A recently discovered writing of Heraclea Sintica (Macedonian) revealing a rescript to the city rights of Emperor Galerius;Une inscription d'Heraclea Sintica (Macédoine) récemment découverte, révélant un rescrit de l'Empereur Galère restituant ses droits à la cité

Zeitschrift fur Papyrologie und Epigraphik

Volumn 146, Issue , 2004, Pages 221-231

  Lepelley, Claude ^a  

^a UNIVERSITÉ PARIS OUEST NANTERRE LA DÉFENSE   (France)

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EID: 62249207313     PISSN: 00845388     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: None     Document Type: Article

References (49)

1. G. Mitrev - T. Tarakov, Civitas Heracleotarum. A new epigraphic inscription indicating the name of the ancient city near the village of Rupite, Petrich Region, dans Archeologija (Sofia), 43, 2002, p. 25-32 (en bulgare; résumé en anglais, p. 31-32)
2. G. Mitrev, Civitas Heracleotarum. Heracleia Sintica or the Ancient City at the Village of Rupite (Bulgaria), ZPE 145, 2003, p. 263-272; photo et fac-similé p. 264 et 265. On lit un récit des circonstances de la découverte dans ce dernier article, note 2
3. Plus précisément, entre le 10 décembre 307 et le 30 avril 308 (cf. infra, p. 225-6)
4. Cicéron, Academica, II,71
5. Ad Fam. XIII,56,2 (à propos d'Héraclée du Latmos, en Carie)
6. Ce document ajoute un nouvel exemple de l'usage de reproduire sur les inscriptions, dans les provinces hellénophones, les textes impériaux en latin plutôt qu'en grec, à partir du règne de Dioclétien, usage relevé par D. Feissel, Les constitutions des Tétrarques connues par l'épigraphie: inventaire et notes critiques, Am. Tard., 3, 1995, p. 34-35
7. G. Mitrev, article de ZPE, p. 263
8. FIRA, Leges, 93), où Licinius accorde des privilèges à des vétérans, on lit: et manu divina. Vale Dalmati, carissime nobis
9. Cf. D. Feissel, Les constitutions des Tétrarques connues par l'épigraphie, Ant. Tard., 3, 1995, p. 48-49
10. Liste de ces mentions dans RE (VIII, 429), no 6 (E. Oberhummer)
11. Frg. 639, 1. 9, éd. A. Burkhardt, (Teubner, 1893), p. 5: 'Ηραcombining acute accentκλεια Στρυcombining acute accentμνου (sic)
12. Par K. Miller, Itineraria Romana, Stuttgart, 1916, p. 583
13. G. Mitrev avait d'abord proposé la date de 308/309 (dans l'article d'Archeologija). Il a corrigé en 307/308 dans le second article (ZPE), mais sans donner la raison de cette rectification. Sur cette adjonction d'une puissance tribunicienne lors de la promotion d'un César au rang d'Auguste, voir T. D. Barnes, The New Empire of Diocletian and Constantine, Cambridge, Mass., 1982, p. 25-27
14. idem, Imperial Campaigns, A.D. 285-311
15. Phoenix, 30, 1976, p. 174 sq.
16. e série, 29, 1982, p. 193-234
17. M. Christol et Th. Drew-Bear, L'intitulatio de la constitution de Galère et de ses collègues affichée à Sinope (CIL III 6979)
18. Tyche, 14, 1999, p. 43-55
19. Cf. AE, 1999, 1502. Le sens du texte (un rescrit impérial) très lacunaire qui suit la titulature impériale reste obscur. M. Christol et Th. Drew-Bear montrent, d'après la titulature, que manque à droite au moins la moitié de l'inscription. Ils restituent avec vraisemblance les titulatures abrégées de Licinius, Maximin Daïa et Constantin
20. T. D. Barnes (New Empire, p. 17-22) a reproduit et commenté les documents donnant l'intitulatio des Tétrarques. Leur petit nombre (sept) fait bien prendre conscience du grand intérêt du nouveau texte pour cette question
21. Maxence qui resta le maître de l'Italie, puis Domitius Alexander en Afrique. De plus, Maximien revint sur la seconde abdication que Dioclétien lui avait imposée à Carnuntum, jusqu'à son élimination par Constantin à la fin de 309. Constantin lui-même refusa de renoncer au titre d'Auguste pour redevenir simple César. Sur ces événements complexes, voir W. Seston, La conférence de Carnuntum et le «Dies imperii» de Licinius, dans Carnuntina (Römische Forschungen in NiederÖsterreich, III)
22. Graz-Cologne, 1956, p. 175-186
23. = Scripta Varia, Rome, 1980, p. 497-508
24. ainsi que A. Arnaldi, Osservazioni sul convegno di Carnuntum, Memorie dell'Istituto Lombardo, Cl. di Lettere, 106, 1972, p. 28-50
25. Eusèbe, HE VIII,17,3, donne, après celle de Galère, la titulature de Constantin. La première édition de l'Histoire Ecclésiastique, reproduite par certains manuscrits, ajoutait celle de Licinius, supprimée par l'auteur lors de la seconde édition (cf. édition de l'HE par E. Schwartz, GCS 9,1, Eusebius Werke 2, Die Kirchengeschichte, p. 790-792). Aucun manuscrit ne mentionne Maximin Daïa
26. Cela fut démontré par H. Dessau dans Eph. Epigr., VII, 1892, p. 429-435
27. Édition de M. Giacchero, Edictum Diocletiani et collegarum de pretiis rerum venalium, Gênes, 1974, p. 134
28. C. Zuckerman, Les campagnes des Tétrarques, 296-298, Ant. Tard., 2, 1994, p. 68-70
29. Archeologija, 2002, résumé anglais, p. 32
30. et un commentaire exhaustif par A. Chastagnol, L'inscription constantinienne d'Orcistus, MEFRA, 93, 1981, p. 381-416
31. = Aspects de l'Antiquité tardive, Rome, 1994, p. 105-142
32. = Aspects, p. 115 et 122
33. IGR IV, 547
34. = MAMA, 304: dédicace à Marc Aurèle mentionnant des archontes
35. IGR IV, 549: texte daté par les consuls de 237, mentionnant un décret (ψηcombining acute accentφισμα)
36. = Aspects, p. 124
37. On trouvera une analyse des sources et un récit de ces événements dans É. Demougeot, La formation de l'Europe et les invasions barbares, I, Paris, 1969, p. 422-451
38. Cf. C. Lepelley, Les cités de l'Afrique romaine au Bas-Empire, t. I, Paris, 1979, p. 209-211
39. La lettre 846 F de Libanius révèle bien cette paralysie de la vie d'une cité en cas de crise financière. Adressée en 388 à Eusebius, probablement magister officiorum (PLRE I, Eusebius 26, p. 305-306), cette lettre intercède pour Émèse, que la ruine de ses bouleutes a réduite à «n'être plus une cité», à moins qu'un bienfait impérial «n'en fasse à nouveau une cité»
40. Toutefois, il ne semble pas que le statut juridique de cité ait été alors retiré explicitement à Émèse. Cf. B. Cabouret, Libanios. Lettres aux hommes de son temps, Paris, 2000, p. 174-175. Je remercie Brigitte Beaujard de m'avoir signalé l'intérêt de ce texte
41. Pour l'Afrique, voir C. Lepelley, La création de cités nouvelles en Afrique au Bas-Empire: le cas de la Civitas Faustianensis, dans L'Afrique, la Gaule, la religion à l'époque romaine. Mélanges à la mémoire de Marcel Le Glay, Y. Le Bohec éd., Bruxelles, 1994, p. 288-299
42. = C. Lepelley, Aspects de l'Afrique romaine, Bari, 2001, p. 125-136
43. Sur cette transformation du système municipal, cf. C. Lepelley, Vers la fin du privilège de liberté: l'amoindrissement de l'autonomie des cités à l'aube du Bas-Empire, dans Splendidissima Civitas. Études d'histoire romaine en hommage à François Jacques, Paris, 1996, p. 207-220
44. Id., Vers la fin de l'autonomie municipale: le nivellement des statuts des cités de Gallien à Dioclétien, dans Atti dell'Accademia Romanistica Costantiniana, XIII convegno (1997), Pérouse-Naples, 2001, p. 455-476
45. CIL III, 6866 = ILS, 6090
46. = FIRA, Leges, 92, lignes 33-36: Deorum autem in/mortalium favor tribuet, ut aucti[s / e]orum viribus atque numero mai[or e]/orum haberi copia possit
47. C. Lepelley, Les cités de l'Afrique romaine au Bas-Empire, t. I, Paris, 1979
48. Dans la confédération cirtéenne, les inscriptions révèlent que les pagi et castella dépendant de Cirta avaient des ordres de décurions et portaient le portaient le nom de res publica, qui impliquait l'existence d'une caisse publique (cf. J. Gascou, Pagus et castellum dans la confédération cirtéenne, Ant. Afr., 19, 1983, p. 175-207)
49. Lactance, Morts des persécuteurs, VII,4