History of occupational diseases and the foundation of policies for "occupational health";L'histoire des maladies professionnelles, au fondement des politiques de «santé au travail»

Revue d Histoire Moderne et Contemporaine

Volumn 56, Issue 1, 2009, Pages 5-11

  Rosental, Paul André ^a   Omnès, Catherine ^b  

^a INSTITUT NATIONAL D'ÉTUDES DÉMOGRAPHIQUES   (France)

^b LABORATOIRE DES SCIENCES DU CLIMAT ET DE L ENVIRONNEMENT   (France)

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EID: 77949831487     PISSN: 00488003     EISSN: 17763045     Source Type: Journal    
DOI: 10.3917/rhmc.561.0005     Document Type: Review

References (27)

1. Colloque «Histoire(s) de la santé au travail», Le Creusot, 25-26 septembre 2008, organisé par le Groupe d'Histoire Travail et Santé.
2. Thomas CAYET, Paul-André ROSENTAL, Marie THÉBAUD-SORGER, «How international organisms compete: Health and safety at work in the ILO, a diplomacy of expertise», Journal of Modern European History, 2009-2, à paraître.
3. Sur les modalités de la construction de la protection sociale au nom des principes du libre marché, cf. Paul-André ROSENTAL, «Géopolitique et État-Providence: le BIT et la politique mondiale des migrations dans l'entre-deux-guerres», Annales. Histoire, sciences sociales, 61-1, 2006, p. 99-134.
4. La transmutation, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, de ce modèle d'intérêts bien compris en une ambition à la fois plus universelle, plus généreuse et moins directement opérationnelle, est résumée par Pierre WALINE, Un patron au Bureau International du Travail, Paris, France-Empire, 1976, p. 198-199.
5. Sur le long primat, en France, de l'histoire du mouvement ouvrier et syndical aux dépens de l'historiographie de l'État-providence: Atsushi FUKUSAWA, «Les historiens français face à la protection sociale (1950-2000)», Le mouvement social, 200, juillet-septembre 2002, p. 129-137.
6. e siècle, Jean-Claude DEVINCK, «Le mouvement ouvrier et l'avènement de la médecine du travail en France (1880-1950)», doctorat d'histoire, Paris, EHESS, 2009;
7. e siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, à paraître.
8. Alain COTTEREAU, «L'usure au travail : interrogations et refoulements», Le mouvement social, 124, juillet-septembre 1983, p. 3-9 (introduction au numéro spécial «L'usure au travail»).
9. Voir notamment les nombreux travaux réalisés autour du Centre de Recherche et d'Études sur l'Âge et les Populations au Travail (CREAPT-CEE):par exemple Michel GOLLAC et Serge VOLKOFF, Les conditions de travail, Paris, La Découverte, 2000;
10. ou encore Anne-Françoise MOLINIÉ et Serge VOLKOFF, La démographie du travail pour anticiper le vieillissement, Anact, 2002.
11. D'un point de vue historique, voir Catherine OMNÈS et Anne-Sophie BRUNO (éd.), Les mains inutiles. Inaptitude au travail et emploi en Europe, Paris, Belin, 2004.
12. Sur une tentative de mettre en évidence les articulations légales, institutionnelles et politiques en cours d'élaboration de nos jours entre «santé au travail» et «souffrance au travail», voir Marlène BENQUET, Pascal MARICHALAR, Emmanuel MARTIN, «Responsabilités en souffrance. Les conflits autour de la souffrance psychique des salariés d'EDF-GDF (1985-2008)», Paris, Centre Maurice Halbwachs, mimeo, novembre 2008.
13. Voir aussi Isabelle BILLIARD, Santé mentale et travail.L'émergence de la psychopathologie du travail, Paris, La Dispute, 2001.
14. On ne saurait toutefois trop insister sur le risque, trop négligé aujourd'hui, d'une relégitimation de la pensée biologique sous l'un de ses aspects les plus périlleux qui est celui du déterminisme génétique, officiellement pointé en mai 2007 par un rapport du BIT, L'égalité au travail : relever les défis, notamment p. 52-53.
15. Cf. Sophie DOUAY, «Tests génétiques en entreprise. Une irruption à contre-courant de la législation sociale», Revue internationale de droit économique, 2003-2, p. 233-272,
16. et la synthèse ancienne mais approfondie de Mark A.ROTHSTEIN, «Employee selection based on susceptibility to occupational illness», Michigan Law Review, 81-6, 1983, p. 1379-1496.
17. On peut ainsi lire avec profit l'important ouvrage d'Emmanuel HENRY, Amiante : un scandale improbable. Sociologie d'un problème public, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007,
18. au regard de Nicolas DODIER, Leçons politiques de l'épidémie de sida, Paris, éditions de l'EHESS, 2003.
19. On appelle ainsi les blocages, informels le plus souvent, qui s'opposent à la progression des carrières de certaines catégories de personnel.
20. Xavier VIGNA, L'insubordination ouvrière dans les années 68. Essai d'histoire politique des usines, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007 ;
21. Laure PITTI, «Le rôle des mouvements sociaux dans la prévention et la réparation des risques professionnels : l'exemple de Penarroya, 1971-1988», in C. OMNÈS, L. PITTI (éd.), Cultures du risque au travail, op. cit. ;
22. Anne-Sophie BRUNO, «César, Azzedine, Zouiza et les autres. Marchés du travail et trajectoires sociales des migrants de Tunisie en région parisienne (de 1956 à nos jours)», doctorat d'histoire, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 2006, à paraître aux éditions de l'EHESS.
23. Jacques REVEL, «L'institution et le social», in Bernard LEPETIT (éd.), Les formes de l'expérience. Une autre histoire sociale, Paris, Albin Michel, 1995, p. 63-84.
24. Voir par exemple David ROSNER, Gerald MARKOWITZ, Deadly Dust : Silicosis and the On-going Struggle to Protect Workers' Health, Ann Arbor, University of Michigan Press, 2006 [1991] ;
25. ou Christian WARREN, Brush with Death :A Social History of Lead Poisoning, Baltimore, Johns Hopkins University Press, 2000.
26. Bernardino RAMAZZINI, De morbis artificum diatriba, Modène, 1700.
27. Ces travaux s'inscrivent dans le projet «Étude transnationale d'une maladie professionnelle exemplaire : la silicose et la santé au travail en France et dans les pays industrialisés», financé par le Programme Santé-environnement-travail (SEST) de l'Agence nationale de la recherche, en association avec la Dares.