Towards a transnational nationalism. Nation, nationalism and territory redefined;Vers un nationalisme transnational: Redéfinir la nation, le nationalisme et le territoire

Revue Francaise de Science Politique

Volumn 56, Issue 4, 2006, Pages 533-553

  Kastoryano, Riva ^a  

^a Centre National de la Recherche Scientifique   (France)

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EID: 43249172885     PISSN: 00352950     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3917/rfsp.564.0533     Document Type: Article

References (57)

1. e trimestre 1991, p. 1-21.
2. Cara Feys, « Towards a New Paradigm of the Nation. The Case of the Roma », Journal of Public and International Affairs, 8, printemps, 1997, p. 1-19.
3. L'Union européenne soutient les populations Rom en Europe centrale et orientale, où ils représentent 5 % de la population, en mettant en place des dispositifs et des programmes pour améliorer leur situation.
4. Otto Bauer, La question des nationalités et la social-démocratie, Montréal, Guérin Littérature/Paris, Arcantère, 1987, t. 2, p. 338.
5. Il est impossible ici de citer tous les travaux et théories sur le nationalisme. Nous nous contenterons de nous référer aux débats relatifs aux fondements des sentiments dits nationalistes, leur fonction dans la formation des états nations ou dans la mobilisation dans cette voie.
6. Anthony D. Smith, The Ethnic Origins of Nations, Oxford, Blackwell, 1986.
7. Walter Connor, Ethnonationalism. The Quest for Understanding, Princeton, Princeton University Press, 1994, p. 67-89.
8. Cf. notamment John Breuilly, Nationalism and the State, Chicago, The University of Chicago Press, 1982.
9. e éd., 1993.
10. Ernest Gellner, Nation and Nationalism, Ithaca, Cornell University Press, 1983.
11. Thomas W. Pogge, « The Bounds of Nationalism », dans Jocelyne Couture, Kai Nielsen, Michel Seymour (eds), Rethinking Nationalism, Calgary, University of Calgary Press, 1998, p. 463-504.
12. R. X. Ware, « Nations and Social Complexity », dans ibid., p. 133-158.
13. Benedict Anderson, « Mapping the Nation », dans Gopal Balakrishnan (ed.), Mapping the Nation, Londres, Verso, 1998, p. 1-16.
14. Cf. John Breuilly, op. cit.
15. Benedict Anderson, « Long Distance Nationalism », dans The Spectre of Comparisons. Nationalism, Southeast Asia and the World, Londres, Verso, 1998, p. 58-74.
16. En référence à l'article de Benedict Anderson, « Long Distance Nationalism », ibid.
17. Nina Glick Schiller, Georges Eugene Fouron, Georges Woke Up Laughing. Long Distance Nationalism and the Search for Home, Durham NC, Duke University Press, 2001, en particulier le chap. 2.
18. Ernest Gellner, op. cit., p. 88-110.
19. Cf. Hugh Seton-Watson, Nations and States. An Inquiry into the Origins of Nations and the Politics of Nationalism, Boulder Colorado, Westview Press, 1977 ; cf. plus particulièrement le chap. 10 : « Diaspora Nations », p. 383-417.
20. John A. Armstrong, « Mobilized and Proletarian Diaspora », American Political Science Review, 50 (2), juin 1976, p. 393-408.
21. Pour une analyse complète du concept, cf. les travaux de Stéphane Dufoix, notamment « Notion, concept ou slogan : qu'y a-t-il sous le terme de diaspora ? », communication au colloque « 2000 ans de diaspora », Poitiers, février 2002. Cf. aussi Stéphane Dufoix, Les diasporas, Paris, PUF, 2003 (Que sais-je ?).
22. L'usage du terme en hébreu renvoie précisément au concept d'exil (galuth) dans Sté- phane Dufoix, Les diasporas, ibid.
23. William Saffran, « Diasporas in Modern Societies : Myths of Homeland and Return », Diaspora, 1 (1), printemps 1991, p. 83-99.
24. Mitchell Cohen, Zion and State. Nation, Class and the Shaping of Modern Israel, New York, Columbia University Press, 1987, p. 46.
25. Cf. Lamia Radi, « La crise de la territorialisation du nationalisme diasporique palestinien : une gouvernance transnationale inachevée », dans Alain Dieckhoff, Riva Kastoryano (dir.), Nationalismes en mutation en Méditerranée orientale, Paris, CNRS éditions, 2002, p. 197- 226 ; cf. aussi Bassma Kodmani-Darwish, La diaspora palestinienne, Paris, PUF, 1997.
26. Riva Kastoryano, « Le nationalisme transnational turc ou redéfinition du nationalisme turc par des "Turcs de l'extérieur" », dans Alain Dieckhoff, Riva Kastoryano, ibid., p. 249-266.
27. Reinhart Kosellek, L'expérience de l'histoire, Paris, Gallimard/Seuil, 1997, p. 206.
28. Expression utilisée par Otto Bauer, en référence aux minorités nationales qui, pour lui, étaient des « îlots linguistiques » se trouvant dans des « zones de peuplement compactes » ; Otto Bauer, op. cit., p. 338
29. Cf. Lettre de la Fondation Schumann, 135, 22 septembre 2003 (reprenant l'article de MTI, Gazeta Wyborcza, 18 septembre 2003).
30. Les Kurdes (repérables uniquement par l'autodéfinition) représentent approximativement 30 % de l'immigration turque, répartis de façon proportionnelle dans différents pays européens.
31. Riva Kastoryano, « Le nationalisme transnational turc... », cité.
32. Les revendications accompagnent un nationalisme territorial et/ou régional en référence à un état en s'appuyant sur les principes des droits de l'homme et des droits de minorité, nationalisme légitimé et soutenu par des institutions européennes. Elles trouvent une justification dans la Charte européenne des langues régionales, en référence aux « langues dépourvues de territoire », qui encourage les actions nationalistes des minorités. Cf. Riva Kastoryano, « Le nationalisme transnational turc... », ibid. ; cf. aussi Michael Mandelbaum, The New European Diasporas. National Minorities and Conflict in Eastern Europe, New York, Council on Foreign Relations Press, 2000.
33. à propos de l'intervention de l'état dans l'immigration, cf. l'article récent de Peggy Levitt et Rafael de La Dehesa, « Transnational Migration and the Redefinition of the State : Variations and Explanations », Ethnic and Racial Studies, 26 (4), juillet 2003, p. 587-611.
34. Riva Kastoryano, « Le nationalisme transnational turc... », cité.
35. Cf. aussi Charles King, Neil J. Melvin, « Diasporas Politics : Ethnic Linkages, Foreign Policy, and Security in Eurasia », International Security, 24 (3), hiver 1999, p. 108-138.
36. Pierre Birnbaum, Sur la corde raide. Parcours juifs entre exil et citoyenneté, Paris, Flammarion, 2002, chap. 7 et 8 ; pour les extraits cités, p. 151-152.
37. Cette relation dite triangulaire est aussi analysée par R. Brubaker dans son étude des minorités nationales. L'auteur établit un axe entre la communauté de minorité, l'état de résidence et l'external homeland, l'état de référence qui partage les mêmes traits culturels que la minorité (Roger Brubaker, Nationalism Reframed. Nationhood and the National Question in the New Europe, Cambridge, Cambridge University Press, 1996, p. 60) ; de son côté, S. Vertovec utilise la même expression pour exprimer la multiplicité des identités en diaspora et les relations entre la collectivité nationale, le groupe et l'état d'origine ; cf. Steven Vertovec, « Religion in Migration, Diasporas and Transnationalism », dans Vancouver Center of Excellence, Research on Immigration and Integration in the Metropolis, mars 2002 (University of British Columbia, Working paper series no 02/07).
38. Micheline Labelle, Franklin Midy, « Re-reading Citizenship and the Transnational Practices of Immigrants », Journal of Ethnic and Migration Studies, 25 (2), 1999, p. 213-232.
39. Cf. Aihwa Ong, Flexible Citizenship. The Cultural Logics of Transnationality, Durham NC, Duke University Press, 1999.
40. Peggy Levitt, The Transnational Villagers, Berkeley, The University of California Press, 2001.
41. Nina Glick Schiller, Georges Eugene Fouron, op. cit.
42. Aihwa Ong, op. cit., plus particulièrement le chap. 8.
43. John A. Armstrong, art. cité.
44. Riva Kastoryano, La France, l'Allemagne et leurs immigrés. Négocier l'identité, Paris, Armand Colin, 1997.
45. Argument que défend avec force Samy Cohen dans son ouvrage La résistance des états (Paris, Seuil, 2003), notamment en référence aux influences des institutions supranationales.
46. Dean E. Robinson, Black Nationalism in American Politics and Thought, New York, Cambridge University Press, 2002.
47. Yen Le Espiritu, Asian-American Pan-Ethnicity. Bridging Institutions and Identities, Philadelphia, Temple University Press, 1992.
48. Yen Le Espiritu, ibid.
49. De même pour les populations unifiées par la langue - espagnole -, mais de nationalités et de « races » différentes, se définit une identité latino en réaction aux politiques dites ethniques, mais aussi en fonction de leurs propres motivations culturelles et politiques, à savoir une résistance à l'assimilation, des relations affectives avec les pays d'origine et une nouvelle conception de « communauté politique » qui relie plusieurs espaces : cf. notamment Michael Jones-Correa, Between Two Nations. The Political Predicament of Latinos in New York City, Ithaca NY, Cornell University Press, 1998.
50. Typologie élaborée par Chaim Gans, dans The Limits of Nationalism, Cambridge, Cambridge University Press, 2003, chap. 1.
51. Olivier Roy, L'islam mondialisé, Paris, Seuil, 2002.
52. Ernest Gellner, op. cit., p. 83.
53. M. Williams développe plutôt le concept de citoyenneté morale non territoriale. Cf. Melissa Williams, Non-Territorial Boundaries of Citizenship : The Function of Self-Rule and Self-Protection, communication présentée à la conférence « Identities, Affiliations and Allegiances », Yale University, 3-5 octobre 2003.
54. Yves Lacoste, « Les territoires de la nation », art. cité, p. 18.
55. Cf. Michael Hechter, Containing Nationalism, Oxford, Oxford University Press, 2000, p. 18-19.
56. à propos de l'islam sur le réseau Internet, cf. les travaux d'Olivier Roy.
57. Les concepts et les arguments développés dans cet article ont paru pour la première fois sous le titre de « The Reach of Transnationalism », dans , et repris de façon plus approfondie dans Eric Hershberg, Kevin W. Moore (eds), Critical Views of September 11 : Analysis from Around the World, New York, Free Press, 2002, p. 209-224.