Human sacrifice in Judah and Israel in the first millennium BC;Le sacrifice humain en Juda et Israël au premier millénaire avant notre ère

Archiv fur Religionsgeschichte

Volumn 1, Issue , 1999, Pages 17-26

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EID: 84864465357     PISSN: 14363038     EISSN: None     Source Type: Book Series    
DOI: None     Document Type: Article

References (53)

1. R. Albertz. Religionsgescfrichte Israels in alttestamentlicher Zeit. 2 vol, Grundrisse zum AJtcu Testament 8. (Cot tingen 1992) 297-303.
2. Cf. par exemple. È.T. Mullen Jr., Etltnic Myths and Penta teuchal Foundations. A New Approach to the Formation of the Pentateuch, Semeia Studies, (Atlanta 1997).
3. D.W. Jamieson-Drake, Scribes and Schooh in Monarchie Judah. A Socio-Archeological Approach, JSOT.S 109, (Sheffield 1991).
4. F Stolz, Einführung in den biblischen Monotheismus, Die Theologie, (Darmstadt 1996);
5. T. Römer, «L'exil à Babylone, creuset du monotheisme», MdB 110 (1998) 43-45. 47-49.
6. Cf. les exemples cités par N. Lohfink, hāram;, in TWAT 3, 1982,192-213.
7. A ce sujet cf. C. Brekelmans, Det herem in het Oude Testament, (Nijmegen 1959)
8. et P.D. Stern, The Biblical fjlerem: A Window on Israelis ReUgious Experience, Brown Judaic Studies 211, (Atlanta, G A 1991).
9. M. Malul, «Taboo», in K. van der Toorn, B. Becking et P.W. van der Horst (éd.) Dictionaiy of Deities and Demons in the Bible, (Leiden et al.. 1995) cols. 1559-1565.
10. Récemraent R.D. Nelson, «h.erem and die Deuterononiic Social Conscience», in M. Vervenne et J. Lust (éd.)- Deuteronomy and Deuterononiic Literatur?.. Festschrift C.H.W. Brekelmans, BEThL CXXXIII (Leuven. 1997) 39-54, a contesté l'interprétation du herein corame sacrifice. II proposc de le voir comme simple destruction du butin. et fait remarquer que, dans la pratique du l,ierem à la suite d'une guerre. il n'est jamais fait mention ni d'un autel ni d'un prêtre. Ces arguments ne sont guère concluants. d'autant moins que le roi est le médiateur par excellence et qu'il est habilité à sacrifier ou à déleguer les sacrifices. Notons encore que Dt 13,7 évoque également un contexie sacrificiel.
11. S. Niditch, War in the Hebrew Bible. A Study in ie Ethics of Violence, (New York - Oxford 1993)46.
12. Cf. par ex. les annales d'Assur-nasir-pal. citées par K.L. Younger Jr, Ancient Conc/uesf Accounu. A Study in Ancient Near Eastern and Bib cal History Writing, JSOT.S 98, (Sheffield 1990) 236.
13. La première version du règne de Salomon (l R 1-11) a été sans doute rédigée lors de l'époque assyriennc cf. E.A. Knauf, Die Umwelt des Allen Testamente, NSK AT 29, (Stuttgart 1994) 115.
14. M. Weinfeld, «Tbe an on the Canaaniies in the Biblical Codes and its Historical Development », in A. Leinaire et B. Otzen (éd.), History and Traditions of Early Israel, SVT 50 (Leiden 1993) H2-160. conclut à partir de ce texte que le fturrem «was never carried out» (159).
15. II est communément admis que des textes comme Dt 7 sont totalement fictifs, cf. C. Braulik, «Die Völker Vernichtung und die Rückkehr Israels ins Verheißungsland. Henneneutische Bemer- kungen zum Buch Dcuteronomium», in M. Vervenne et J. Lust (éd.), op. cit. (n. 11) 3-38.
16. Cf. H. Gese, «Ezechiel 20,25f. und die Erstgeburtsopfer», in H. Donner, R. Hanhart et R. Smend (éd.), Beiträge zur alttestamentlichen Theologie. Festschrift fur Walther Zimmerli zum 70. Geburtstag (Göttingen 1977) 140-151; p. 147.
17. Cf. O. Kaiser, «Den Erstgeborenen deiner Söhne sollst du mir geben. Erwägungen zum Kin- deropfer im Alten Testament», in 0. Kaiser (éd.), Denkender Glaube: Festschrift Carl Heinz Rat- schow, (Berlin - New York 1976) 24-48;
18. G.C. Heider, The Cult ofMolek. A Reassessment. JSOT.S 43, (Sheffield 1985) 253
19. et surtout J. Van Seters, «The Law ou Cliild Sacrifice in Exod. 22: 28b-29» (à paraître dans ETL). Je remercie John Van Seters d'avoir mis à ma disposition cet arti- cle très stimulant.
20. La datation de ce texte ne fait pas Punaniraité. Selon J. Van Seters, loc. cit. (n. 20), Mi 6,1-8 daterait au plus tôt de l'époque exilique.
21. P.C. Mosca. Child Sacrifice in Canaanite and Israelite Religion: A Study in M ulk and mlk, Ph.D. dissertation, non publiée. (Harvard 1975) 225.
22. L'avis opposé de R. de Vaux, Les sacrifices de F Ancien Testament. (Paris 1964) 69-70 ne tient pas compte du verset suivant et me semble as-ïez apologétique.
23. E. Lipiiiski. «Sacrifices d'enfants à Carthage et dans le monde sémitique oriental», in E. Li-piñski .(éd.). Studio Phoenicia l'I. Carthago, Orientalia Lovaniensia Analecta 26 (Leuven 1988) 151-185: citation p. 151.
24. J.D. Levenson. The Death and tlie Resurrection of the Beloved Son. The Transformation of Child Sacrifice in Judaism and Christianity, (New Haven - London 1993) parle dun « theological ideal about the special place of the first-born son, an ideal whose realization could range from literal to non-literal implementation, that is from sacrifice to rédemption» (p. 9).
25. Cf. notamment 2R 23,10 et Jr 7.31-32.
26. J. Day. Moleeh. A God of Human Sacrifice ui the Old Testament, University of Cambridge Oriental Publications 41 (Cambridge et al. 1989) 24-31 envisage un lien avec Je mol araméem-tapsû («atre. foyer»)/La vocalisation de topftet est san doute artificielle à partir du mot boshef («honte»).
27. Nous n'allons pas discuter la question de savoir si les Phéniciens d'outre-mer ont pratiqué des sacrifices d'enfants. Malgré les réserves de M. Gras, P. Rouillard, et J. Teixidor, L'univers phénicien (Paris 1989) 176-180 il me semble difficile d'interpréter les différentes inscriptions dans le sens d'un enterrement d'un mort-né ou d'un nourrison mort de mort naturelle, cf. également S. Brown, Late Carthaginian Child Sacrifice, JSOT/ASOR Monograph Series 3 (Sheffield 1991). Cf. l'article de C. Grottanelli, ci-dessous p. 52-58.
28. Lv 18,21; 20,2-5; 2R 23,10; Jr 32,5. Molek apparaît encore en 1R 11,7, mais là ü s'agit d'une erreur de scribes pour Milkom, le dieu des Ammonites.
29. O. Eissfeldt, Molk als Opferbegriff im Panischen und Hebräischen und das Ende des Gottes Moloch, Beiträge zur Religionsgeschichte des Altertums 3 (Halle/Saale 1935). Eissfeldt postule une racine y/h-l-k qui dans la forme causative signifierait «ce qu'on apporte (comme offrande) ».
30. Vocalisé selon le mot boshet (cf. n. 27)
31. Op. ai. (n. 27 et 29).
32. M. Gras et al., op. cit. (n. 28), 173.
33. D. Edelman, «Biblical Molek Reassessed »JAOS (107,1987) 727-731.
34. R. Albertz, op. cit. (n. 2), 300-301.
35. À notre connaissance il s'agit de KTU 1.100.41; 1.107.17 et RS 1986/2235.17.
36. Cf. J. Day, op. cit. (n. 27) 34-36. Jr 19,5 parle de la construction des «hauts lieux» pour le Baal et évoque en même temps des sacrifices d'enfants. Il s'agit d'un texte tardif, inidrashique, «an erroneous exegesis of 19.4» qui essaie d'attribuer les sacrifices humains de 7,31
37. Baal, cf. W. McKane,/4 Critical and Exegeticai Commentar)-on Jeremiah. Volume I, ICC, (Edinburgh 1986) 455. La précision «à Baal» manque d'ailleurs dans la version grecque.
38. II s'agit d'un texte hautement polémique de Fépoque postexilique; pour plus de détails cf. J.-D. Macchi, Les Samaritains. Histoire d'une légende. Israël et la prorince de Samarle, Le Monde de la Bible 30. (Genève 1994) 158-161.
39. J. Ebach et U. Rüterswörden, «ADRMLK, und BA'AL ADR. Eine Notiz zum Problem der Moloch-Verehrung im alten Israel» UF 11 (1979) 219-226.
40. K.A.D. Smelik, «Moloch, Molekh OR Molk-Sacrifice? A Reassessment of the Evidence Concerning the Hebrew Term Molekh » SJOT 9/1 (1995) 133-142.
41. R. de Vaux, op. cit. (n. 22) 79-81 avait déjà émis une hypothèse allant dans le même sens. Selon lui les scribes n auraient plus connu le vrai sens du mot molk. 43 Le mot molk n'est apparemment pas attesté en Phcnicie.
42. 2 R 3//2 Ch 28.3; 2R 21,6//2Ch 33,6.
43. J. Lust, «Molek and APXON», in E. Lipinski (éd.). Studia Phoenici IX. Phoenicia and the Bi- ble, Orientaba Lovanensia Analecta 44, (Leuven 1991) 193-208. Dans sa conclusion il écrit: «The translator of Leviticus ... vocalized the term as melek king and probably understood it as a title of YH\VH»(208).
44. On trouve deux expressions «brûler» et «faire passer par le feu». Ce parallélisme contredit la thèse de M. Weinfeld, «The Worship of Molech and of the Queen of Heaven and its Background» UF4 (1972) 133-154, qui y voit un rite de dédicace symbolique.
45. E. Lipiriski, loc. cit. (n. 23), 159-161. Lipiriski s'inspire des thèses de Stager sur les sacrifices d'enfants puniques
46. cf. L.E. Stager et S.R. Wolff, «ChiId Sacrifice at Carthage - Religious Rite or Population Control? », BAR 1Ò/1 (1984) 31-51.
47. On connaît le rejet des sacrifices animaliers, et à plus forte raison des sacrifices humains, par le zorosastrisme. Il semble que l'importance croissante des sacrifices d'encens en Judée à l'époque perse peut s'expliquer sur cet arrière-fonds, cf. J. Briend, «Malachie 1,11 et l'univcrsalisme», in R. KLuntzmann (éd.), Ce Dieu gui rient. Mélanges offerts à Bernard Renaud, LD 159 (Paris 1995) 191-204: p. 202.
48. On peut comprendre Es 66,3 en ce sens. En Ne 10,37 le peuple s'engage à apporter à Yahvé les premiers-nés de ses fils. Ce texte présuppose pourtant le rachat de ceux-ci, cf. J. Van Seters. loc. cit. (n. 20).
49. Cf. P Maiberger. «Genesis 22 und die Problematik des Menschenopfers in Israel», Bibel und Kirche 41 (1986) 104-112
50. H.-P. Müller, «Genesis 22 und das mlk-Opfer - Erinnerung an einen religionsgeschichtiichen Tatbestand». BZ 4Í/2 (1997) 229-246.
51. Pour plus de détails cf. T.C. Römer. Why Would the Deuteronoinisis Tell about the Sacrifice of Jephtah's, Daughter ? JOST 77 (1998) 27-38.
52. J.D. Levenson, op. cit., (n. 24) 52.
53. Cf. à ce sujet M. Balibutsa, Les sacrifices humains antiques et le mythe christologique, (Kigali 1983).