The prospects for integrating Central and Eastern European countries in the European Union: An analysis based on the specialization acquired by these economies in transition;Les perspectives d'intégration des pays d'Europe centrale et orientale dans l'Union européenne: analyse à partir de la spécialisation acquise des économies en transition

Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest

Volumn 27, Issue 4, 1996, Pages 109-133

  Cha Vigny, Régis ^a  

^a Laboratoire d'Économie Orléanais   (France)

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EID: 84874838852     PISSN: 03380599     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3406/receo.1996.2822     Document Type: Article

References (46)

1. CEPII, Economie mondiale 1990-2000 : l'impératif de croissance, Economica, 1992, pp. 196 et 197.
2. J. Kornai, La récession transformationnelle, PUG, 1994, 71 pages.
3. Cf. R. Chavigny, Spécialisation internationale et transition en Europe centrale et orientale, L'Harmattan, collection "Pays de l'Est", 1996, 256 pages.
4. L'article de J. Pisani-Ferry, "L'Europe à géométrie variable", in CEPII, L' écono mime ondiale 1996, La Découverte, 1995, pp. 61-70, constitue une mise en perspective synthétique à partir de laquelle on peut situer notre propre réflexion sur l'intégration des États d'Europe centrale et orientale, en prenant pour point de départ la spécialisa tioacnqui se de ces économies.
5. « La formule de la géométrie variable vise à trouver un compromis temporaire entre l'impossibilité pratique de faire participer tous les pays à toutes les opérations et le souci de respecter une suffisante cohérence à la construction européenne » (P. Maillet, "Du constat de l'hété rogénéité à l'idée de géométrie variable organisée", in P. Maillet et D. Vélo (éds.), L' Europe à géométrie variable, L'Harmattan, 1994, p. 39).
6. Telles sont, brièvement résumées, les caractéristiques de la spécialisation polo naise recensées par D. Rosati, "Changes in the structure of manufactured trade be tween Poland and the European Community", Discussion paper, no 49, Foreign Trade Research Institute, Varsovie, février 1994, p. 33).
7. M. Aglietta, Ch. De Boissieu et alii, "Repenser le soutien à l'Europe de l'Est", Observations et diagnostics économiques, no 42, octobre 1992, p. 223.
8. F. Festoc, "Quel potentiel d'échanges entre les pays d'Europe centrale et l'Union européenne", Journées AFSE, Nantes, juin 1995, tableaux 6 et 7.
9. Cf. P. Aghion, R. Burgess, J.P. Fitoussi and P. Messerlin, "Towards the est ablishment of a continental european customs union", in J. Flemming and J.M.C. Rollo (Eds.), Trade, Payments and Adjustment in Central and Eastern Europe, RIIA, Londres, 1992, p. 161.
10. La part de l'Union européenne dans les échanges totaux des économies d'Europe centrale et orientale pourrait ne plus progresser, mais le volume des échanges peut être appelé à s'accroître encore avec l'achèvement de la libéralisation des échanges et sur tout avec la croissance du PIB dans les économies en transition (dont les exportations par tête sont aujourd'hui faibles, mais en rapport avec les PIB par tête). Pour plus de détails sur les résultats des modèles gravitationnels, cf. R. Baldwin, Towards an Inte grated Europe, CEPR, Londres, 1994, chapitre 3, pp. 80 à 119.
11. Z. Drabek and A. Smith, "Trade performance and trade policy in Central and Eastern Europe", CEPR discussion paper, no 1182, mai 1995, p. 6.
12. Cf. W. Andreff, "De la désintégration à une nouvelle intégration internationale de l'ex-U.R.S.S. et de l'Europe de l'Est", in M. Lavigne (éd.), Capitalismes à l'Est : un accouchement difficile, Economica, 1994, p. 201.
13. A. Giustiniani, F. Papadia, D. Porciani (Banque d'Italie), "Gli effetti délie riforme economiche nei paesi dell'est europeo sulle économie industriali occidentali : un approccio macroeconomico", Rivista di politica economica, vol. 81, no 6, juin 1991, pp. 173-174 et 176.
14. Cf. A. Tovias, "EC-Eastern Europe : A case study of Hungary", Journal of Com mon Market Studies, vol. 29, no 3, mars 1991, p. 296 et suivantes.
15. A. Inotai, "Une vision stratégique des accords d'association entre la Commun autéeu ropéenne et les pays d'Europe centrale", Revue du Marché commun et de l'Union européenne, no 369, juin 1993, p. 523;
16. ou T. Palankai, "La Hongrie dans une Union européenne élargie", in P. Maillet et D. Vélo (éds.), op.cit., pp.
17. (cf. P. Messerlin, "Les accords d'association entre la Communauté européenne et les pays d'Europe centrale : une libéralisation en sursis ?", in J.L. Mucchielli et F. Célimène, Mondialisation et régionalisation : un défi pour l'Europe, Economica, 1993, pp. 370-374.
18. H. Klodt, "Comparative advantage and prospective structural adjustment in Eastern Europe", Economie Systems, vol. 15, no 2, octobre 1991, pp. 267-268
19. et "Perspektiven des Ost-West-Handels : die komparativen Vorteile der mittel-und osteuropàischen Reformlànder", Die Weltwirtschaft, 1993, no 4, pp. 435 et 436.
20. OCDE, Intégration économique : économies de V OCDE, économies dynamiques d'Asie et pays d'Europe centrale et orientale, Paris, 1993, p. 17.
21. J. Viner, The Customs Union Issue, 1950, pp. 48-51.
22. Cf. par exemple R. Portes, "The Central and East European Countries and the EC", in H. Herr, S. Tober and A. Westphal (Eds.), Macroeconomic Problems of Trans formation, Elgar, Aldershot, 1994, p. 270;
23. R. Baldwin, in Table ronde, "L'intégration des PECO à l'Union européenne", Economie internationale, no 62, 2e trimestre 1995, p. 277.
24. Cf. P. Aghion, R. Burgess, J.P. Fitoussi and P. Messerlin, loc.cit., p. 164.
25. P. Krugman, "Intraindustry specialization and the gains from trade", Journal of Political Economy, vol. 89, no 5, 1981, pp. 960 et 970.
26. D. Laussel et C. Montel, "Echange international et concurrence imparfaite", Revue d économie politique, vol. 103, no 4, juillet-août 1993, p. 504.
27. "The economic interpénétration between the European Union and Eastern Europe", European Economy, 1994, no 6, chapitre 3, pp. 92 et 93 (les statistiques de cet article concernent les années 1990 à 1992; l'agrégat "pays du pourtour méditerrané en" rassemble ici la Turquie, les États d'Afrique du Nord, ceux du Proche-Orient, ceux de l'ex-Yougoslavie, l'Albanie et les îles- États comme Malte ou Chypre).
28. D. Neven, "Trade liberalization with Eastern nations : how sensitive ?", in R. Faini and R. Portes (Eds.), European Union Trade with Eastern Europe, CEPR, Londres, 1995, pp. 39, 40 et 43.
29. Egalement P.C. Padoan and M. Pericoli, "The single market and Eastern Europe -specialization patterns and prospects for integration", Economic Systems, vol. 17, no 4, décembre 1993, pp. 286 et 287.
30. G. Graziani, "Italy's manufacturing trade with Eastern Europe -Specialization patterns and possible impact of liberalization on Italian industry", European Economy, 1994, no 6, p. 469.
31. C. Corado, "The textiles and clothing trade with Central and Eastern Europe : impact on members of the EC", in R. Faini and R. Portes (Eds.), op.cit., pp. 247 et 248.
32. Cf. pour l'Italie, l'article déjà cité de G. Graziani, pp. 458 et 476-477 en particulier; pour la France, les effets sur l'emploi et la production d'un élargissement de l'Union à l'Est devraient être très limités, même régionalement (O. Cadot and J. de Melo, "France and the CEECs : adjusting to another enlargement", in R. Faini and R. Portes (Eds.), op.cit., pp. 100, 101 et 1 16;
33. dans ce livre, deux chapitres s'intéressent de même à l'Espagne et à la Grèce). Une conclusion semblable figure dans M. Gasiorek, A. Smith and A. Venables, "Modelling the effect of Central and East European trade on the European Community", European Economy, 1994, no 6, pp. 519-538.
34. Cf. par exemple Table ronde, "L'intégration des PECO à l'Union européenne", loc.cit., pp. 266, 275 et 277.
35. P. Maillet, "L'organisation des relations économiques entre l'Union européenne et les pays d'Europe centrale et les spécialisations dans l'Europe élargie", Colloque TEPSA, Centre Européen Universitaire de Nancy, 15-16 avril 1994, pp. 6, 18 et 19.
36. Cf. par exemple M. Catinat et A. Jacquemin, "Europe et marché unique", Ency clopédie économique, Economica, 1990, schéma de la page 2131 en particulier. Egale ment D. Laussel et C. Montet, loc.cit., p. 500.
37. Pour que l'adhésion soit budgétairement neutre, il faudrait que les États d'Europe centrale et orientale parviennent préalablement à plus que doubler leur PIB (ce qui nécessite de nombreuses années). Les États dont l'intégration dans l'Union européenne serait au total la plus coûteuse sont les deux pays les plus peuplés de la zone, soit la Pologne et la Roumanie, (cf. R. Baldwin, "Towards an Integrated Europe", op.cit., pp. 172 et 178-179, ainsi que divers articles de la revue Economie internationale, no 62, 1995).
38. J. Pisani-Ferry, op.cit., pp. 65 et 66 (ou "L'Europe à géométrie variable, une analyse économique", Document de travail du CEPII, no 95-04, avril 1995, p. 15).
39. Cf. Bêla Balassa, "The purchasing-power parity doctrine : A reappraisal", The Journal of Political Economy, vol. 72, no 6, décembre 1964, pp. 585-586.
40. Pour un développement, modélisé très simplement, sur ce point, voir R. Chavigny, "Convertibilité et spécialisation internationale dans les économies est-européennes en tran sition", Revue d'études comparatives Est-Ouest, vol. 26, no 1, mars 1995, pp. 59-61.
41. H.W. Sinn, Démarrage à froid -Une analyse des aspects économiques de l'unification allemande, De Boeck, Bruxelles, 1994, pp. 208 et 219.
42. L'impossibilité d'une participation des économies d'Europe centrale à l'Union monétaire est tout à fait logique lorsqu'on connaît les nombreux arguments écono miques pertinents qui autorisent à critiquer cette perspective même dans le cadre de l'actuelle Union européenne (cf. J.P. Pollin, "Le piège de l'Union monétaire", Docu ment de recherche IOF, no 8-96/5/EI, 17 pages, Orléans, 1996).
43. Pour une rapide revue de la littérature sur ce sujet, cf. par exemple A. Brociner, "L'Union monétaire européenne", in J.P. Fitoussi (éd.), Entre convergences et intérêts nationaux : l'Europe, Références OFCE, Presses de la FNSP, 1994, pp. 413-416;
44. ou D. Meuwly, "La convertibilité du rouble et le choix d'un régime de change", Revue d études comparatives Est-Ouest, vol. 26, no 1, mars 1995, pp. 82-86 (l'auteur s'inter rogep our savoir si les anciennes Républiques de l'ex-U.R.S.S. forment ou non une zone monétaire optimale). 5 1 . La diversification de la production peut se substituer partiellement à la flexibilité du taux de change pour absorber les chocs, dès lors que ces chocs externes n'affectent pas toutes les activités simultanément et avec la même ampleur. La structure d'exporta tiodens p ays d'Europe centrale est plus diversifiée que celle des pays d'Europe orient ale, et même d'Europe du Sud (cf. pour ce dernier résultat, L. Halpern, "Comparative advantage and likely trade pattern of the CEECs", in R. Faini and R. Portes (Eds.), op.cit., p. 68).
45. Entre les économies de l'OCDE, les flux d'investissements directs correspondent le plus souvent à des opérations de croissance externe comme les fusions et acquisitions (cf. par exemple F. Chesnais, La mondialisation du capital, Syros, 1994, p. 45). En Hongrie, une partie des IDE est liée aux privatisations ouvertes aux opérateurs étran gers : dans ce cas aussi, il n'y a pas dans l'immédiat création de capacités de production nouvelles mais simplement transfert de propriété.
46. Cf. R. Baldwin, "The Eastern enlargement of the European Union", European Economic Review, vol. 39, no 3-4, avril 1995, pp. 476 et 480.