L'engagement des citoyens: Une alternative pour le renouvellement des relations entre les Autochtones et les non-Autochtones

Canadian Public Administration

Volumn 46, Issue 1, 2003, Pages 76-102

  Bouchard, Pier ^a   Vézina, Sylvain ^a  

^a UNIVERSITÉ DE MONCTON   (Canada)

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EID: 0141532102     PISSN: 00084840     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.1111/j.1754-7121.2003.tb01580.x     Document Type: Article

References (72)

1. Parmi les nombreux travaux ayant contribué à cette réflexion, soulignons ceux de D. Osborne, J. Gaebler, Reinventing Government (Reading: Addison-Wesley, 1992); R.A.W. Rhodes « The New Governance: Governing Without Government » Political Studies 44, 1996, pp. 652-67; B.G. Peters et D.J. Savoie, Les nouveaux défis de la gouvernance (Sainte-Foy: PUL, 1995); Réformer le secteur public: où en sommes-nous? (Sainte-Foy: PUL, 1998); G. Stoker, « Governance as Theory: Five Propositions, » International Social Science Journal 155, 1998, pp. 17-28 et G. Paquet, « Innovations en gouvernance au Canada » Optimum 29, no 2/3, 1999, pp. 80-90.
2. Parmi les nombreux travaux ayant contribué à cette réflexion, soulignons ceux de D. Osborne, J. Gaebler, Reinventing Government (Reading: Addison-Wesley, 1992); R.A.W. Rhodes « The New Governance: Governing Without Government » Political Studies 44, 1996, pp. 652-67; B.G. Peters et D.J. Savoie, Les nouveaux défis de la gouvernance (Sainte-Foy: PUL, 1995); Réformer le secteur public: où en sommes-nous? (Sainte-Foy: PUL, 1998); G. Stoker, « Governance as Theory: Five Propositions, » International Social Science Journal 155, 1998, pp. 17-28 et G. Paquet, « Innovations en gouvernance au Canada » Optimum 29, no 2/3, 1999, pp. 80-90.
3. Parmi les nombreux travaux ayant contribué à cette réflexion, soulignons ceux de D. Osborne, J. Gaebler, Reinventing Government (Reading: Addison-Wesley, 1992); R.A.W. Rhodes « The New Governance: Governing Without Government » Political Studies 44, 1996, pp. 652-67; B.G. Peters et D.J. Savoie, Les nouveaux défis de la gouvernance (Sainte-Foy: PUL, 1995); Réformer le secteur public: où en sommes-nous? (Sainte-Foy: PUL, 1998); G. Stoker, « Governance as Theory: Five Propositions, » International Social Science Journal 155, 1998, pp. 17-28 et G. Paquet, « Innovations en gouvernance au Canada » Optimum 29, no 2/3, 1999, pp. 80-90.
4. Parmi les nombreux travaux ayant contribué à cette réflexion, soulignons ceux de D. Osborne, J. Gaebler, Reinventing Government (Reading: Addison-Wesley, 1992); R.A.W. Rhodes « The New Governance: Governing Without Government » Political Studies 44, 1996, pp. 652-67; B.G. Peters et D.J. Savoie, Les nouveaux défis de la gouvernance (Sainte-Foy: PUL, 1995); Réformer le secteur public: où en sommes-nous? (Sainte-Foy: PUL, 1998); G. Stoker, « Governance as Theory: Five Propositions, » International Social Science Journal 155, 1998, pp. 17-28 et G. Paquet, « Innovations en gouvernance au Canada » Optimum 29, no 2/3, 1999, pp. 80-90.
5. Parmi les nombreux travaux ayant contribué à cette réflexion, soulignons ceux de D. Osborne, J. Gaebler, Reinventing Government (Reading: Addison-Wesley, 1992); R.A.W. Rhodes « The New Governance: Governing Without Government » Political Studies 44, 1996, pp. 652-67; B.G. Peters et D.J. Savoie, Les nouveaux défis de la gouvernance (Sainte-Foy: PUL, 1995); Réformer le secteur public: où en sommes-nous? (Sainte-Foy: PUL, 1998); G. Stoker, « Governance as Theory: Five Propositions, » International Social Science Journal 155, 1998, pp. 17-28 et G. Paquet, « Innovations en gouvernance au Canada » Optimum 29, no 2/3, 1999, pp. 80-90.
6. Parmi les nombreux travaux ayant contribué à cette réflexion, soulignons ceux de D. Osborne, J. Gaebler, Reinventing Government (Reading: Addison-Wesley, 1992); R.A.W. Rhodes « The New Governance: Governing Without Government » Political Studies 44, 1996, pp. 652-67; B.G. Peters et D.J. Savoie, Les nouveaux défis de la gouvernance (Sainte-Foy: PUL, 1995); Réformer le secteur public: où en sommes-nous? (Sainte-Foy: PUL, 1998); G. Stoker, « Governance as Theory: Five Propositions, » International Social Science Journal 155, 1998, pp. 17-28 et G. Paquet, « Innovations en gouvernance au Canada » Optimum 29, no 2/3, 1999, pp. 80-90.
7. Pour plus de détails sur les techniques d'apprentissage en équipe et les conditions d'établissement d'un dialogue, voir: P. Stoyko, Le périple de l'apprentissage: le cap sur l'excellence, table ronde du Centre canadien de gestion sur l'organisation apprenante (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2001); W. Isaacs, Dialogue and the Art of Thinking Together (New York: Currency, 1999); Voir également sur l'organisation apprenante: P. Aucoin « La fonction publique comme organisation apprenante: Maintenir le mouvement de réforme dans la fonction publique », dans La modernisation de la gouvernance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000); J. Bourgon, « La fonction publique: une organisation apprenante d'un océan à l'autre », Centre canadien de gestion, discours prononcé à Charlottetown, 15 mars 2000; P. Senge, La cinquième discipline (Paris: First, 1991).
8. Pour plus de détails sur les techniques d'apprentissage en équipe et les conditions d'établissement d'un dialogue, voir: P. Stoyko, Le périple de l'apprentissage: le cap sur l'excellence, table ronde du Centre canadien de gestion sur l'organisation apprenante (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2001); W. Isaacs, Dialogue and the Art of Thinking Together (New York: Currency, 1999); Voir également sur l'organisation apprenante: P. Aucoin « La fonction publique comme organisation apprenante: Maintenir le mouvement de réforme dans la fonction publique », dans La modernisation de la gouvernance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000); J. Bourgon, « La fonction publique: une organisation apprenante d'un océan à l'autre », Centre canadien de gestion, discours prononcé à Charlottetown, 15 mars 2000; P. Senge, La cinquième discipline (Paris: First, 1991).
9. Pour plus de détails sur les techniques d'apprentissage en équipe et les conditions d'établissement d'un dialogue, voir: P. Stoyko, Le périple de l'apprentissage: le cap sur l'excellence, table ronde du Centre canadien de gestion sur l'organisation apprenante (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2001); W. Isaacs, Dialogue and the Art of Thinking Together (New York: Currency, 1999); Voir également sur l'organisation apprenante: P. Aucoin « La fonction publique comme organisation apprenante: Maintenir le mouvement de réforme dans la fonction publique », dans La modernisation de la gouvernance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000); J. Bourgon, « La fonction publique: une organisation apprenante d'un océan à l'autre », Centre canadien de gestion, discours prononcé à Charlottetown, 15 mars 2000; P. Senge, La cinquième discipline (Paris: First, 1991).
10. Pour plus de détails sur les techniques d'apprentissage en équipe et les conditions d'établissement d'un dialogue, voir: P. Stoyko, Le périple de l'apprentissage: le cap sur l'excellence, table ronde du Centre canadien de gestion sur l'organisation apprenante (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2001); W. Isaacs, Dialogue and the Art of Thinking Together (New York: Currency, 1999); Voir également sur l'organisation apprenante: P. Aucoin « La fonction publique comme organisation apprenante: Maintenir le mouvement de réforme dans la fonction publique », dans La modernisation de la gouvernance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000); J. Bourgon, « La fonction publique: une organisation apprenante d'un océan à l'autre », Centre canadien de gestion, discours prononcé à Charlottetown, 15 mars 2000; P. Senge, La cinquième discipline (Paris: First, 1991).
11. Pour plus de détails sur les techniques d'apprentissage en équipe et les conditions d'établissement d'un dialogue, voir: P. Stoyko, Le périple de l'apprentissage: le cap sur l'excellence, table ronde du Centre canadien de gestion sur l'organisation apprenante (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2001); W. Isaacs, Dialogue and the Art of Thinking Together (New York: Currency, 1999); Voir également sur l'organisation apprenante: P. Aucoin « La fonction publique comme organisation apprenante: Maintenir le mouvement de réforme dans la fonction publique », dans La modernisation de la gouvernance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000); J. Bourgon, « La fonction publique: une organisation apprenante d'un océan à l'autre », Centre canadien de gestion, discours prononcé à Charlottetown, 15 mars 2000; P. Senge, La cinquième discipline (Paris: First, 1991).
12. Au point de départ, cet exercice s'inscrivait dans le cadre d'un programme d'apprentissage initié par le Réseau du leadership et l'Université de Moncton. Pour mener à bien sa recherche, l'équipe a bénéficié d'un appui financier de différents partenaires: Réseau du leadership, Conseil et vérification du Canada et le Centre canadien de gestion.
13. Centre canadien de gestion, « Document de travail sur l'engagement des citoyens », inédit, R. Hubbard « Vers une saine gouvernance: la réforme réinventée », Rapport de recherche au Bureau du Conseil privé, gouvernement du Canada, 2000; J. Maxwell « Citizen Engagement: A New Challenge for Governments », Canadian Policy Research Networks, 1997; K. O'Hara « Renforcer l'union sociale: les prochaines étapes », Reflexion, Réseau canadien de recherche en politiques publiques 2, 1997, pp. 1-20; M. Wyman, D. Schulman, L. Ham, « Learning to Engage: Experiences with Civic Engagement in Canada », Canadian Policy Research Networks, 2000.
14. Centre canadien de gestion, « Document de travail sur l'engagement des citoyens », inédit, R. Hubbard « Vers une saine gouvernance: la réforme réinventée », Rapport de recherche au Bureau du Conseil privé, gouvernement du Canada, 2000; J. Maxwell « Citizen Engagement: A New Challenge for Governments », Canadian Policy Research Networks, 1997; K. O'Hara « Renforcer l'union sociale: les prochaines étapes », Reflexion, Réseau canadien de recherche en politiques publiques 2, 1997, pp. 1-20; M. Wyman, D. Schulman, L. Ham, « Learning to Engage: Experiences with Civic Engagement in Canada », Canadian Policy Research Networks, 2000.
15. Centre canadien de gestion, « Document de travail sur l'engagement des citoyens », inédit, R. Hubbard « Vers une saine gouvernance: la réforme réinventée », Rapport de recherche au Bureau du Conseil privé, gouvernement du Canada, 2000; J. Maxwell « Citizen Engagement: A New Challenge for Governments », Canadian Policy Research Networks, 1997; K. O'Hara « Renforcer l'union sociale: les prochaines étapes », Reflexion, Réseau canadien de recherche en politiques publiques 2, 1997, pp. 1-20; M. Wyman, D. Schulman, L. Ham, « Learning to Engage: Experiences with Civic Engagement in Canada », Canadian Policy Research Networks, 2000.
16. Centre canadien de gestion, « Document de travail sur l'engagement des citoyens », inédit, R. Hubbard « Vers une saine gouvernance: la réforme réinventée », Rapport de recherche au Bureau du Conseil privé, gouvernement du Canada, 2000; J. Maxwell « Citizen Engagement: A New Challenge for Governments », Canadian Policy Research Networks, 1997; K. O'Hara « Renforcer l'union sociale: les prochaines étapes », Reflexion, Réseau canadien de recherche en politiques publiques 2, 1997, pp. 1-20; M. Wyman, D. Schulman, L. Ham, « Learning to Engage: Experiences with Civic Engagement in Canada », Canadian Policy Research Networks, 2000.
17. Centre canadien de gestion, « Document de travail sur l'engagement des citoyens », inédit, R. Hubbard « Vers une saine gouvernance: la réforme réinventée », Rapport de recherche au Bureau du Conseil privé, gouvernement du Canada, 2000; J. Maxwell « Citizen Engagement: A New Challenge for Governments », Canadian Policy Research Networks, 1997; K. O'Hara « Renforcer l'union sociale: les prochaines étapes », Reflexion, Réseau canadien de recherche en politiques publiques 2, 1997, pp. 1-20; M. Wyman, D. Schulman, L. Ham, « Learning to Engage: Experiences with Civic Engagement in Canada », Canadian Policy Research Networks, 2000.
18. Centre canadien de gestion, inédit, op. cit.
19. Rappelons brièvement le contenu de ces deux activités: - Une journée de réflexion sur la réserve de Bouctouche qui visait à élargir l'échange en invitant d'autres citoyens autochtones (micmacs et malécites) et non-autochtones. Le cercle de la parole, animé par un intervenant autochtone, a permis aux participants d'échanger sur différents thèmes: histoire, préoccupations actuelles, enjeux de la région, rapprochement entre les communautés et défis. - Un forum de discussion au cours duquel 21 intervenants se sont penchés sur la question de la relation entre les Autochtones et les non-Autochtones: Société nationale de l'Acadie, Chaire d'étude acadienne, Bureau d'information du Canada, Ministère de la Justice, Secrétariat aux affaires autochtones du Nouveau-Brunswick, Affaires indiennes et du Nord Canada (représentants nationaux et régionaux), Atlantic Policy Congress, Union des pêcheurs des Maritimes, Patrimoine canadien, Partenariat Nouveau-Brunswick, Université de Moncton, Université du Nouveau-Brunswick et Institut canadien de recherche sur le développement régional. Suite aux travaux de l'équipe d'apprentissage, nous avons réalisé une série d'entretiens avec les principaux acteurs concernés. Notre réflexion a également été alimentée par l'information recueillie au cours des activités suivantes: - Une journée de sensibilisation à l'Université St-Thomas à Fredericton qui a permis de mieux saisir les enjeux autochtones et de se familiariser avec les perspectives des représentants malécites et micmacs de dix collectivités de la région atlantique. - Une journée de réflexion sur les enjeux autochtones au Canada organisée par le chapitre de Moncton de l'Institut d'administration publique du Canada et des membres de l'équipe d'apprentissage du département d'administration publique de l'Université de Moncton avec comme conférencière invitée, Renée Dupuis, avocate spécialisée dans le domaine du droit autochtone.
20. R. Dupuis, Quel Canada pour les Autochtones ? La fin de l'exclusion (Montréal: Boréal, 2001), pp. 37-9.
21. Sondage Ekos « Rethinking Citizen Engagement », 1998-1999. Cité dans Projet d'énoncé de principe et de lignes directrices sur la consultation et la participation des Canadiens, Décembre 1999.
22. R. Inglehart, Culture Shift in Advanced Industrial Societies (Princeton: Princeton University Press, 1990).
23. O'Hara, op. cit., p. 16.
24. J. Bourgon, « Renforcer le processus d'élaboration des politiques », dans Repenser les politiques. Renforcer la capacité d'élaborer les politiques, Rapport d'un colloque, Centre canadien de gestion, 1996, p. 33.
25. Hubbard, op. cit.
26. Rhodes op. cit. et Stoker op. cit. cités par V. Lemieux, « Le rôle du gouvernement dans la gouvernance », dans La modernisation de la governance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000), p. 127.
27. Rhodes op. cit. et Stoker op. cit. cités par V. Lemieux, « Le rôle du gouvernement dans la gouvernance », dans La modernisation de la governance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000), p. 127.
28. Rhodes op. cit. et Stoker op. cit. cités par V. Lemieux, « Le rôle du gouvernement dans la gouvernance », dans La modernisation de la governance: une première exploration (Ottawa: Centre canadien de gestion, 2000), p. 127.
29. Hubbard, op. cit.
30. O'Hara, op. cit., p. 16.
31. B.W. Carroll, T. Carroll, « La concertation au Botswana et à Maurice », Management 12, no 1.
32. Ibid., p. 27.
33. P. De Blois, G. Paquet, « Symposium de l'APEX 1998: réflexions sur les défis de la gouvernance », Optimum 28, no 3, 1998, p. 88.
34. J. Arnakak, « Le Nunavut et le savoir traditionnel », Management et secteur public 12, no 1, 2001, p. 20.
35. J.R. Ravetz, « Usable Knowledge, Usable Ignorance », Knowledge: creation, Diffusion, Utilization 9, no 1, 1987, p. 16, cité par B.G. Peters, La capacité des pouvoirs publics d'élaborer des politiques, Centre canadien de gestion, 1996.
36. J.R. Ravetz, « Usable Knowledge, Usable Ignorance », Knowledge: creation, Diffusion, Utilization 9, no 1, 1987, p. 16, cité par B.G. Peters, La capacité des pouvoirs publics d'élaborer des politiques, Centre canadien de gestion, 1996.
37. Sur cette question, voir les travaux de M. Ponting, First Nations in Canada: Perspectives on Opportunity, Empowerment, and Self-Determination (Whitby, Ontario: McGraw-Hill Ryerson, 1997) qui font état du peu de connaissances des personnes interrogées sur les questions autochtones en général.
38. G. LaForest, G. Nicholas, Rapport du Groupe de travail sur les questions autochtones, Fredericton, 1999, p. 4.
39. On rejoint ici les propos de R. Hubbard, op. cit., p. 7.
40. Chief Lawrence Paul, Assembly of First Nations, National Chief and Atlantic policy Congress Chiefs encouraged by meeting with Ministers, Speeches, National Indian Brotherhood, 18 octobre 1999.
41. Canada, Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones (Ottawa: Ministère des Approvisionnement et Services Canada, 1996).
42. Acadie Nouvelle, 13 octobre 1998, p. 2.
43. Le peuple autochtone du Nouveau-Brunswick est constitué de deux nations distinctes. Outre les individus vivant hors réserve, on dénombre 9 réserves micmaques réparties le long de la côte Atlantique et 6 réserves malécites situées à l'intérieur des terres, le long de la rivière St-Jean.
44. De ce nombre, 5 215 vivent au sein de communautés des Premières nations, et 5 035 vivent en dehors de ces communautés (Secrétariat aux Affaires autochtones du Nouveau-Brunswick). « Le taux de chômage chez les Autochtones du Nouveau-Brunswick s'élève à environ 32 %, soit environ trois fois le taux provincial moyen. Dans la province, 4 920 Autochtones ont un revenu d'emploi comme principale source de revenu, tandis que les autres formes de paiements de transferts constituent la principale source de revenu de 2 450 Autochtones. (....) En ce qui a trait à la scolarisation, l'étude a révélé que 25 % des répondants des réserves avaient complété leurs études secondaires. (...) Toutefois, seulement 6 % des Autochtones possèdent un diplôme universitaire et 13 % ont un certificat ou un diplôme de compétence professionnelle. » D.J. Savoie, Aboriginal Economic Development in New Brunswick, Institut canadien de recherche sur le développement régional, Moncton, 2000, p. 21.
45. De ce nombre, 5 215 vivent au sein de communautés des Premières nations, et 5 035 vivent en dehors de ces communautés (Secrétariat aux Affaires autochtones du Nouveau-Brunswick). « Le taux de chômage chez les Autochtones du Nouveau-Brunswick s'élève à environ 32 %, soit environ trois fois le taux provincial moyen. Dans la province, 4 920 Autochtones ont un revenu d'emploi comme principale source de revenu, tandis que les autres formes de paiements de transferts constituent la principale source de revenu de 2 450 Autochtones. (....) En ce qui a trait à la scolarisation, l'étude a révélé que 25 % des répondants des réserves avaient complété leurs études secondaires. (...) Toutefois, seulement 6 % des Autochtones possèdent un diplôme universitaire et 13 % ont un certificat ou un diplôme de compétence professionnelle. » D.J. Savoie, Aboriginal Economic Development in New Brunswick, Institut canadien de recherche sur le développement régional, Moncton, 2000, p. 21.
46. Paquet, 1999, op. cit., p. 88.
47. R. D'Aoust, « Conference on Modernizing Governance: Summary Report », Canadian Centre for Management Development, 2000, p. 3.
48. Centre canadien de gestion, Inédit, op. cit.
49. Wyman, op. cit., Arnakak, op. cit.
50. Wyman, op. cit., Arnakak, op. cit.
51. Ce problème d'ignorance et de désinformation des Néo-Brunswickois vis-à-vis des communautés autochtones a été souligné avec force dans le rapport produit par LaForest et Nicholas, op. cit., pour le gouvernement du Nouveau-Brunswick.
52. Précisons qu'une échelle servait à mesurer les attitudes racistes contemporaines à l'endroit des personnes d'origine autochtone. Le participant indiquait son accord en fonction de plusieurs énoncés: « Aussitôt qu'on accorde des emplois aux personnes d'origine autochtone en fonction de leur appartenance à un groupe ethnique, ceci implique moins d'emplois pour les Blancs. » « Certaines personnes d'origine autochtone qui reçoivent des services du gouvernement pourraient s'arranger sans ces services s'ils essayaient. » « Il est injuste que les personnes d'origine autochtone prennent les emplois et les ressources des néo-brunswickois/es. » « Il n'est pas juste que l'argent des payeurs de taxe serve à financer des programmes spéciaux pour les personnes d'origine autochtone. » « Les personnes d'origine autochtone abusent des avantages que notre société offre. » « Il est difficile de dire des choses sur les personnes d'origine autochtone sans qu'on soit traitée de raciste »; C. Boudreau, « Le racisme moderne, le sentiment de menace et les connaissances relatives aux personnes d'origine autochtone », Mémoire sous la direction de Ann Beaton, Université de Moncton, 2001, p. 8.
53. Hubbard, op. cit., p. 5.
54. V. Lemieux, L'étude des politiques publiques: les acteurs et leur pouvoir (Sainte-Foy: PUL, 1995).
55. O'Hara, op. cit., cité par De Blois et Paquet, op. cit., p. 71.
56. O'Hara, op. cit., cité par De Blois et Paquet, op. cit., p. 71.
57. Hubbard, op. cit., p. 5
58. Dupuis, op. cit., p. 38
59. D.N. Paul, We are not the Savages: A Micmac Perspective on the Collision of European and Aboriginal Civilisation (Halifax: Nimbus Publishing, 1993), pp. 25-6.
60. Voir à ce sujet la très intéressante et pédagogique démonstration de R. M. Leavitt, Maliseet and Mi'kmaq: First Nations of the Maritimes (Frédéricton: New Ireland Press, 1995), où il démontre l'importante interrelation existant, chez les Micmacs, entre le gouvernement, la politique, l'économie et la spiritualité; Du même auteur, voir également Micmacs of the East Coast (Toronto: Fitzhenry & Whiteside, 1993); Voir également: P.R. Blakely, The Micmacs (Don Mills: Addison-Wesley, 1974); H.F. McGee, The Native Peoples of Atlantic Canada: A History of Indian-European Relations (Ottawa: Carleton University, 1974); D. Milne, The Case of New Brunswick-Aboriginal Relations, Royal Commission on Aboriginal Peoples Canadian Governments and Aboriginal Peoples Project, 1995.
61. Voir à ce sujet la très intéressante et pédagogique démonstration de R. M. Leavitt, Maliseet and Mi'kmaq: First Nations of the Maritimes (Frédéricton: New Ireland Press, 1995), où il démontre l'importante interrelation existant, chez les Micmacs, entre le gouvernement, la politique, l'économie et la spiritualité; Du même auteur, voir également Micmacs of the East Coast (Toronto: Fitzhenry & Whiteside, 1993); Voir également: P.R. Blakely, The Micmacs (Don Mills: Addison-Wesley, 1974); H.F. McGee, The Native Peoples of Atlantic Canada: A History of Indian-European Relations (Ottawa: Carleton University, 1974); D. Milne, The Case of New Brunswick-Aboriginal Relations, Royal Commission on Aboriginal Peoples Canadian Governments and Aboriginal Peoples Project, 1995.
62. Voir à ce sujet la très intéressante et pédagogique démonstration de R. M. Leavitt, Maliseet and Mi'kmaq: First Nations of the Maritimes (Frédéricton: New Ireland Press, 1995), où il démontre l'importante interrelation existant, chez les Micmacs, entre le gouvernement, la politique, l'économie et la spiritualité; Du même auteur, voir également Micmacs of the East Coast (Toronto: Fitzhenry & Whiteside, 1993); Voir également: P.R. Blakely, The Micmacs (Don Mills: Addison-Wesley, 1974); H.F. McGee, The Native Peoples of Atlantic Canada: A History of Indian-European Relations (Ottawa: Carleton University, 1974); D. Milne, The Case of New Brunswick-Aboriginal Relations, Royal Commission on Aboriginal Peoples Canadian Governments and Aboriginal Peoples Project, 1995.
63. Voir à ce sujet la très intéressante et pédagogique démonstration de R. M. Leavitt, Maliseet and Mi'kmaq: First Nations of the Maritimes (Frédéricton: New Ireland Press, 1995), où il démontre l'importante interrelation existant, chez les Micmacs, entre le gouvernement, la politique, l'économie et la spiritualité; Du même auteur, voir également Micmacs of the East Coast (Toronto: Fitzhenry & Whiteside, 1993); Voir également: P.R. Blakely, The Micmacs (Don Mills: Addison-Wesley, 1974); H.F. McGee, The Native Peoples of Atlantic Canada: A History of Indian-European Relations (Ottawa: Carleton University, 1974); D. Milne, The Case of New Brunswick-Aboriginal Relations, Royal Commission on Aboriginal Peoples Canadian Governments and Aboriginal Peoples Project, 1995.
64. Voir à ce sujet la très intéressante et pédagogique démonstration de R. M. Leavitt, Maliseet and Mi'kmaq: First Nations of the Maritimes (Frédéricton: New Ireland Press, 1995), où il démontre l'importante interrelation existant, chez les Micmacs, entre le gouvernement, la politique, l'économie et la spiritualité; Du même auteur, voir également Micmacs of the East Coast (Toronto: Fitzhenry & Whiteside, 1993); Voir également: P.R. Blakely, The Micmacs (Don Mills: Addison-Wesley, 1974); H.F. McGee, The Native Peoples of Atlantic Canada: A History of Indian-European Relations (Ottawa: Carleton University, 1974); D. Milne, The Case of New Brunswick-Aboriginal Relations, Royal Commission on Aboriginal Peoples Canadian Governments and Aboriginal Peoples Project, 1995.
65. A. Dedam dans Leavitt, op. cit., p. 117.
66. À l'issue de l'expérience, les douze membres de l'équipe ont participé à l'évaluation du travail réalisé dans le cadre du projet d'apprentissage. Le questionnaire visait à évaluer le projet en considérant les éléments suivants: taille du groupe d'apprentissage, fréquence des rencontres de l'équipe, ressources disponibles, mode de fonctionnement, qualité de la documentation, atteinte des objectifs et des résultats escomptés. La plupart des répondants se montrent très satisfaits du travail accompli par l'équipe. Certains rappellent la nécessité de favoriser des lieux d'échange entre les acteurs de la région et du national. Les répondants ont été en mesure d'évaluer le modèle d'engagement qui correspondait le mieux à la réalité régionale. Certains estiment qu'il faudrait un financement plus stable car un tel projet nécessite un engagement à plus long terme des principaux acteurs concernés. Les participants au projet estiment que cette expérience leur a permis de développer les compétences suivantes: ouverture à d'autres cultures, capacité d'écoute et de communication, meilleure compréhension des problématiques et des enjeux socio-politiques de la région. Les répondants mentionnent qu'en raison de la complexité du dossier, le recours à une équipe d'apprentissage s'avère tout à fait pertinent. Les membres de l'équipe se sont dits prêts à s'engager dans une initiative de plus grande envergure.
67. Peters, op. cit., p. 18.
68. Wyman, op. cit.
69. Canada, Rassembler nos forces: le plan d'action du Canada pour les questions autochtones: rapport d'étape (Ministère des affaires indiennes et du Nord canadien, Ottawa, Ontario, 1997).
70. Les Autochtones impliqués dans nos travaux ont fréquemment soulevé une lacune dans l'attitude des fonctionnaires à leur endroit. Il importe donc que les fonctionnaires s'assurent de perfectionner certaines compétences identifiées par la Commission de la fonction publique: sens des valeurs et de l'éthique, communication, travail d'équipe, partenariat, capacités cognitives, créativité et vision mobilisatrice.
71. Savoie, 2000, op. cit., p. 34.
72. Voir notamment à ce sujet, J. Jenson, Le contour de la cohésion sociale: l'état de la recherche au Canada (Ottawa: Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques, Renouf publishing, 1998).