koptos, 991b Barkousa selon HONIGMANN), alors que les provinces traitées comptaient d'autres cités de même nom.
543. e s. (éd. DARROUZÈS, Notitia 1, 309, τὸν του̃ Ιcombining reversed comma aboveερ ου̃).
544. L. ROBERT, Hellenica XI-XII, 1960, 495-504.
545. CIG IV 8836 (texte incomplet);
546. 8;
547. I. Didyma 597;
548. H. GLYKATZI-AHRWEILER, Byzantion 31, 1961, 225;
549. W. SEIBT, Die Bleisiegel in Österreich I: Kaiserhof, 1978, 219 n. 5;
550. D. TSOUGARAKIS, Byzantine Crete, from the 5th Century to the Venetian Conquest, 1988, 182-185;
551. J.-CL. CHEYNET, dans: Eupsychia, Mélanges offerts à Hélène Ahrweiler, 1998, 146.
552. Document cité par ROBERT (n. 382), 500, d'après l'édition de FR. MIKLOSICH - J. MÜLLER, Acta et diplomata graeca medii aevi sacra et profana VI, 1890, no 52 (la date de 1214 est devenue par une coquille 1241 chez ROBERT).
553. Nouvelle édition par ERA VRANOUSSI, Βυζαν τινὰ εcombining reversed comma abovéγγραφα τη̃ς Μονη̃ς Πάτμου. Α'. Αυcombining comma aboveτοcursive Greek chiρατοριcursive Greek chiά, 1980, no 23, l. 9-11, notes p. 229.
554. M. NYSTAZOPOULOU-PÉLÉKIDOU, Βυζαν τινὰ εcombining comma abovéγγ ραφα τη̃ς Μονη̃ ς Πάτμου. Β'. Δημοσίων Λει τουργω̃ν, 1980, no 33 (l'édition MIKLOSICH - MÜLLER faisait de Nicétas un évêque d'Hiérissos).
555. Planude, Epist. 120, l. 145 (éd. TREU, p. 176): ιcombining reversed comma aboveερὸν (Ιcombining reversed comma aboveερὸν ROBERT) μέντ οι νυνὶ cursive Greek chiαλ ει̃ται cursive Greek chiαὶ φρουρίου τά ξιν εcombining comma aboveπέχει. Planude hésite à voir dans l'édifice «ou le sanctuaire d'Apollon aux Branchides, ou le tombeau de Mausole».
556. À la suite de C. WENDEL, BZ 40, 1940, 438-443, l'auteur rappelle (ibid. 497 et 503) «que la forteresse des Δύο Βουνοί dont Planude et Pachymère ont raconté la reprise par les Byzantins en 1296, n'était point Didymes comme le dit Pachymère, mais une forteresse du lac d'Héraclée du Latmos», «les îles Ikiz Ada dans le golfe latmique non loin d'Héraclée».