Anticommunist propaganda in Federal Germany, the "Volksbund für Frieden und Freiheit" in a Germany of "peace and liberty"?;La propagande anticommuniste en allemagne fédérale: Le « VFF », pendant allemand de « paix et liberté »?

Vingtieme Siecle: Revue d'Histoire

Volumn 80, Issue 4, 2003, Pages 33-42

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EID: 74049150804     PISSN: 02941759     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3917/ving.080.0033     Document Type: Review

References (50)

1. Sur le VFF cf. Mathias Friedel, Der Volksbund für Frieden und Freiheit (VFF). Eine Teiluntersuchung über westdeutsche antikommunistische Propaganda im Kalten Krieg und deren Wurzeln im Nationalsozialismus, St. Augustin, Gardez ! Verlag, 2001, 193 p.
2. Klaus Körner, « Erst in Goebbels, dann in Adenauers Diensten », Die Zeit, 24 août 1990, p. 37-38
3. Klaus Körner, « Kalter Krieg und kleine Schriften », Aus dem Antiquariat, 1991, 9, p. 1-7
4. Klaus Körner, « Von der antibolschewistischen zur antisowjetischen Propaganda : Dr Eberhard Taubert » in Arnold Sywottek (Hrsg.), Der Kalte Krieg - Vorspiel zum Frieden?, Münster, Hamburg, 1994
5. (Jahrbuch für Historische Friedensforschung, 2/1993), p. 54-68
6. Iconographie : Dieter Vorsteher (Hrsg.), Deutschland im Kalten Krieg, 1945-1963, Berlin, Argon, 1992, 295 p.
7. Zwischen Kaltem Krieg und Wirtschaftswunder. Deutsche und europäische Plakate 1945-1959, München, Münchner Stadtmuseum, 1986, 349 p
8. Cf. René Sommer, La France dans la guerre froide. Paix et Liberté, 1950-1956, Paris, IEP, mémoire de DEA, 1980, 173 p
9. et « Paix et Liberté : la Quatrième République contre le PC », L'Histoire, 40, 1981, p. 26-35
10. Éric Duhamel, « Jean-Paul David et le mouvement Paix et Liberté, un anticommunisme radical » et Christian Delporte, « Propagande anticommuniste et images : le cas de Paix et Liberté » in Jean Delmas, Jean Kessler (dir.), Renseignement et propagande pendant la guerre froide, 1947-1953, Bruxelles, Complexe, 1999, p. 217-225
11. et Philippe Buton, Laurent Gervereau, Le couteau entre les dents, Paris, Chêne, 1989, 159 p
12. Cf. Foreign Relations of the United States, 1950, 4
13. Central and Eastern Europe, Germany, 1980, p. 712-713
14. B 137-2607
15. Eberhard Taubert, « L'appareil antisoviétique du ministère allemand de la propagande », in Jay Baird, « L'expert en bolchevisme du Dr Goebbels », Revue d'Histoire de la Deuxième guerre mondiale, 24, 1974, p. 13-36
16. Eberhard Taubert, « Das Weltjudentum als Ausgangspunkt der bolschewistischen Weltgefahr », Zeitschrift für Politik, 1939, p. 246-253
17. NL 1515-2, p. 44-45
18. B 137-2610
19. B 137-16229
20. Le plus souvent dans les organisations de jeunesse chrétiennes ou celles de la CDU. Cf. B 137-2607
21. Cf. B 137-2616. Un document de 1954 ne parle déjà plus que de 15 000 personnes
22. ère phrase], cf. B 137-2686
23. Cf. ZSg. 1-107/1 et ZSg. 1-107/5. Les tirages, très variables, étaient cependant très inférieurs à ceux de Paix et Liberté
24. Die Wahrheit (1953)
25. VFF-Dienst (1953-1956)
26. Der aktuelle Osten (1955-1959)
27. Kommunistische Agitation (1954-1964)
28. VFF-Verbandsnachrichten (1955-1960)
29. Argumente, Dokumente, Zitate (1967) et quelques périodiques des représentations régionales : Stimme der Freiheit ou Volk und Freiheit. Informationen und Kommentare, cf. ZSg 1-107
30. Parfois cependant, comme en septembre 1951, le ministère exprima des doutes et refusa l'utilisation de notions comme « hordes asiatiques » ou « Iwan raus ». En décembre 1952, il refusa également, tout comme le service de presse et d'information du gouvernement, au motif qu'il ne serait « pas approprié » pour l'Allemagne, le rachat du film, même épuré des symboles nazis, Im Walde von Katyn, réalisé en 1942-1943 par le service de propagande de la Wehrmacht. Le VFF avait envisagé des projections commentées ou de le montrer comme complément à certaines conférences. Pour ces deux exemples cf. B 137-2609
31. Toast porté par le président du VFF, Hahn-Butry, cf. B 137-2607
32. B 137-2609
33. En mars 1952, le VFF avait d'ailleurs été reconnu comme corporation d'utilité publique rendant les dons à son égard fiscalement déductibles. En juin 1952 il obtint un statut fiscal particulier. Cf. B 137-2609
34. B 137-2607 et B 137-16229. La BDI (Fédération de l'industrie allemande) était une puissante organisation patronale qui ne regroupait que des entreprises industrielles et la BDA (Confédé ration des associations patronales allemandes) regroupait et coordonnait les organisations patronales émanant tant de l'industrie que des services et de l'artisanat
35. Surtout dans le Wurtemberg et en Rhénanie du Nord-Westphalie, cf. B 137-2616
36. Statuts, 29 août 1950, § 2
37. Affiches « Verrat bringt Tod » et « Dunkle Geschäfte über die Grenze »
38. cf. Deutschland im Kalten Krieg 1945-1963, op. cit., p. 154
39. er octobre, Personne ne reste sur le bord des rues, Personne n'applaudit, Personne n'est aux fenêtres, Personne n'aide les traîtres du peuple, Chaque démocrate aide la police », Gelsenkirchener Anzeiger. Heimatzeitung für Gelsenkirchen, 228, 29 septembre 1950
40. B 137-5986
41. « Scham ! », Rheinisch-Westfälische Nachrichten, 12 février 1955, p. 5
42. Allgemeine Wochenzeitung der Juden in Deutschland
43. « Es hat sich ja nichts geändert », Der Spiegel, 34, 17 août 1955, p. 11-13
44. Mais le règlement définitif n'intervint qu'en mars 1956 : son retrait du VFF fut effectif au 31 décembre 1956, mais il continua à en percevoir un salaire jusqu'en octobre 1957 ! cf. B 137-16229 et B 137-2615
45. En juillet 1957 encore, le VFF tentait vainement d'imposer à la fédération des villes allemandes (Deutscher Städtetag) de demander à ses membres de rebaptiser toutes les rues portant des noms de communistes célèbres ; B 136-1766
46. B 137-2628 et B 136-3903
47. La question de la sensibilisation des recrues avait été posée dès novembre 1954, avant même sa création, dans le cadre du Comité européen Paix et Liberté. Cf. B 137-2610
48. B 137-2616
49. B 137-2617 et B 136-4426
50. B 137-2614. Jean-Paul David avait déjà en 1953, notamment par sa brochure A Psychological Defence of the Free World, attiré l'attention sur cette notion et tenté un rapprochement avec l'OTAN en liaison avec Georges Bidault