Police archives/policed historians?;Archives de police/historiens policés?

Revue d Histoire Moderne et Contemporaine

Volumn 48, Issue 5, 2001, Pages 57-68

  Berlière, Jean Marc ^a  

^a UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE   (France)

Author keywords

[No Author keywords available]

Indexed keywords

EID: 70349850694     PISSN: 00488003     EISSN: 17763045     Source Type: Journal    
DOI: 10.3917/rhmc.485.0057     Document Type: Conference Paper

References (22)

1. Jean-Luc EINAUDI, octobre 1961. Un massacre à Paris, Paris, Fayard, 2001
2. Ceux qui douteraient de la pertinence, voire de l'existence d'une notion finalement assez singulière dans une démocratie, pourront se reporter à «Polémiques sur l'histoire coloniale» in Le Monde diplomatique, «Manière de voir» no 58, juillet-août 2001
3. ainsi qu'à l'ouvrage collectif Olivier LE COUR GRANDMAISON (éd.) 17 octobre 1961 : un crime d'État à Paris, Paris, La dispute, 2001
4. On reviendra sur terre avec Sylvie THÉNAULT, «Le fantasme du secret autour du 17 octobre 1961», Matériaux pour l'histoire de notre temps: «le secret en histoire», no 58, avril-juin 2000, p. 70-76
5. Pour plus de précisions, voir Jacques-Guy PETIT, Frédéric CHAUVAUD (dir.), «Archives de police : du fantasme au mirage», in L'histoire contemporaine et les usages des archives judiciaires 1800-1939, Paris, Honoré Champion, 1998, p. 291-304
6. «Des archives pour quoi faire ?», Le Débat, no 115, mai-août 2001, p. 118-124
7. «Transparence et secret. L'accès aux archives contemporaines», Gazette des archives, no 177-178, mai 1998, p. 185-188
8. Sonia COMBE, dans «la nouvelle préface» de la réédition de son livre Archives interdites, Paris, La Découverte, 2001, laisse entendre que je paie ce privilège (l'accès aux archives) en écrivant une histoire «lisse» de la police. Le contre-exemple qui succède dans la même note à cette soi-disant critique permet de comprendre ce que serait l'histoire «en relief» qu'elle appelle de ses vœux. Malheureusement, je n'ai trouvé aucune trace de fabrication de zyklon B par la Préfecture de Police sous l'Occupation, ladite préfecture ayant déjà d'autres vilenies à commettre, que je ne crois pas avoir tues, sans pour autant éviter de chercher à comprendre pourquoi et comment elle en était arrivée là. Mon attitude sera-t-elle assimilée à de la «complaisance» dans un prochain livre ?
9. e siècles, Bruxelles, Complexe, 1996, p. 133- 162
10. qu'on enrichira des réflexions de la philosophe Hélène L'HEUILLET, «Le renseignement ou l'impossible maîtrise du politique», Cahiers de la Sécurité Intérieure, no 30, 1997, p. 103-118
11. Arlette FARGE, Le Goût de l'archive, Paris, Seuil, 1989, p. 97 sq
12. Max WEBER, Explanation and Understanding, London, Routledge & Kegan Paul, rééd. 1963
13. Cf. les remarquables mises au point de Vincent DUCLERT: «L'affaire Dreyfus et le tournant critique», Annales HSS, no 3, mai-juin 1995, p. 563-578
14. et, du même auteur, «Retour sur l'histoire d'un officier français : à propos du Dreyfus de J.-F. Deniau», Jean Jaurès, Cahiers trimestriels, ? no 148, p. 63-88
15. Un exemple parmi d'autres, mais qui a l'intérêt de confiner à l'absurde : Maurice RAJSFUS, dans La police de Vichy, Les forces de l'ordre françaises au service de la Gestapo 1940-1944, Paris, Le Cherche-Midi, 1995, fulmine contre l'inaccessibilité des archives, tout en faisant grief aux historiens de ne pas avoir produit un travail qui, s'il existait, serait, pour lui, la preuve d'une complaisance pour les dérogations dont «l'attribution répond à des libéralités qui n'ont rien de mystérieux» (p. 20) : «Curieusement aucune thèse d'État, ni même le moindre mémoire de maîtrise n'a été consacré spécifiquement au rôle joué par la police française dans la répression antijuive» (p. 99)
16. Pascale FROMENT, René Bousquet, Paris, Stock, 1994, rééd. Fayard, 2001
17. Gilles VERLANT, Gainsbourg, Paris, Albin Michel, 2000
18. Sur l'émotion produite par cette confusion, voir Le Monde, 19 avril 2001
19. Claude LIAUZU, Le Monde, 2001.ibid
20. On lui rendra cette justice : un des seuls militants à avoir clairement perçu cette dimension «merveilleuse» («Qui dit ou fait des choses invraisemblables») des rapports de police est Maurice JOYEUX, «La police politique et le mouvement ouvrier», La Rue, no 25, 1978, p. 4-14. On trouverait en revanche des milliers d'exemples contraires notamment chez les militants d'un PCF qui, par un curieux mimétisme, a largement adopté les travers de la «police bourgeoise» et toujours excellé dans l'accusation touchant les mœurs. La «déviation» sexuelle, la « perversion» ont longtemps été des arguments décisifs pour déshonorer aussi sûrement un adversaire ou un «renégat» que l'accusation d'être un indicateur de police
21. Les Nouveaux Cahiers, 1995, no 120, p. 10
22. Maurice RAJSFUS, Les Nouveaux Cahiers, op. cit., p. 21