Slavery and the constitutional systems of empires;L'esclavage et la logique constitutionnelle des empires

Annales

Volumn 63, Issue 3, 2008, Pages

  Fradera, Josep M ^a  

^a UNIVERSITAT POMPEU FABRA   (Spain)

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EID: 60949565002     PISSN: 03952649     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.1017/s0395264900023313     Document Type: Article

References (118)

1. Les citations sont extraites de Charles DEBBASCH et Jean-Marie PONTIER, Les Constitutions de la France, Paris, Dalloz, 1989, p. 45 et 61.
2. Yves BÉNOT, « La Constitution de l'an I et les colonies », in J. BART et al. (dir.), La Constitution du 24 juin 1793. L'utopie dans le droit français?, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 1997, p. 195-200.
3. Jouda GUETATA, « Le refus d'application de la Constitution de l'an III à SaintDomingue 1795-1797 »,
4. in F. GAUTHIER (dir.), Périssent les colonies plutôt qu'un principe ! Contributions à l'histoire de l'abolition de l'esclavage 1789-1804, Paris, Société des études robespierristes, 2002, p. 81-92.
5. Gérard CONAC et Jean-Pierre MACHELON, La Constitution de l'an III. Boissy d'Anglas et la naissance du libéralisme constitutionnel, Paris, PUF, 1999, ne font aucune référence àla question coloniale.
6. Pour l'Assemblée constituante de 1790-1791, se reporter au toujours utile ouvrage de Jacques GODECHOT, Les institutions de la France sous la Révolution et l'Empire, Paris, PUF, 1968, p. 56-58.
7. Pour une analyse contemporaine détaillée de la législation coloniale, voir Paul ROUGIER, Précis de législation et d'économie coloniale, Paris, L. Larose, 1895, p. 64-77.
8. voir Pierre ROSANVALLON, La monarchie impossible. Les Chartes de 1814 et de 1830, Paris, Fayard, 1994, p. 257 et 355.
9. e République. Un assimilationnisme modéré », Revue française d'histoire d'outre-mer, 320, 1998, p. 71-83.
10. Dans le cadre de la loi de séparation de l'Église et de l'État de 1905, la question est envisagée par Jean BAUBÉROT, « En guise de conclusion : Outre-Mer et Séparation : quel universalisme républicain?», Outre-mers, 348-349, 2005, p. 127-135.
11. Jean-François BRIÈRE, « La France et la reconnaissance de l'indépendance haïtienne: le débat sur l'ordonnance de 1825 », French Colonial History, 5, 2004, p. 125-138.
12. Voir Michael BRETT, « Legislating for inequality in Algeria: The senatus-consulte of 14 July of 1865 », Bulletin of the School of Oriental and African Studies, 51-3, 1988, p. 440-461,
13. et aussi Georges-Henri BOUSQUET, « How the natives of Algeria became French », The International and Comparative Law Quarterly, 2-4, 1953, p. 596-605.
14. Gilles MANCERON, 1885: le tournant colonial de la République. Jules Ferry contre Georges Clémenceau, et autres affrontements parlementaires sur la conquête coloniale, Paris, La Découverte, 2007, p. 16, a signalé récemment la contradiction qu'il y avait à « assumer [...] une inégalité politique entre ses sujets contraire à tous ses principes ».
15. Sur cette question, se reporter au travail précurseur de François-Xavier GUERRA, Las revoluciones hispánicas. Independencias americanas y liberalismo español, Madrid, Editorial Complutense, 1995.
16. Sur les Cortès de Cadix et leur traitement des questions américaines, voir Marie-Laure RIEU-MILLÁN, Los diputados americanos en las Cortes de Cádiz: igualdad O independencia, Madrid, CSIC, 1990.
17. Sur l'initiative constitutionnelle bonapartiste, Eduardo MARTIRÉ, La constitución de Bayona entre España y América, Madrid, Centro de Estudios Políticos y Constitucionales, 2000.
18. Cité d'après Julio MONTERO DÍAZ (dir.), Constituciones y códigos políticos españoles, 1808-1978, Barcelone, Ariel, 1998, p. 39.
19. J'ai développé cette question dans Josep M. FRADERA, « Raza y ciudadanía. El factor racial en la delimitación de los derechos políticos de los americanos », Gobernar colonias, Barcelone, Ediciones Península, 1999, p. 51-69.
20. Josep M. FRADERA, « Why were Spain's special overseas laws never enacted? », in R. L. KAGAN et G. PARKER (dir.), Spain, Europe and the Atlantic world: Essays in honour of John H. Elliott, Cambridge/New York, Cambridge University Press, 1995, p. 334-349.
21. Josep M. FRADERA, Colonias para después de un imperio, Barcelone, Ediciones Bellaterra, 2005, p. 140-182.
22. Pour un exposé détaillé du maintien de la législation antérieure dans le nouveau contexte politique, se reporter à Bartolomé CLAVERO SALVADOR, « Bioko, 1837-1876: Constitucionalismo de Europa en África, derecho internacional consuetudinario del trabajo mediante », Quaderni Fiorentini per la Storia del Pensiero Giuridico Moderno, 36, 2006, p. 429-556.
23. Concernant ce moment de la politique espagnole, voir Inés ROLDÁN DE MONTAUD, La Restauración en Cuba. El fracaso de un proceso reformista, Madrid, CSIC, 2000.
24. Pour une description du rapport entre la politique espagnole et la situation dans les deux îles des Antilles, voir Josep M. FRADERA, « Las fronteras de la nación y el ocaso de la expansión hispánica », in J. PAN-MONTOJO (dir.), Màs se perdió en Cuba. España, 1898 y la crisis del fin de siglo, Madrid, Alianza Editorial, 2006, p. 483-557,
25. et Enric UCELAY-DA CAL, « Cuba y el despertar de los nacionalismos en la España peninsular », Studio historica, 15, 1997, p. 151-192.
26. Gilles MANCERON, Marianne et les colonies. Une introduction à l'histoire coloniale de la France, Paris, La Découverte, 2003, p. 47.
27. À ce sujet, voir l'étude classique de Gabriel DEBIEN, Les colons de Saint-Domingue et la Révolution. Essai sur le Club Massiac, août 1789-août 1792, Paris, Armand Colin, 1953.
28. Sur la question de l' « Exclusif mitigé », J.TARRADE, « De l'apogée économique à l'effondrement du domaine colonial », in J. MEYER et al. (dir.), Histoire de la France coloniale, t. 1, Des origines au 1914, Paris, Armand Colin, 1991, p. 197-315, particulièrement p. 246-255,
29. La meilleure analyse de ce moment se trouve dans Yves BÉNOT, La Révolution française et la fin des colonies, Paris, La Découverte, 1988.
30. Sur ces questions, on peut toujours consulter Carl Ludwig LOKKE, France and the colonial question: A study of contemporary French opinion, 1763-1801, New York, AMS Press, [1928] 1968.
31. Claude WANQUET, Les premiers députés de La Réunion à l'Assemblée nationale. Quatre insulaires en Révolution, 1790-1798, Paris, Karthala, 1992.
32. Laurent DUBOIS, Avengers of the New World: The story of the Haitian Revolution, Cambridge, Belknap Press of Harvard University Press, 2004, p. 84.
33. e siècles, Paris, Perrin, [2002] 2007, p. 271-318.
34. Doléances des peuples coloniaux à l'Assemblée nationale constituante, 1789-1790, éd. par M. Pouliquen, Paris, Archives nationales, 1989, p. 29.
35. Cette étape est reconstruite de façon dé taillée par David P. GEGGUS, « Racial equality, slavery, and colonial secession during the Constituent Assembly », Haitian revolutionary studies, Bloomington, Indiana University Press, 2002, p. 157-170.
36. Valerie QUINNEY, « Decisions on slavery, the slave-trade and civil rights for negroes in the early French Revolution », The Journal of Negro History, 55-2, 1970, p. 117-130.
37. Il est impossible de résumer ici toute la complexité des événements dont l'espace caribéen français était le théâtre. On peut se reporter à Carolyn E. FICK, The making of Haiti: The Saint Domingue revolution from below, Knoxville, University of Tennessee Press, 1990;
38. Sur la Guadeloupe, voir Laurent DUBOIS, A colony of citizens: Revolution & slave emancipation in the French Caribbean, 1787-1804, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 2004;
39. sur le contexte général, Robin BLACKBURN, The overthrow of colonial slavery, 1776-1848, Londres, Verso, 1988.
40. Carolyn FICK, « The French Revolution in Saint Domingue », in D. B. GASPAR et D. P. GEGGUS (dir.), A turbulent time: The French Revolution and the Greater Caribbean, Bloomington, Indiana University Press, 1997, p. 54-55.
41. Cette question est développée par John D. GARRIGUS, Before Haiti: Race and citizenship in French Saint Domingue, New York, Palgrave, 2006, p. 171-194.
42. Stéphane CAPORAL, L'affirmation du principe d'é galité dans le droit public de la Révolution française (1789-1799), Paris, Economica, 1995, p. 53-54.
43. Claude WANQUET, La France et la première abolition de l'esclavage, 1794-1802. Le cas des colonies orientales Île de France (Maurice) et La Réunion, Paris, Karthala, 1998.
44. Sur l'échec du processus d'abolition de 1794 à l'île Maurice et le déroulement des événements jusqu'à la prise de l'île par les Anglais en 1810, voir Megan VAUGHAN, Creating the creole island: Slavery in eighteenth-century Mauritius, Durham, Duke University Press, 2005.
45. Bernard GAINOT, « The constitutionalization of general freedom under the Directory », in M. DORIGNY (dir.), The abolitions of slavery: From Léger Félicité Sonthonax to Victor Schoelcher, 1793, 1794, 1848, New York, Berghahn Books, 2003, p. 180-196.
46. Bernard GAINOT, « Métropole/Colonies. Projets constitutionnels et rapports de forces, 1798-1802 », in Y. BÉNOT et M. DORIGNY (dir.), 1802, rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. Aux origines d'Haïti : ruptures et continuités de la politique coloniale française, 1800-1830, Paris, Maisonneuve et Larose, 2003, p. 13-28, ici p. 15.
47. Antoine MÉTRAL, Histoire de l'expédition des Français àSaint-Domingue, sous le consulat de Napoléon Bonaparte (1802-1803), introd. de J. Adelaïde-Merlande, Paris, Karthala, [1825] 1985, offre, en 1825, un intéressant témoignage sur l'expédition.
48. Voir aussi Philippe R. GIRARD, « Liberté, égalité, esclavage: French revolutionary ideals and the failure of the Leclerc expedition to Saint-Domingue », French Colonial History, 6, 2005, p. 57-78,
49. et Thierry LENTZ, « Bonaparte, Haïti et l'échec colonial du régime consulaire: Haïti première république noire », Outre-mers, 340-341, 2003, p. 41-60.
50. Sur l'essor de la plantation esclavagiste dans les Antilles espagnoles, voir Manuel MORENO FRAGINALS, El Ingenio. Complejo económico social cubano del azúcar, La Havane, Ediciones de Ciencias Sociales, 1978, 3 vol.;
51. Francisco A. SCARANO, Sugar and slavery in Puerto Rico: The plantation economy of Ponce, 1800-1850, Madison, The Wisconsin University Press, 1984.
52. Arthur F. CORWIN, Spain and the abolition of slavery in Cuba, 1817-1886, Austin, The University of Texas Press, 1967, p. 21-24.
53. Voir la monographie de Matt D. CHILDS, The 1812 Aponte Rebellion in Cuba and the struggle against Atlantic slavery. Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 2006;
54. Id., « A black general arrived to conquer the island: Images of the Haitian Revolution in Cuba's 1812 Aponte Rebellion », in D. P. GEGGUS (dir.), The impact of the Haitian Révolution in the Atlantic world, Columbia, University of South Carolina, 2001, p. 135-156;
55. Ada FERRER, « La société esclavagiste cubaine et la révolution haïtienne », Annales HSS, 58-2, 2003, p. 333-356;
56. Id., « Noticias de Haití en Cuba », Revista de Indias, 63, 229, 2003, p. 675-694 ;
57. María Dolores GONZÄLEZ-RIPOLL NAVARRO et al. (dir.), El rumor de Haití en Cuba: temor, raza y rebeldía, 1789-1844, Madrid, CSlC, 2004.
58. Sur le contexte général du débat, voir José María PORTILLO, Crisis atlántica. Autonomía e independencia en la crisis de la Monarquía Hispana, Madrid, Marcial Pons Historia, 2006;
59. pour son impact au Mexique, se reporter à Roberto BREN̄A, El primer liberalismo español y los procesos de emancipación de América, 1808-1824. Una revisión historiográfica del liberalismo hispanico, Mexico, El Colegio de México, 2006.
60. Mariano José de LARRA, « Fígaro a los redactores de 'El Mundo' », Obras de D. Mariano José de Larra (Fígaro), éd. par C. Seco Serrano, Madrid, Atlas, 1960, t. II, p. 312.
61. Juan PÉREZ DE LA RIVA (éd.), Correspondencia reservada del capitán general Don Miguel Tacón con el gobierno de Madrid, 1834-1836: el general Tacón y su época, 1834-1838, La Havane, Consejo Nacional de Cultura, 1963.
62. Sur les événements de Santiago de Cuba, voir Jesús Raúl NAVARRO GARCÍA, Entre esclavos y constitutiones. El colonialismo liberal de 1837 en Cuba, Séville, CSIC, 1991.
63. Diario de Sesiones del Congreso de los Diputados, t. III, 1836-1837, Madrid, Congreso de los Diputados, 1870-1877, p. 2317.
64. Sur la population noire à Cuba, voir Laird W. BERGAD, Fe IGLESIAS GARCÍA et María del Carmen BARCIA, The Cuban slave market, 1790-1880, Cambridge, Cambridge University Press, 1995.
65. La manipulation à laquelle donnèrent lieu les chiffres du recensement de 1841 est un bon exemple de cette habile mais témé raire proposition, quand le nombre des esclaves et Noirs libres l'emporta pour la seule et première fois sur celui de la population blanche. Les chiffres sont les suivants: 436495 esclaves; 152 838 libres de couleur; 418 291 Blancs (Franklin W. KNIGHT, Slave society in Cuba during the nineteenth century, Madison, The University of Wisconsin Press, 1995, 1974, p. 86). Ce que l'on appela alors 1' « africanisation »de Cuba n'avait pas d'autre but que d'attiser la peur des Blancs créoles.
66. Le meilleur travail sur ces événements dramatiques est celui de Robert L. PAQUETTE, Sugar is made with blood: The conspiracy of La Escalera and the conflict between empires over slavery in Cuba, Middletown, Wesleyan University Press, 1988.
67. Sur l'activité des partisans de l'abolition à Cuba, dans les Antilles et à Londres, voir David MURRAY, Odious commerce: Britain, Spain and the abolition of the Cuban slave trade, Cambridge, Cambridge University Press, 1980.
68. La plus complète reconstitution des faits se trouve dans Gad HEUMAN, The killing time: The Morant Bay rebellion in Jamaica, Knoxville, The University of Tennessee Press, 1994.
69. Sur la personnalité du controversé gouverneur, et le prestige qu'il avait acquis après sa gestion des possessions britanniques en Océanie, voir Geoffrey DUTTON, The hero as murderer. The life of Edward John Eyre, Australian explorer and governor of Jamaica, 1815-1901, Sidney/Londres, Collins, 1967.
70. Voir aussi William L. MATHIESON, The sugar colonies and Governor Eyre, 1849-1866, Londres/New York, Longmans, Green & Co, 1936, qui prend sa défense.
71. William. P. MORRELL, British colonial policy in the mid-Victorian age: South Africa, New Zealand, The West Indies, Oxford, Clarendon Press, 1969, p. 404-410.
72. Sur G. Gordon, voir Abigail B. BAKAN, Ideology and class conflict in Jamaica: The politics of rebellion, Montréal, McGill/Queen's University Press, 1990, p. 77-78.
73. Pour une analyse de ce groupe social, voir Edward BRATHWAITE, The development of Creole society in Jamaica, 1770-1820, Oxford, Clarendon/Oxford University Press, 1971.
74. La polémique a été traitée en détail par Bernard SEMMEL, The Governor Eyre controversy, Londres, McGibbon & Kee, 1962.
75. Eric E. WILLIAMS, British historians and the West Indies, Londres, Deutsch, [1964] 1972, lui a consacré également de nombreuses pages.
76. Voir aussi Catherine HALL, « The economy of intellectual prestige: Thomas Carlyle, John Stuart Mill, and the case of Governor Eyre », Cultural Critique, 12, 1989, p. 167-196.
77. Sur ce point important, voir Thomas C. HOLT, The problem of freedom: Race, labor, and politics in Jamaica and Britain, 1832-1938, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, 1992, p. 278-289 et 307-309,
78. et Id., « The essence of the contract: The articulation of race, gender, and political economy in British emancipation policy 1838-1866 », in F. COOPER, T. C. HOLT et R. J. SCOTT (dir.), Beyond slavery: Explorations of race, labor, and citizenship in postemancipation societies, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 2000, p. 33-59.
79. Il est intéressant de signaler que le plaidoyer contre la suppression de l'East India Company fut rédigé par J. S. Mill lui-même, qui avait travaillé pour celle-ci pendant une bonne partie de sa vie. Sur les événements de Kanpur, voir le débat entre Rudrangshu MUKHERJEE, « 'Satan let loose upon Earth': The Kanpur massacres in India in the revolt of 1857 », Past & Present, 128, 1990, p. 92-116,
80. et Barbara ENGLISH, « Debate: The Kanpur massacres in India in the revolt of 1857 », Past & Present, 142, 1994, p. 169-178.
81. Catherine HALL, Civilising subjects: Metropole and colony in the English imagination, 1830-1867, Cambridge, Polity Press, 2002, l'a montré de manière convaincante (le livre prend pour exemple la ville de Birmingham).
82. Voir Mark DE GROH, « The historiographie error: Toward a new understanding of the Morant Bay crisis », que je remercie pour m'avoir permis de consulter son travail encore inédit.
83. Le rapprochement entre ces événements a déjà été signalé par Ronald HYAM, Britain's imperial century, 1815-1914: A study of empire and expansion, Londres, Palgrave Macmillan, [1993] 2002, p. 151-154.
84. Rande W. KOSTAL, A jurisprudence of power: Victorian Empire and the rule of law, Oxford, Oxford University Press, 2005.
85. Pour une première présentation des événements en ce sens, voir Gillian WORKMAN, « Thomas Carlyle and the Governor Eyre controversy: An account with some new material », Victorian Studies, 18-1, 1974, p. 77-102.
86. Pour une analyse d'ensemble, voir Robert F. V. HEUSTON, Essays in Constitutional Law, Londres, Steven & Sons, [1961] 1964, p. 128-163.
87. Charles TOWNSHEND, « Martial law: Legal and administrative problems of civil emergency in Britain and the Empire, 1800-1940 », The Historical Journal, 25-1, 1982, p. 167-195, ici p. 168.
88. e comte Grey, plus d'une fois depuis les années 1840-1940. Voir Sydney Smith BELL, Colonial administration of Great Britain, Londres, New York, A. M. Kelley, [1859] 1970, p. 273-287;
89. Peter BURROUGHS, « Liberal, paternalist or Cassandra? Earl Grey as a critic of colonial self-government », The Journal of Imperial and Commonwealth History, XVIII-I, 1990, p. 33-60.
90. Michael CRATON, Empire, enslavement and freedom in the Caribbean, Kingston/Princeton, Ian Randle Publishers/Markus Wiener Publishers, 1997, p. 346;
91. analyse déjà développée dans Id., Sinews of empire: A short history of British slavery, Londres/New York, Temple Smith/Anchor Books, 1974, p. 317.
92. Cette contradiction est signalée par Hugh CUNNINGHAM, The challenge of democracy: Britain, 1832-1918, Harlow, Longman, 2001, p. 184.
93. Douglas A. LORIMER, Colour, class, and the Victorians: English attitudes to the Negro in the mid-nineteenth century, Leicester/New York, Leicester University Press/Holmes & Meier, 1978, a souligné la corrélation qu'il y avait entre le concept de hiérarchie dans et hors d'Europe.
94. Pour une vue d'ensemble, se reporter à Gad J. HEUMAN, « From slavery to freedom: Blacks in the nineteenth-century British West Indies », in P. D. MORGAN et S. HAWKINS (dir.), Black experience and the empire, Oxford, Oxford University Press, 2004, p. 141-165;
95. voir aussi James WALVIN, Black Ivory: A history of British slavery, Washington, Howard University Press, 1994, p. 331.
96. Christine BOLT, Victorian attitudes to race, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1971, a fait remarquer cela avec pertinence.
97. Pour une mise en perspective, voir Anthony BOGUES, « Politics, nation and postcolony: Caribbean inflections », Small Axe: A Caribbean Journal of Criticism, 11, 2002, p. 1-30.
98. Diana PATON, No bond but the law: Punishment, race, and gender in Jamaican state formation, 1780-1870, Durham, Duke University Press, 2004, a développé les conséquences de ce fait dans la sévère législation pénale, en particulier dans le chapitre 4, p. 121-155;
99. voir aussi James PATTERSON SMITH, « The Liberals, race, and political reform in the British West Indies, 1866-1874 », The Journal of Negro History, 79-2, 1994, p. 131-146,
100. et Paul KNAPLUND, « Gladstone and Jamaica », The Americas, 15-4, 1959, p. 351-359.
101. Pour certains réformistes, le gouvernement direct est la meilleure formule pour garantir le bien-être de la population ; sur ce point, voir Richard A. LOBDELL, « 'Repression is not a policy': Sidney Olivier on the West Indies and Africa », in R. A. MCDONALD (dir.), West Indies accounts: Essays on the history of the British Caribbean and the Atlantic economy in honour of Richard Sheridan, Kingston, The Press University of the West Indies, 1996, p. 343-376.
102. Nasser HUSSAIN, The jurisprudence of emergency: Colonialism and the rule of law, Ann Arbor, University of Michigan Press, 2003, p. 3.
103. À ce sujet, voir Dale W. TOMICH, Through the prism of slavery: Labor, capital, and world economy, Lanham, Rowman & Littelfield Publishers, 2004.
104. L'expression la plus claire de cette position se trouve au chapitre XVIII de ses « Considerations on representative government », in John S. MILL, On liberty and other essays, éd. par J. Gray, Oxford, Oxford University Press, 1991, p. 453.
105. L'ouvrage fut publié pour la première fois en 1861, entre les événements de l'Inde et la crise jamaïcaine. À ce sujet, voir Jennifer PITTS, A turn to empire: The rise of imperial liberalism in Britain and France, Princeton, Princeton University Press, 2005, chap. 5, p. 132-162,
106. et Uday Singh MEHTA, Liberalism and empire: A study in nineteenth-century British liberal thought, Chicago, The University of Chicago Press, 1999.
107. e siècle dans les processus de résistance et d'intégration, 1802-1910, Basse-Terre, Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1992;
108. Henriette LEVILLAIN (dir.), La Guadeloupe 1875-1914. Les soubresauts d'une société pluri-ethnique ou les ambiguïtés de l'assimilation, Paris, Éditions Autrement, 1994;
109. Myriam COTTIAS, « Les 'vieilles colonies' comme lieu de définition des dogmes républicains (1848-1905) », Outre-mers, 338-339, 2003, p. 21-45;
110. Nelly SCHMIDT, « 1848 dans les colonies françaises des Caraïbes. Ambitions républicaines et ordre colonial », Revue française d'histoire d'outre-mers, 320, 1998, p. 33-69.
111. Cette distinction a parfois été rendue par les expressions slave societies et societies with slaves, sans que cela nous éclaire d'une façon conceptuellement très nette sur ce qui les sépare. Voir David TURLEY, Slavery, Oxford/Malden, Blackwell, 2000, p. 63-100.
112. James C. SCOTT, Domination and the arts of resistance: Hidden transcripts, New Haven, Yale University Press, 1990, offre une tentative de comparaison qui n'est cependant pas totalement satisfaisante.
113. Rebecca J. SCOTT, Degrees of freedom: Louisiana and Cuba after slavery, Cambridge, Belknap Press of Harvard University Press, 2005, insiste sur ce point.
114. Melissa NOBLES, Shades of citizenship: Race and the census in modern politics, Stanford, Stanford University Press, 2000.
115. Voir, par exemple, Emmanuelle SAADA, « Citoyens et sujets de l'empire français. Les usages du droit en situation coloniale », Genèses, 53, 2003, p. 4-24 ;
116. René GALLISSOT, La République française et les indigènes: Algérie colonisée, Algérīe algérienne 1870-1962, Ivrysur-Seine, Les Éditions de l'Atelier, 2007;
117. et l'apport de Charles-Robert AGERON, Les Algérīens musulmans et la France (1871-1919), Paris, PUF, 1968;
118. pour une période antérieure, mais de grand intérêt, Martin DAUNTON et Rick HALPERN (dir.), Empire and others: British encounters with indigenous peoples, 1600-1850, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 1999.