A grand temple of the period of archives in Protosyrian Ebla: Excavations in Tell Mardikh 2004-2005;Un grand temple de l'époque des archives dans l'ébla protosyrienne : Fouilles à tell mardikh 2004-2005

Comptes Rendus des Seances de la Academie des Inscriptions et Belles Lettres

Volumn , Issue 1, 2006, Pages 447-493

  Matthiae, M Paolo ^a  

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EID: 77953566333     PISSN: 00650536     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3406/crai.2006.86960     Document Type: Article

References (90)

1. P. Matthiae, « Le Palais méridional dans la ville basse d'Ébla paléosyrienne : fouilles à Tell Mardikh (2002-2003) », CRAI 2004 (fasc. I [janvier-mars]), p. 313-358. Par l'ouverture, en 2002, de l'aire FF, au sud de l'acropole et à l'est des maisons privées situées à l'est du sanctuaire des ancêtres royaux divinisés (B2), on a tâché de vérifier la continuité topographique des bâtiments publics, palatiaux et religieux, tout autour de la citadelle du Bronze moyen I-II, où était la base de l'enceinte interne de la ville paléosyrienne. Cette fortification, avec un parement en escarpe de pierre, haute (en moyenne 4,10 m) qui était la base de la pente de la colline formée par la superposition des niveaux les plus anciens de l'établissement archaïque, a été identifiée en 1984, au sud-ouest, dans le secteur G sud, en 1987, à l'est, dans l'aire R et au sud-ouest, en 1999, en 2002 et 2003, dans l'aire FF
2. P. Matthiae, « Les dernières découvertes d'Ébla en 1983-1986 », CRAI 1987 (fasc. I [janvier-mars]), p. 146-147
3. Id., « Nouvelles fouilles à Ébla en 1987-1989 », CRAI 1990, p. 415-417, fig. 17
4. Id., « Nouvelles fouilles à Ebla (1998-1999) : forts et palais de l'enceinte urbaine », CRAI 2000, p. 574-576, fig. 6
5. Il faut rappeler que cette enceinte interne de la citadelle d'Ébla, décrite par P. Matthiae, « A Preliminary Note on the MB I-II Fortifications System at Ebla », Damaszener Mitteilungen 13 (2001), p. 29-51
6. est mentionnée dans le poème bilingue hourrite-hittite nommé « Epos der Freilassung » : E. Neu, Dos hurritische Epos der Freilassung I, Untersuchungen zu einem hurritisch-hethitischen Textensemble aus Hattuša, Studien zu den Boǧazköy-Texten 32, Wiesbaden, 1996, p. 382-383, 422-424
7. sur cette importante mention textuelle voir les riches remarques philologiques de V. Haas et I. Wegner, « Stadtverfluchungen in den Texten aus Boǧazköy sowie die hurritischen Termini für "Oberstadt","Unterstadt" und "Herd" », dans U. Finkbeiner, R. Dittmann et H. Haupt-mann (éd.), Beiträge ZUT Kuiturgeschichte Vorderasiens. Festschrift für R. M. Bœhmer, Mayence, 1995, p. 187-194
8. re éd. : 1989], p. 152-153, fig. 33, pl. 103-104) de la ville basse que fut ouvert l'un des trois sondages de la première campagne de 1964. Après la découverte du sanctuaire des ancêtres royaux divinisés (sanctuaire B2), immédiatement au sud du Temple B (ibid., p. 153-155, fig. 34, pl. 108-110), cette aire fut temporairement abandonnée bien qu'on pût constater le bon niveau de conservation des maisons privées identifiées au sud du Temple B et à l'est du Sanctuaire B2. Ce n'est qu'en 2002 que l'exploration de ce quartier a été reprise d'une façon systématique, sous la responsabilité de M. L. Peyronel et de M. E. Ascalone, et en 2005 on a décidé d'élargir l'aire des fouilles jusqu'à la route sud-nord qui flanquait la limite occidentale du Palais méridional. Cette décision stratégique a été prise en 2002, lorsqu'on tâchait d'identifier le mur périmétrique est de ce dernier palais, après avoir constaté qu'au-delà de la rue sud-nord les sommets des structures des maisons privées du quartier apparaissaient tout près de la superficie dans un fort bon état de conservation : Matthiae, op. cit. (n. 1 [2004]), fig. 27,31
9. Cette succession de bâtiments publics importants, tant civils que religieux, au pied de la citadelle de la ville paléosyrienne, à l'ouest, avait fait supposer, dès 1991, que l'urbanisme de la ville de cette époque était caractérisé par une sorte d'anneau d'édifices officiels bâtis tout autour de l'acropole, qui, même de façon irrégulière, séparaient la citadelle des quartiers d'habitations privées, présents pour la plupart entre cet anneau et les bases internes des remparts de la grande fortification externe : P. Matthiae, « Urbanistica e architettura di Ebla paleosiriana », La Parola del Passato 46 (1991), p. 323-327
10. La vérification de cette hypothèse a été fournie d'une façon définitive au côté sud de l'acropole par l'identification du palais méridional : Id., « Fouilles et restaurations à Ébla en 2000-2001 : le palais occidental, la résidence occidentale et l'urbanisme de la ville paléosyrienne », CRAI 2002, p. 589-571
11. me Maria Giovanna Biga, à qui on doit une première lecture de ces textes et qui a eu la grande amabilité de me fournir une série d'indications précieuses sur leur contenu. Parmi les objets mentionnés, un seul est cité apparemment en énormes quantités, zi-mi-da-tum, et il paraît assez énigmatique, car il semble absent des textes publiés jusq'à présent, comme on peut l'observer dans J. Pasquali, Il lessico dell'artigianato nei testi di Ebla, Quaderni di Semi-tistica 23, Florence, 2005 : si ce terme, comme on peut le penser, a une relation avec la racine akkadienne samādu, il pourrait avoir une valeur pareille à l'akkadien simtu « bande », probablement un fil d'or, pour la décoration de vêtements d'apparat : The Assyrian Dictionary, 16, S, Chicago, 1962, p. 89-92,196-197
12. W. von Soden, Akkadisches Handwörterbuch, III, Wiesbaden, 1974-1981, p. 1080,1102
13. Le terme é-siki, qui a été interprété de façon littéraire en « atelier de tissage » par D. O. Edzard, Archivi Reali di Ebla. Testi IL Verwaltungstexte verschiedenen Inhalts, Rome, 1981, p. 123, a été correctement identifié comme le « trésor » par
14. A. Archi, Archivi Reali di Ebla. Testi, VIL Testi amministrativi : registrazioni di metalli e tessuti, Rome, 1988, p. 50-52, 211
15. Tout récemment Id., « The Head of Kura - The Head of 'Adabal », Journal of Near Eastern Studies 64 (2005), p. 81-100 a proposé lui aussi d'identifier dans cette région du Palais royal G le « trésor » (« Maison de la laine ») des textes des archives. En réalité, il parait que trois possibilités puissent être prises en considération, parmi lesquelles il est à présent difficile trancher : 1. le « trésor » était le complexe entier du quartier administratif du Palais royal G ; 2. par ce nom, on désignait l'ensemble de la salle du trône et des deux ou trois pièces qui se trouvaient immédiatement au sud ; 3. le nom de « trésor » était réservé seulement aux pièces à fonction de magasin derrière la salle du trône
16. En ce qui concerne le SA.ZA, terme pour lequel la note de M. Civil est fondamentale, « The Sign LAK 384 », Orientalia 52 (1983), p. 233-240, on désignait fort probablement par ce terme, à Ébla, toute la région de l'acropole, et pas seulement le Palais royal G, car dans le SA.ZA se trouvaient aussi des temples
17. La prospection géo-magnétique réalisée à Ébla est menée par la société Eastern Atlas de Berlin sous la responsabilité de Cornelius Meyer et Burkart Ullrich. M. Ramaz-zotti a donné une notice sur les résultats obtenus : « Preliminary Reports of a Geophysical Survey at Tell Mardikh - Ebla, 2000-2001 », 3rd International Congress on the Archaeology of the Ancient Near East, Paris, 2002 [sous presse]
18. et Id., « An Integrated Analysis for the Urban Settlement Reconstruction. The Topographic, Mathematical and Geophysical Frame of Tell Mardikh, Ancient Ebla », 4th International Congress on the Archaeology of the Ancient Near East, Berlin, 2004 [sous presse]
19. Les particularités tout à fait inhabituelles de la planimétrie du Temple du rocher sont représentées par les caractères spatiaux du vestibule, dont la forte longueur est sans comparaison dans l'architecture de Syrie et de Palestine à toute époque pour les temples à antes : en fait, si la typologie du temple est du genre avec antes en façade, autant dans le cas d'un Langraum que dans celui d'un Breitraum, la profondeur du vestibule n'est jamais identique à celle de la cella, mais est bien inférieure à celle de la cella. Pourtant, en général, il n'y pas de doute que la profondeur des vestibules des temples en Breitraum de la Palestine du Bronze ancien II-III, comme les sanctuaires de 'Ay et de Megiddo XVI-XV est, en comparaison, plus grande que celle des vestibules des temples en Langraum de Syrie : A. Kem-pinski, « Chalcolithic and Early Bronze Age Temples », dans A. Kempinski et R. Reich (éd.), The Architecture of Ancient Israel from the Prehistoric Times to the Persian Periods. In Memory of I. Dunayevsky, Jerusalem, 1992, p. 53-59
20. Il y a, d'autre part, de rares cas, dans l'architecture sacrée de Syrie, de temples avec un vestibule des mêmes dimensions que la cella, mais il ne s'agit pas de temples in antis et ce sont des édifices assez récents, du Bronze récent, comme c'est le cas du temple dit « Building 10 » d'al-Qitar : Th.L. McClellan, « El-Qitar : Third Season of Excavation, 1984-1985 », Abr-Nahrain 24 (1986), p. 83-106, fig. 1-2
21. On peut se demander si ce genre de temple, qui trouve une remarquable analogie aussi avec le soi-disant « Sanctuaire hourrite » d'Ugarit, publié par C E A. Schaeffer, « Les fouilles de Ras Shamra-Ugarit. Neuvième campagne (printemps 1937) », Syria 19 (1938), p. 313-321, dépend d'une ancienne tradition ou s'il est le produit d'innovations apparues en Syrie du Nord intérieure et côtière seulement au début du Bronze récent I
22. P. Matthiae, « Preliminary Remarks on the Royal Palace of Ebla », Syro-Mesopota-mian Studies 2/2 (1978), p. 17
23. e millénaire av. J.-G, pour des villes comme Nippur ou Eridu : voir P. Matthiae, Il sovrano e l'opera. Arte e potere nella Mesopotamia antica, Rome-Bari, 1994, p. 7-37
24. Rappelons que la destruction du Bronze ancien IVA de Mardikh IIB1 correspond sans doute au niveau de Hama J6 (voir Matthiae, op. cit. [a. 2], p. 123) ; la céramique trouvée dans la maçonnerie du remplissage de la cella, si l'on se réfère toujours à la stratigraphie du centre du moyen Oronte, semble parallèle aux matériaux de Hama J5-4 : en particulier, en plus de la présence des très typiques gobelets peints en noir ou rouge et incisés avec pied à coupole, se signalent surtout les premières coupes à forme ouverte, quelquefois peintes, caractérisées par le bord mouluré, qui était une innovation jusque-là inconnue, et les coupes à bord renflé à l'extérieur, qui, au contraire, poursuivent une tradition bien documentée pour Mardikh IIB1 et Hama J6 : E. Fugmann, Hama. Fouilles et recherches de la Fondation Carlsberg 1931-1938. II, 1 : l'architecture des périodes pré- hellénistiques, Copenhague, 1958, p. 62-71, fig. 74-85
25. Dans cette troisième phase les coupes à bord mouluré deviennent très fréquentes et les typologies de gobelets peints trouvent une forte diffusion, qui se caractérise particulièrement par les dimensions assez variées ; on connaît au moins trois classes pour ces vases : les gobelets grands à corps fort renflé, souvent à peinture rouge, et à bouche qui tend à se fermer ; les gobelets moyens, très fréquents, à peinture noire dominante avec une grande variété de groupements de motifs décoratifs linéaires ; les petits gobelets, plus rares, à peinture noire ou rouge, qui peuvent avoir une décoration fort simplifiée, en raison aussi, bien sûr, de l'espace restreint. Cette période, qui présente aussi les bouteilles à décoration peinte à réseau et commence à fournir les premiers exemplaires des coupes ouvertes à bord dont la face externe est marquée par de minces incisions horizontales parallèles, correspond sans doute à Hama J3-2 : Fugmann, op. cit. (n. 33), p. 72-75, fig. 93-98
26. 3, p. 240
27. À ces mêmes années on doit attribuer l'érection du Palais archaïque inachevé dans le Secteur P nord de la ville basse septentrionale : P. Matthiae, « L'aire sacrée d'Ishtar à Ébla : résultats des fouilles de 1990-1992 », CRAI 1993, p. 638-640
28. Id., « Fouilles à Ébla en 1993-1994 : les palais de la ville basse nord », CRAI 1995, p. 659-673
29. Id., « Les fortifications d'Ébla paléo-syrienne : fouilles à Tell Mardikh (1995-1997) », CRAI 1998, p. 564-568
30. Id., « The Archaic Palace at Ebla : A Royal Building between Early Bronze Age IVB and Middle Bronze Age I », dans S Gitin, J.E. Wright et J.P. Dessel (éd.), Confronting the Past. Archaeological and Historical Essays on Ancient Israel in Honor of W.G. Dever, Winona Lake, 2006,p. 85-103
31. La datation autour de 2000 av. J.-C. pour la fin du Bronze ancien IVB de la Syrie du Nord, équivalent à 'Amuq J, a été proposée d'une façon explicite par R.J. et L.S. Braidwood, Excavations in the Plain of Antioch, L The Earlier Phases Assemblages. Phases A-J, Oriental Institute Publications LXI, Chicago, 1960, p. 521-523
32. avant cet ouvrage important, C F. A. Schaeffer, Stratigraphie comparée et chronologie de l'Asie occidentale (IIP et II' millénaires), Oxford, 1948, p. 109-110
33. avait déjà considéré qu'une datation vers 2000 av. J.-C pour la fin du niveau correspondant Hama J était à retenir sur la base d'une critique des évaluations, peu différentes, de H. Ingholt, Rapport préliminaire sur sept campagnes de fouilles à Hama en Syrie (1932-1938), Det Kgl. Danske Videnskabernes Selskab. Archaeolo-gisk-kunsthistoriske Meddelelser III, 1, Copenhague, 1940, p. 47-49
34. e dynastie d'Ur en Mésopotamie, et la même évaluation est retenue par P.M.M.G Akkermans et G.M. Schwartz, The Archaeology of Syria. From Complex Hunter-Gatherers to Early Urban Societies (ca. 16000-400 B.C.), Cambridge, 2003, p. 282-287
35. voir aussi R. Dolce, « Ebla after the "Fall" - Some Preliminary Considerations on the EB IVB City », Damas-zener Mitteilungen 13 (2001) (= Fs A. Abu Assaf), p. 11-28
36. La typologie classique à antes, en réalité, est typique des temples seulement en Langraum, comme le sont tous les temples jusqu'à présent découverts à Ébla, car, dans les temples de Syrie en Breitraum, les antes présents en façade ne sont pas la prolongation des murs périmétriques latéraux, comme c'est la règle dans les temples en Langraum, mais se détachent du mur de façade près de la porte centrale et assez loin des angles de la cella : c'est le cas du temple dit « Bau I » de Tell Halawa B au Bronze Ancien III et de la petite « Chapelle G3 » de l'Aire sacrée d'Ishtar sur la citadelle : F. Luth, « Tell Halawa B », dans W. Orthmann (éd.), Halawa 1980 bis 1986. Vorläufiger Bericht über die 4.-9. Grabungs-kampagne, Saarbrücker Beiträge zur Altertumskunde 52, Bonn, 1989, p. 87-101, fig. 63
37. e Rencontre assyriologique internationale, Prague July 1-51996, Prague, 1999, p. 215-232
38. Sur ce type de temple en Syrie, caractérisé par les antes émergeant en façade, voir les considérations récentes de P. Werner, Die Entwicklung der Sakralarchitektur in Nord-syrien und Südostkleinasien vom Neolithikum bis in das 1. Jt. v. Chr., Münchener Vorder-asiatische Studien XV, Munich-Vienne, 1994, p. 41-61, tandis que la thèse d'une origine étrangère de la typologie est présentée de façon synthétique par
39. B. Hrouda, «Die "Megaron"-Bauten in Vorderasien », Anatolia 14 (1979), p. 1-14
40. G Castel et al., « Rapport préliminaire sur les activités de la mission archéologique franco-syrienne dans la micro-région d'Al-Rawda (Shamiyeh) : deuxième et troisième campagnes (2003 et 2004) », Akkadica 126 (2005), p. 62-67, fig. 6a-b. Le temple d'al-Rawda est assez singulier par rapport au Temple du rocher d'Ébla : les dimensions internes de la cella sont proches de celles du sanctuaire éblaïte (longueur d'un peu plus de 8,50 m et largeur ca. 9,90 m selon le plan publié à la fig. 6a ; p. 64, la cella est longue de 9,90 m et large de 8,50 m : il s'agit clairement d'une coquille, car le temple est sans doute un Breitraum). Les murs péri-métriques sont en revanche beaucoup plus minces (1,15-1,20 m au lieu de 5,80-6,00 m). Étant donné que, comme le reconnaît d'une façon explicite C Castel, ibid., p. 60, l'important temple d'al-Rawda devrait être daté au Bronze ancien IVB et serait, donc, quelque peu plus récent que le Temple du rocher, il est bien possible que cet édifice, qui probablement se trouvait dans l'une des villes les plus importantes de ce royaume d'Ibal mentionné plusieurs fois dans les textes des Archives d'Ébla, ait suivi, en ce qui concerne la planimétrie, des canons bien affirmés à Ébla, mais qu'il n'avait pas, en ce qui concerne l'élévation, le caractère monumental que les architectes éblaïtes lui avaient attribué dans la grande ville septentrionale
41. A. Suleyman, « The Temples of Tell Kashkashok in the Third Millennium B.C », dans M. al-Maqdissi et al. (éd.), The Syrian Jezirah. Cultural Heritage and Interrelations, Documents d'archéologie syrienne 1, Damas, 2002, p. 321-322 et partie arabe p. 45-55
42. A. Moortgat, Tell Chuêra in Nordost-Syrien. Vorläufiger Bericht über die vierte Gra-bungskampagne 1963, Cologne-Opladen, 1965, p. 0-22
43. Id., Tell Chuêra in Nordost-Syrien. Vorläufiger Bericht über die fünfte Grabungskampagne 1964, Wiesbaden, 1967, p. 4-8, fig. 1-2, pl. II. Dans le « Steinbau III » de Tell Khuera, toutefois, on trouve, toujours en fondation, un mur en façade, qui semble fermer le vestibule, apparemment par une courtine. Si réellement sur cette fondation s'érigeait un mur plein, l'analogie avec le Temple du rocher d'Ébla serait fort réduite, mais on ne peut pas exclure que cette fondation ne fût autre chose que la ligne où pouvaient être posées des bases de colonnes, qui se seraient trouvées évidemment en correspondance avec la face des antes. Il est bien possible que même dans le Temple du rocher étaient présentes dans cette position des bases de colonnes, mais cette hypothèse ne pourra être vérifiée que l'année prochaine à la reprise de la fouille dans la région du vestibule
44. L'identification du « Steinbau III » comme temple a été récemment mise en doute, étant donné qu'il aurait pu jouer plutôt le rôle d'une sorte de propylée d'un quartier sacré : W. Orthmann, « L'architecture religieuse de Tell Chuêra », Akkadica 69 (1990), p. 1-18
45. Id., « Zu den monumentalen Steinbauten von Tell Chuêra », dans P. Mat-thiae et al (éd.), Resurrecting the Past A Joint Tribute to A. Bounni, Istanbul, 1990, p. 249-259
46. L'important « Bâtiment blanc » de Tel Yarmouth a été publié par P. de Miroschedji, Yarmouth 1. Rapport sur les trois premières campagnes de fouilles à Tel Yarmouth (Israël) (1980-1982), Paris, 1988, p. 35-41, fig. 2, pl. 8, 10
47. Le Temple J4 (correspondant au niveau XVIII de la séquence de la Mission de Chicago), assez extraordinaire, provenant des nouvelles fouilles de Mégiddo, qui aurait eu une largeur externe d'environ 50 m et une largeur de la cella (« temple-hall ») d'environ 30 x 9 m de profondeur, est publié d'une façon préliminaire par I. Finkelstein et D. Ussishkin, « Two Notes on Early Bronze Age Megiddo », dans A. M. Maeir et P. de Miroschedji (éd.), « I Will Speak the Riddles of Ancient Times ». Archaeological and Historical Studies in Honor of A. Mazar, I, Winona Lake, 2006, p. 7-23. Ce temple, qui aurait des comparaisons seulement partielles avec les temples de 'Ay, de Tel Yarmouth et, évidemment, des couches successives de Mégiddo, particulièrement dans les étranges magasins allongés postérieurs, est daté du Bronze ancien IB par les fouilleurs, mais il n'est pas à exclure une datation au Bronze ancien II : sur les problèmes de la typologie et de la chronologie de ce nouveau temple de Mégiddo, voir maintenant M. Sala, L'architettura sacra della Palestina nell'età del Bronzo Antico I-III, Contributi e Materiali di Archeologia Orientale XII, Rome [sous presse]
48. Id., Tell Chuēra in Nordost-Syrien. Vorläufiger Bericht über die dritte Grabungskampagne 1960, Cologne-Opladen 1962, p. 8-14, fig. 11, pl. II (« Nordtempel »), III (« Aussenbau »)
49. W. Orthmann et J.-W. Meyer, « Die Ausgrabungen in den Planquadraten L und M », dans Orthmann (éd.), op. cit. (n. 40), p. 64-66, fig. 34-36, pl. 10
50. e millénaire av. J.-C), Actes du colloque tenu à l'Université Laval (Québec) du 5 au 6 mai 1997, Québec-Lyon, 1998, p. 297-300, fig. 3. En ce qui concerne les autres temples d'Ébla monocellulaires - le Temple B, le Temple N et le Temple P2 -, Us étaient certainement tous des temples à antes en Lan-graum : Matthiae, op. cit. (n. 2), p. 153-155, fig. 31,33, pl. 103-106
51. Id., « A New Monumental Temple of Middle Bronze II at Ebla and the Unity of the Architectural Tradition of Syria-Palestine », Annales Archéologiques Arabes Syriennes 40 (1990), p. 111-121
52. Le temple du niveau VII d'Alalakh paraît avoir eu un vestibule étrangement plus large que la cella, qui mesurait environ 1140 m de largeur et 9,65 m de longueur, avec des proportions pareilles à celles du plus ancien Temple du rocher, tandis que les murs périmé-triques, assez épais, avec leur largeur maximum de 4,00 m, étaient loin de la mesure des structures du nouveau temple d'Ébla : C.L.Woolley, Alalakh. An Account of the Excavations in the Hatay, 1937-1949, Reports of the Research Committee of the Society of Antiquaries of London XVIII, Oxford 1955, p. 59-65, fig. 35, pl. Xa
53. Pour le Temple de Hadad de la citadelle d'Alep voir en général K. Kohlmeyer, Der Tempel des Wettergottes von Aleppo, Gerda Henkel Vorlesungen, Munster, 2000
54. e siècle av. J.-C. est résumé par W.O. Dever, « Monumental Architecture in Ancient Israel in the Period of the United Monarchy », dans T. Ishida (éd.), Studies in the Period of David and Solomon anf Other Essays. Papers read at the International Symposium for Biblical Studies, Tokyo, 5-7 December, 1979, Winona Lake, 1982, p. 269-306
55. Parmi la vaste bibliographie récente sur le problème de la chronologie et de l'historicité de Salomon et de ses entreprises architecturales, voir entre autre : I. Finkel-stein, « The Archaeology of the United Monarchy : An Alternative View », Levant 28 (1996), p. 177-187
56. G.N. Knoppers, « The Vanishing Solomon : The Disappearance of the United Monarchy from Recent Histories of Ancient Israel », Journal of Biblical Literature 116 (1997), p. 19-44
57. L.K. Handy (éd.), The Age of Solomon : Scholarship at the Turn of the Millennium, Leyde, 1997
58. P. Matthiae, « Una nota sul Tempio di Salomone e la cultura archi-tettonica neosiriana », dans M.G. Amadasi, M. Liverani et P. Matthiae (éd.), Da Pyrgi a Mozia. Studi sull'archeologia del Mediterraneo in memoria di A. Ciasca (= Vicino Oriente, Quademi 3), Rome, 2002, p. 339-344
59. R. Hendel, « The Archaeology of Memory : King Solomon, Chronology, and Biblical Representation », dans Gitin, Wright et Dessel (éd.), op. cit. (n. 35), p. 219-230
60. Id., « Données épigraphiques éblaïtes et productions artistiques », Revue d'assy-riologie 64 (1990), p. 101-105
61. P. Fronzaroli, « À propos de quelques mots éblaïtes de l'orfèvrerie », dans Ö. Tunca et D. Deheselle (éd.), Tablettes et images au pays de Sumer et d'Akkad. Mélanges offerts à M. H. Limet, Liège, 1996, p. 51-68
62. P. Matthiae, « High Old Syrian Royal Statuary from Ebla », dans B. Hrouda, S. Kroll, P. Z. Spanos (éd.). Von Uruk nach Tuttul. Eine Festschrift für Eva Strommenger. Studien und Aufsätze von Kollegen und Fremden (= Münchener Vorderasiatische Studien 12), Munich, 1992, p. 111-128
63. Id., « Nouveaux témoignages de sculpture paléosyrienne du grand sanctuaire d'Ishtar à Ébla », H. Gasche et B. Hrouda (éd.), Collectanea Orientalia. Histoire, arts de l'espace et industrie de la terre. Études offertes en hommage à Agnès Spycket, Civilisations du Proche-Orient. Série I. Archéologie et Environnement 3, Neuchâtel, 1996, p. 199-204
64. Id., « Old Syrian Statuary and Carved Basins from Ebla : New Documents and Interpretations », Subartu 17 (2006) (= Études en l'honneur de Jean-Claude Margueron), p. 449-467
65. La seule comparaison pour ce type de figurines fort sommaires en terre crue rou-geâtre, trouvées dans une grande quantité et souvent en mauvaises conditions de conservation en raison de la fragilité du matériel, paraît être la figurine féminine découverte durant la septième campagne de Tell Khuera dans un élargissement du chantier du « Kleiner Anten-Tempel », niveau 5 : A. Mcortgat et U. Moortgat-Correns, Tell Chuêra in Nordost-Syrien. Vorläufiger Bericht über die siebente Grabungskampagne 1974, Berlin, 1976, p. 24, fig. 8, où on affirme qu'il s'agit d'un type jusqu'alors inconnu
66. P. Matthiae, « L'aire sacrée d'Ishtar à Ébla : résultats des fouilles de 1990-1992 », CRAl 1993, p. 65.661, fig. 22-25
67. N. Marchetti et L. Nigro, « Otitic Activities in the Sacred Area of Ishtar during the Old Syrian Period : the Favissae F.5238 and F.5327 », Journal of Cuneiform Studies 49 (1997), p. 1-44
68. lid., « The Favissa F.5238 in the Sacred Area of Ishtar and the Transition from the Middle Bronze I to the Middle Bronze II at Ebla », dans M. Lebeau et al. (éd.), Languages and Cultures in Contact at the Croassroads of Civilizations in the Syro-Mesopotamian Realm. Actes de la 42' Rencontre assyriologique internationale, Leuven, 3-7 juillet 1995, Orientalia Lovaniensia Analecta 96, Leuven, 1999, p. 245-287
69. N. Marchetti et L. Nigro, « A Third Favissa in the Sacred Area of Ishtar and the Transition from Middle Bronze II to Late Bronze I at Ebla », P. de Miroschedji et al. (éd.), Proceedings of the 3rd International Congress on the Archaeology of the Ancient Near East, Paris April 2002, Winona Lake [sous presse]
70. M. Weinfeld, « "Rider of the Clouds" and "Gatherer of the Clouds" », Journal of the Ancient Near Eastern Society of Columbia University 5 (Festschrift T. H. Gaster) (1973), p. 421-426
71. N. Wyatt, «Baal's Boars», Ugarit-Forschungen 19 (1987), p. 391-398
72. M.C. A.Korpel, A Rift in the Clouds. Ugaritic and Hebrew Descriptions of the Divine, Uga-ritisch-Biblische Literatur 8, Munster, 1990
73. N. Wyatt, « The Titles of the Ugaritic Storm-God », Ugarit-Forschungen 24 (1992), p. 403-424
74. En particulier, on peut rappeler dans l'ugaritique « Cycle de Ba'al » les paroles adressées par Mot au même Hadad dans KTU 1.5 I 1-3 (= CTA 5.1. 1-3), où l'ennemi mythique vaincu par Ba'al est désigné « serpent fuyard », « serpent tortueux », « celui qui encercle, aux sept têtes » (cette dernière épithète est traduite par quelques commentateurs par un nom propre, Shaliyat, ou bien par « tyran », mais la traduction qui fait allusion une troisième fois à la nature serpentine de l'être mythique semble préférable, comme l'a soutenu encore récemment D. Pardee, « West Semitic Canonical Compositions », dans W.W. Hallo (éd.). The Context of Scripture, 1, Canonical Compositions of the Biblical World, Leyde, 1997, p. 265
75. A. Caquot, M. Sznycer et A. Herdner, Textes ougaritiques, I, Mythes et légendes, Paris, 1974, p. 239
76. N. Wyatt, Religious Texts from Ugarit. The World of llimilku and His Colleagues, Sheffield, 1998, p. 115
77. voir aussi T. Fenton, « Baal au foudre : of Snakes and Mountains, Myth and Message », dans N. Wyatt, W.G.E. Watson et J.B. Lloyd (éd.), Ugarit, Religion and Culture, Ugaritisch-Biblische Litaratur 13, Munster, 19%, p. 49-54
78. Sur les rapports avec une série d'importants passages bibliques voir, entre autre, J. Day, God's Conflict with the Dragon and the Sea. Echoes of a Canaanite Myth in the Old Testament, Cambridge, 1985
79. N. Wyatt, « Arms and the King. The Earliest Allusion to the Chaoskampf Motif and Their Implications for the Interpretation of the Ugaritic and Biblical Traditions », M. Dietrich et I. Kottsieper (éd.), « Und Mose schrieb dieses Lied auf». Studien turn Alten Testament und turn Alten Orient. Festschrift für O. Loretz, Alter Orient und Altes Testament 250, Munster, 1998, p. 933-882
80. Dans son ample analyse des iconographies du dieu de la tempête au Proche-Orient ancien A.R.W. Green, The Storm-God in the Ancient Near East, Biblical and Judaic Studies from the University of California, San Diego 8, Winona Lake, 2003, p. 155-160 a correctement noté que, dans les plus anciennes images du dieu en Syrie dans la glyptique du Bronze moyen I, il triomphe sur le serpent
81. Pour la mention dans les textes des archives d'Ébla de la lutte mythique de Hadad avec le serpent voir P. Fronzaroli, « Les combats de Hadda dans les textes d'Ébla », M.A.R.1. 8 (1997), p. 283-290
82. P. Matthiae, « Ishtar of Ebla and Hadad of Aleppo : Notes on Terminology, Politics and Religion of Old Syrian Ebla », Semitic and Assyriological Studies Presented to P. Fronzaroli, Wiesbaden, 2003, p. 381-402
83. P. Matthiae, « Sulî'identità degli dèi titolari dei templi paleosiriani di Ebla », Contri-buti e Material! di Archeologia Orientale 1 (1986), p. 335-362
84. Id., « Due frammenti di un nuovo bacino scolpito dal Tempio P2 di Ebla », dans M. G. Picozzi et E Carinci (éd.), Studi in memoria di L. Guerrini = Studi Miscellanei 30 (1996), p. 3-12
85. e millénaire, Alter Orient und Altes Testament 245, Munster, 1997, p. 52-54,214-217 et 245-248
86. M. Bonechi, Répertoire géographique des textes cunéiformes, 12/1. I nomi geografici dei testi di Ebla, Wiesbaden, 1993, p. 280-282
87. La divinité plus souvent mentionnée en relation avec SA.ZA est Adabal, pour lequel il faut voir à présent l'étude de P. Xella, « The Eblaite God Nidabal », dans Dietrich et Kottsieper (éd.), op. cit. (n. 57), p. 883-895
88. I J. Gelb, « The Inscription of Jibbit-Lim, King of Ebla », Studia Orientalia 55 (1984), p. 213-229. comme on l'a dit supra (n. 39), des indices forts font supposer qu'au-dessous du Temple d'Ishtar de la citadelle du Bronze moyen I-II (Aire D) avait été bâti un temple plus ancien, certainement du Bronze ancien IVB, mais qui peut remonter aussi au Bronze ancien IVA, dans sa première phase, qui était très probablement exactement ce temple de Kura souvent mentionné dans les textes des Archives
89. A. Archi, « Divinités sémitiques et divinités de substrat : le cas d'Išbara et d'Ištar à Ébla », M.A.R.I. 7 (1993), p. 71-78
90. P. Fronzaroli, Archivi Reali di Ebla. Testi, XI, Testi rituali della regalità, Rome, 1993, p. 3-4 et 53-54