The fragility of national ties. Reconfiguration of the Swiss power elite, 1980-2010;La fragilité des liens nationaux: La reconfiguration de l'élite du pouvoir en Suisse, 1980-2010

Actes de la Recherche en Sciences Sociales

Volumn , Issue 190, 2011, Pages 78-107

  Mach, André ^a   David, Thomas ^a   Bühlmann, Felix ^a  

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EID: 84859060172     PISSN: 03355322     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3917/arss.190.0078     Document Type: Article

References (29)

1. Charles Wright Mills, L'Élite du pou voir, Paris, Maspero, 1969.
2. Pour plus de détails sur les spécificités des petits pays européens, voir Peter Katzentstein, Small States in World Markets: Industrial Policy in Europe, New York, Cornell University Press, 1985
3. ainsi que Felix Bühlmann, Thomas David et André Mach, "The Swiss business elite (1980-2000): how the changing composition of the elite explains the decline of the Swiss company network", Economy and Society, 2012 (à paraître).
4. Gerhard Schnyder, Martin Lüpold, André Mach et Thomas David, "The rise and decline of the Swiss company network during the 20th century", Travaux de sciences politiques, université de Lausanne, 22, 2005
5. ainsi que Thomas David, Stéphanie Ginalski, André Mach et Frédéric Rebmann, "Networks of coordination: Swiss business associations as an intermediary between business, politics and administration during the 20th century", Business and Politics, 11(4), 2009.
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9. Anne-Catherine Wagner, Les Classes sociales dans la mondialisation, Paris, La Découverte, coll. «Repères», 2007, p. 58.
10. e siècle, Zurich, Seismo, 2012 (à paraître).
11. e siècles», in Paul Bairoch et Martin Körner (dir.), La Suisse dans l'économie mondiale, Genève, Droz, 1990, p. 103-140.
12. Sur le rôle des associations patronales, voir T. David et al., "Networks of coordination⋯", op. cit.
13. Voir à ce sujet Andrea Pilotti, André Mach et Oscar Mazzoleni, «Les parlementaires suisses entre démocratisation et professionnalisation, 1910-2000», Swiss Political Science Review, 16(2), 2010, p. 211-245. Comme la France, la Suisse se caractérisait par des relations étroites entre champs économique et politico- administratif. Toutefois, ces rapports étaient «inversé s»: la faiblesse de l'État central, en raison de la structure fédéraliste du pays, du «sous-développement» de son administration et du faible nombre d'entreprises sous contrôle étatique, favorisa la forte emprise du secteur privé sur le pôle public. En outre, alors que la France se distinguait - et se distingue encore - par la prédominance des «patrons d'État», issus de grandes écoles, à la tête des principales sociétés françaises
14. (Pierre Bourdieu et Monique de Saint Martin, «Le patronat», Actes de la recherche en sciences sociales, 20-21, mars-avril 1978, p. 3-82; F.-X. Dudouet et É. Grémont, op. cit.), il n'y avait pas d'équivalent aux grandes écoles en Suisse, et la haute administration ne jouait aucun rôle dans les processus de sélection des managers.
15. Selon la terminologie de Michael Useem, The Inner Circle: Large Corporations and the Rise of Business Political Activity in the US and UK, Oxford, Oxford University Press, 1984.
16. Luc Boltanski, «L'espace positionnel. Multiplicité des positions institutionnelles et habitus de classe», Revue française de sociologie, 14(1), 1973, p. 3-26, en particulier p. 25.
17. Pour plus de détails: G. Schnyder et al., "The rise and decline of the Swiss company network during the 20th century", op. cit.
18. Pour plus de détails, T. David et al., De la «Forteresse des Alpes» à la valeur actionnariale⋯, op. cit.
19. Cette réorientation n'a pas constitué une spécificité helvétique, mais correspond à une tendance générale dans le secteur bancaire (voir par exemple Gerald F. Davis et Mark S. Mizruchi, "The money center cannot hold: commercial banks in the US system of corporate governance", Administrative Science Quarterly, 44(2), 1999, p. 215-239, pour les États-Unis).
20. D'autres indicateurs témoignent de cette évolution: la simplification de la structure du capital des firmes; une transparence comptable accrue des entreprises; une plus grande priorité donnée aux actionnaires dans la distribution des bénéfices ou encore des mesures de restructuration et de réduction des coûts (voir T. David et al., De la «Forteresse des Alpes» à la valeur actionnariale⋯, op. cit.).
21. Pour une analyse détaillée des répercussions de ces changements sur le réseau inter-entreprises, voir G. Schnyder et al., "The rise and decline of the Swiss company network during the 20th century", op. cit.
22. Michael Nollert, "Transnational corporate ties: a synopsis of theories and empirical findings", Journal of World-Systems Research, 11(2), 2005, p. 289-314.
23. Pour plus de détails, T. David et al., "Networks of coordination⋯", op. cit.
24. Le Temps, 31 octobre 2002
25. cité par Frédéric Widmer, «La coordination des dirigeants économiques face à la financiarisation. Gouvernance d'entreprise, relations industrielles et élites dirigeantes dans l'industrie suisse des machines, de l'électrotechnique et de la métallurgie (1970-2008)», thèse de doctorat, Lausanne, université de Lausanne, 2009, p. 363-364.
26. Aradhna Sethi et Dalen Jacomino, "International CEOs in Switzerland", Swiss Business, juillet-août 2010, p. 29-44.
27. Ce fort ancrage national n'était pas incompatible avec une insertion dans des réseaux internationaux. Même si la Suisse ne faisait pas partie de la Communauté européenne, Louis von Planta fut parmi les membres fondateurs de la European Round Table of Industrialists au début des années 1980, de même que le directeur général de Nestlé (Audrey Pageaut, «Sociogenè se d'un club transnational d'élites économiques: the European round table of industrialists», Communication au congrès de l'AFSP, Grenoble, septembre 2009).
28. et Thomas David, Éric Davoine, Stéphanie Ginalski et André Mach, «Élites nationales ou globalisées? Les dirigeants des grandes entreprises suisses entre standardisation et spécificités helvétiques (1980-2000)», Revue suisse de sociologie, 2012 (à paraître).
29. Pour une typologie des dirigeants étrangers en Suisse en 2000 qui souligne l'absence d'un profil unique et standard de manager international, voir T. David et al., Élites nationales⋯, op. cit.