-
1
-
-
84868866622
-
Les plantes dans l'antiquité et au moyen âge, première partie
-
Cf. Charles Joret, Les plantes dans l'antiquité et au moyen âge, première partie, tome 1, Paris, Emile Bouillon, 1904, p. 49
-
(1904)
Paris, Emile Bouillon
, vol.1
, pp. 49
-
-
Charles Joret, C.1
-
2
-
-
79958470741
-
-
line, Histoire naturelle, Paris, Les Belles Lettres, 1972, XXI, 90.
-
Pline, Histoire naturelle, Paris, Les Belles Lettres, 1972, XXI, 90
-
-
-
-
4
-
-
84868824177
-
-
Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc., des Chinois, par les missionnaires de Pe-kin, V, Paris, Nyon l'aîné, 1780, p. 498.
-
Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc., des Chinois, par les missionnaires de Pe-kin, tome V, Paris, Nyon l'aîné, 1780, p. 498
-
-
-
-
8
-
-
84868813684
-
-
Associer la couleur jaune au carthame n'est pas une erreur. La fleur de carthame a souvent une teinte jaune oranger, et elle contient un colorant jaune en plus forte proportion que le rouge. En grec ancien, cnécos, qui désignait cette plante, signifiait aussi blond, jaune doré. Lan, la couleur bleue, désignait à l'origine la plante dont on extrait l'indigo. «La couleur bleue (qing unknown sign) est produite par [la plante] lan», dit le Huainanzi (fin du IIe siècle av. J.-C, et le dictionnaire Shuowen jiezi (vers 100 après J.-C, confirme cela dans la définition qu'il donne de lan: «Plante pour teindre en bleu (qing unknown sign)». La plante à indigo de la Chine ancienne était la renouée des teinturiers Polygonum tinctorium, présente à l'état natif en Chine jusque dans le Nord, et non pas l
-
e siècle Li Shizhen cite cette étymologie conventionnelle par égard pour ses devanciers, mais sans y croire vraiment. Il préfère comparer la feuille du carthame à celle du chardon, ce qui est beaucoup plus pertinent; cf. Bencao gangmu tongshi, Chen Guiting éd., Pékin, Xueyuan chubanshe, j. 15, p. 775
-
-
-
-
9
-
-
85086793532
-
-
o 3021, j. 3, p. 46.
-
o 3021, j. 3, p. 46
-
-
-
-
10
-
-
84868830134
-
-
e siècle. Il est donc hasardeux d'en tirer la preuve de la présence du carthame en Chine à la fin des Han, d'autant plus que cette plante ne figure dans aucune autre préparation indiquée par cet auteur. Le carthame n'apparaît d'ailleurs, comme plante médicinale, dans aucun traité de pharmacopée antérieur aux Tang. Pour la recette attribuée à Zhang Zhongjing, nommée «vin de fleur de carthame» unknown sign, Zhang Zhongjing yaofa yanjiu, Pékin, Kexue jishu wenxian chubanshe, 1984, pp. 156 et 537.
-
e siècle. Il est donc hasardeux d'en tirer la preuve de la présence du carthame en Chine à la fin des Han, d'autant plus que cette plante ne figure dans aucune autre préparation indiquée par cet auteur. Le carthame n'apparaît d'ailleurs, comme plante médicinale, dans aucun traité de pharmacopée antérieur aux Tang. Pour la recette attribuée à Zhang Zhongjing, nommée «vin de fleur de carthame» unknown sign, cf. Zhang Zhongjing yaofa yanjiu, Pékin, Kexue jishu wenxian chubanshe, 1984, pp. 156 et 537
-
-
-
-
11
-
-
79958336863
-
-
Dans les deux ouvrages, ce propos ne figure pas dans la biographie de Zhang Qian, mais dans le chapitre sur le Fergana (Dayuan). Shiji, j. 123, p. 3173;
-
Dans les deux ouvrages, ce propos ne figure pas dans la biographie de Zhang Qian, mais dans le chapitre sur le Fergana (Dayuan). Cf. Shiji, j. 123, p. 3173
-
-
-
-
12
-
-
66549095345
-
-
j. 96 a, p
-
Hanshu, j. 96 a, p. 3895
-
Hanshu
, pp. 3895
-
-
-
15
-
-
84868861204
-
-
Voir par exemple l'édition in Siku quanshu, Taibei, Taiwan Shangwu yinshuguan, 1986, 1047, j. 6, p. 598. Ces deux éditions veulent tout de même que Zhang Qian ait passé la Mer occidentale et atteint le Da Qin; ibid., j. 1, p. 578.
-
Voir par exemple l'édition in Siku quanshu, Taibei, Taiwan Shangwu yinshuguan, 1986, vol. 1047, j. 6, p. 598. Ces deux éditions veulent tout de même que Zhang Qian ait passé la Mer occidentale et atteint le Da Qin; cf. ibid., j. 1, p. 578
-
-
-
-
16
-
-
66549109345
-
-
Le Chuxue ji, le Yiwen leiju et le Yiqie jing yinyi. Voir dans ces ouvrages les notices des plantes en question.
-
Le Chuxue ji, le Yiwen leiju et le Yiqie jing yinyi. Voir dans ces ouvrages les notices des plantes en question
-
-
-
-
17
-
-
84868748959
-
-
L'ail et la coriandre (j. 3/19, p. 137), la grenade, la noix et le raisin (j. 10, p. 571). Pour l'alfalfa, c'est le Hanshu qui est cité directement (j. 3/29, p. 161), ainsi que pour le sésame (j. 2/13, p. 108); pourtant, rien n'est dit du rôle de Zhang Qian pour le sésame, ni dans le Hanshu, ni dans le Bowu zhi. Qimin yaoshu jiaoshi, Miao Qiyu éd., Pékin, Nongye chubanshe, 1982.
-
L'ail et la coriandre (j. 3/19, p. 137), la grenade, la noix et le raisin (j. 10, p. 571). Pour l'alfalfa, c'est le Hanshu qui est cité directement (j. 3/29, p. 161), ainsi que pour le sésame (j. 2/13, p. 108); pourtant, rien n'est dit du rôle de Zhang Qian pour le sésame, ni dans le Hanshu, ni dans le Bowu zhi. Cf. Qimin yaoshu jiaoshi, Miao Qiyu éd., Pékin, Nongye chubanshe, 1982
-
-
-
-
18
-
-
84868861200
-
-
Taiping yulan, Pékin, Zhonghua shuju, 1960, j. 719, p. 3186. Sur cette citation du Bowu zhi qui ne figure dans aucun autre ouvrage, ci-dessous, p. 00.
-
Taiping yulan, Pékin, Zhonghua shuju, 1960, j. 719, p. 3186. Sur cette citation du Bowu zhi qui ne figure dans aucun autre ouvrage, cf. ci-dessous, p. 00
-
-
-
-
19
-
-
84868861201
-
-
On peut en effet considérer que, dans le Beihu lu, les deux dernières phrases de la citation ont été mises en note par erreur. «De nos jours», mis dans la bouche de Duan Gonglu, signifierait alors le IXe siècle. D'après les toponymes, les deux datations sont possibles. Sous les Jin de l'Ouest, la capitale de la région de Liangzhou unknown sign avait son siège dans la commanderie de Hanzhong unknown sign. Et sous les Tang, la commanderie de Hanzhong (appelée aussi Liangzhou) versait une contribution annuelle en carthame. C'est ce que nous apprend le Tongdian (800) dans son chapitre sur la fiscalité locale: «Tribut de la commanderie de Hanzhong, actuellement nommé département de Liangzhou: cent livre de carthame et un sheng de fard rouge.» Tongdian, Changsha, Yuelu shushe, 1995, j. 6, p. 65, La phrase prêtée au Bowu zhi
-
e siècle. D'après les toponymes, les deux datations sont possibles. Sous les Jin de l'Ouest, la capitale de la région de Liangzhou unknown sign avait son siège dans la commanderie de Hanzhong unknown sign. Et sous les Tang, la commanderie de Hanzhong (appelée aussi Liangzhou) versait une contribution annuelle en carthame. C'est ce que nous apprend le Tongdian (800) dans son chapitre sur la fiscalité locale: «Tribut de la commanderie de Hanzhong, actuellement nommé département de Liangzhou: cent livre de carthame et un sheng de fard rouge.» (cf. Tongdian, Changsha, Yuelu shushe, 1995, j. 6, p. 65). La phrase prêtée au Bowu zhi par Duan Gonglu ne peut pas lui avoir été inspirée par celle du Tongdian. Les deux phrases développent certes la même idée, mais elles diffèrent totalement dans la forme et dans l'énoncé des détails. Et surtout, elles figurent l'une et l'autre dans le Beihu lu, celle du Tongdian étant citée mot pour mot avec mention de sa provenance. Un traité de botanique inclus dans le Daozang, le Tujing yanyi bencao (1223), persiste quant à lui à attribuer ce passage au Bowu zhi: «Le Bowu zhi dit que le carthame vient de la région de Liang-Han et des contrées occidentales. C'est Zhang Qian qui le rapporta.»
-
-
-
-
20
-
-
84868861202
-
-
Chongxiu zhenghe jingshi zhenglei beiyong bencao, repr. de l'éd. de 1249 par Renmin weisheng chubanshe, Shanghai, 1957, j. 9, p. 226. Le même texte est donné par le Jingshi zhenglei daguan bencao de 1108 (éd. de 1904, j. 9, p. 25 b) et par le Kaibao bencao (973) cité dans le Bencao gangmu (1596), ibid.
-
Chongxiu zhenghe jingshi zhenglei beiyong bencao, repr. de l'éd. de 1249 par Renmin weisheng chubanshe, Shanghai, 1957, j. 9, p. 226. Le même texte est donné par le Jingshi zhenglei daguan bencao de 1108 (éd. de 1904, j. 9, p. 25 b) et par le Kaibao bencao (973) cité dans le Bencao gangmu (1596), ibid
-
-
-
-
21
-
-
84868830132
-
-
o 297, j. 7, p. 212) et le Kaibao bencao cité par le Bencao gangmu seulement unknown sign. La combinaison unknown sign s'appliquerait bien aux Tang (les deux départements, zhou, y coexistent), et unknown sign aux Song; mais aucune aux Jin occidentaux, car Cang ne désigne à cette époque aucune unité administrative importante.
-
o 297, j. 7, p. 212) et le Kaibao bencao cité par le Bencao gangmu seulement unknown sign. La combinaison unknown sign s'appliquerait bien aux Tang (les deux départements, zhou, y coexistent), et unknown sign aux Song; mais aucune aux Jin occidentaux, car Cang ne désigne à cette époque aucune unité administrative importante
-
-
-
-
22
-
-
84868748958
-
-
Cité par le Zhenghe bencao, ibid.
-
Cité par le Zhenghe bencao, ibid
-
-
-
-
23
-
-
84868861197
-
-
o 1145, j. 3, p. 37), le Yunlu manchao (ibid.), le Tujing yanyi bencao -, jusqu'au Sannong ji (1760); éd. Pékin, Nongye chubanshe, 1989, j.13, pp. 427-428. Seul le Nongsang jiyao (1273), un traité d'agriculture qui suit la tradition du Qimin yaoshu, échappe à cette mode; Yuan ke nongsang jiyao jiaoshi, Miao Qiyu éd., Pékin, Nongye chubanshe, 1988, j. 6, pp. 431-432.
-
o 1145, j. 3, p. 37), le Yunlu manchao (ibid.), le Tujing yanyi bencao -, jusqu'au Sannong ji (1760); cf. éd. Pékin, Nongye chubanshe, 1989, j.13, pp. 427-428. Seul le Nongsang jiyao (1273), un traité d'agriculture qui suit la tradition du Qimin yaoshu, échappe à cette mode; cf. Yuan ke nongsang jiyao jiaoshi, Miao Qiyu éd., Pékin, Nongye chubanshe, 1988, j. 6, pp. 431-432
-
-
-
-
24
-
-
84868716009
-
-
Shi Shenghan éd, Guji chubanshe, j. 40, p
-
Nongzheng quanshu jiaozhu, Shi Shenghan éd., Shanghai, Guji chubanshe, 1985, j. 40, p. 1111
-
(1985)
Nongzheng quanshu jiaozhu
, pp. 1111
-
-
-
25
-
-
84868824233
-
-
ar le Nongshu de Wang Zhen, paru en 1313 (Donglu Wangshi nongshu yizhu, Miao Qiyu éd., Shanghai, Guji chubanshe, p. 586), et par le Huajing de 1688 (Pékin, Zhonghua shuju, 1956, j. 5, p. 144).
-
Par le Nongshu de Wang Zhen, paru en 1313 (Donglu Wangshi nongshu yizhu, Miao Qiyu éd., Shanghai, Guji chubanshe, p. 586), et par le Huajing de 1688 (Pékin, Zhonghua shuju, 1956, j. 5, p. 144)
-
-
-
-
26
-
-
84868830130
-
-
Bencao gangmu, ibid. Même procédé chez Wang Qi, auteur de l'encyclopédie Sancai tuhui (1609) dont la rubrique sur le carthame n'est que la reprise textuelle du Bencao tujing de Su Song et de quelques ouvrages cités par celui-ci.
-
Bencao gangmu, ibid. Même procédé chez Wang Qi, auteur de l'encyclopédie Sancai tuhui (1609) dont la rubrique sur le carthame n'est que la reprise textuelle du Bencao tujing de Su Song et de quelques ouvrages cités par celui-ci
-
-
-
-
29
-
-
84868807655
-
-
Shanghai, Guji chubanshe, j. 3, p
-
Gujin zhu, éd. Siku biji xiaoshuo congshu, Shanghai, Guji chubanshe, 1992, j. 3, p. 850/111
-
(1992)
Gujin zhu, éd. Siku biji xiaoshuo congshu
, pp. 850-111
-
-
-
30
-
-
84868748954
-
-
Bencao gangmu, ibid. Li Shizhen étudie d'ailleurs le chardon juste après le carthame (j. 15, p. 781). Le rapprochement avec le chardon est fait par Dioscoride et Pline; Pline, op. cit, XXI, 90 (note p. 132), et 94.
-
Bencao gangmu, ibid. Li Shizhen étudie d'ailleurs le chardon juste après le carthame (j. 15, p. 781). Le rapprochement avec le chardon est fait par Dioscoride et Pline; cf. Pline, op. cit, XXI, 90 (note p. 132), et 94
-
-
-
-
31
-
-
84868861192
-
-
Ma traduction ne suit pas toujours celle de Laufer (op. cit., p. 326) qui s'était basé uniquement sur la version donnée dans le Beihu lu. J'ai modifié certains passages obscurs en me référant à des variantes données par d'autres ouvrages: le Shiji suoyin (in Shiji, j. 110, p. 2889), le Erya yi (ibid.) et le Yunlu manchao (ibid.).
-
Ma traduction ne suit pas toujours celle de Laufer (op. cit., p. 326) qui s'était basé uniquement sur la version donnée dans le Beihu lu. J'ai modifié certains passages obscurs en me référant à des variantes données par d'autres ouvrages: le Shiji suoyin (in Shiji, j. 110, p. 2889), le Erya yi (ibid.) et le Yunlu manchao (ibid.)
-
-
-
-
32
-
-
66549091980
-
-
Shiji, j. 110, p. 2888;
-
Shiji, j. 110, p. 2888
-
-
-
-
33
-
-
84868830126
-
-
Ce poème est extrait d'un ouvrage perdu, le Hexi jiushi (nommé parfois Xihe jiushi). La citation figure dans le Beitang shuchao de Yu Shinan (558-638), Taibei, Wenhai chubanshe, 1962, j. 135, p. 243. Bien que Yanzhi soit écrit unknown sign, la relation avec le fard est évidente dans l'esprit de Yu Shinan puisque c'est au sujet du cosmétique qu'il cite la chanson.
-
Ce poème est extrait d'un ouvrage perdu, le Hexi jiushi (nommé parfois Xihe jiushi). La citation figure dans le Beitang shuchao de Yu Shinan (558-638), Taibei, Wenhai chubanshe, 1962, j. 135, p. 243. Bien que Yanzhi soit écrit unknown sign, la relation avec le fard est évidente dans l'esprit de Yu Shinan puisque c'est au sujet du cosmétique qu'il cite la chanson
-
-
-
-
34
-
-
84868830127
-
-
récisément dans le district de Shandan unknown sign; Yuanhe junxian tuzhi, Pékin, Zhonghua shuju, 1995, j. 40, p. 1022. Sous les Tang, le nom de la montagne s'écrit aussi bien unknown sign que unknown sign. Le nom actuel est resté le même, unknown sign.
-
Précisément dans le district de Shandan unknown sign; Yuanhe junxian tuzhi, Pékin, Zhonghua shuju, 1995, j. 40, p. 1022. Sous les Tang, le nom de la montagne s'écrit aussi bien unknown sign que unknown sign. Le nom actuel est resté le même, unknown sign
-
-
-
-
36
-
-
84868830122
-
-
D'après le Tongdian, déjà cité, note 17, p. 00.
-
D'après le Tongdian, déjà cité, note 17, p. 00
-
-
-
-
37
-
-
84868824224
-
-
Le Shiji yinyi est perdu; le passage en question est cité dans le Shiji jijie de Pei Yin; Shiji, j. 129, p. 3273.
-
Le Shiji yinyi est perdu; le passage en question est cité dans le Shiji jijie de Pei Yin; cf. Shiji, j. 129, p. 3273
-
-
-
-
38
-
-
84868748950
-
-
Un lexique retrouvé à Dunhuang donne par exemple une définition correcte de la garance: «[Plante dont] la racine sert en teinture.» (Suwu yaominglin, P. 2609)
-
Un lexique retrouvé à Dunhuang donne par exemple une définition correcte de la garance: «[Plante dont] la racine sert en teinture.» (Suwu yaominglin, P. 2609)
-
-
-
-
39
-
-
85086796924
-
-
o 2, pp. 24-30.
-
o 2, pp. 24-30
-
-
-
-
40
-
-
84868748952
-
-
Selon Ikeda On qui édite ce texte in Chûgoku kodai sekichô kenkyû, Tokyo, Insitute of Oriental Culture, University of Tokyo, 1979, pp. 512-513
-
Selon Ikeda On qui édite ce texte in Chûgoku kodai sekichô kenkyû, Tokyo, Insitute of Oriental Culture, University of Tokyo, 1979, pp. 512-513
-
-
-
-
41
-
-
84868830124
-
-
Comme le rapport est adressé au nom du monastère «à l'autorité supérieure», on peut penser que les offrandes n'étaient pas destinées à rester la propriété du monastère, mais devaient être transmises au service central des donations du samgha de Dunhuang.
-
Comme le rapport est adressé au nom du monastère «à l'autorité supérieure», on peut penser que les offrandes n'étaient pas destinées à rester la propriété du monastère, mais devaient être transmises au service central des donations du samgha de Dunhuang
-
-
-
-
42
-
-
79958420638
-
-
op. cit, j. 5/52, p
-
Qimin yaoshu, op. cit., j. 5/52, p. 262
-
Qimin yaoshu
, pp. 262
-
-
-
43
-
-
79958301736
-
-
Tokyo, Yamamoto shoten, j. 3, p
-
Sishi zuanyao, Tokyo, Yamamoto shoten, 1961, j. 3, p. 87
-
(1961)
Sishi zuanyao
, pp. 87
-
-
-
44
-
-
84868830121
-
-
Les graines écrasées et frites donnent un jus (sic) qui, additionné de vinaigre puis mélangé à des légumes verts, donne un plat riche et savoureux. Shoushi tongkao, éd. Siku quanshu, 732, p. 1002.
-
Les graines écrasées et frites donnent un jus (sic) qui, additionné de vinaigre puis mélangé à des légumes verts, donne un plat riche et savoureux. Shoushi tongkao, éd. Siku quanshu, vol. 732, p. 1002
-
-
-
-
45
-
-
84868850993
-
Jile bian (1133) cité par Shiba Yoshinobu
-
Tokyo, Kazama shobô, et
-
D'après le Jile bian (1133) cité par Shiba Yoshinobu, Sôdai shôgyô-shi kenkyû, Tokyo, Kazama shobô, 1968, pp. 186 et 195
-
(1968)
Sôdai shôgyô-shi kenkyû
, pp. 186-195
-
-
D'après le1
-
46
-
-
84868861182
-
-
Le carthame est totalement absent de la pharmacopée de Tao Hongjin (456-536). Et c'est par erreur, me semble-t-il, que Li Shizhen attribue à Zhang Zhongjing un médicament à base de graines de carthame cité par Su Song; Bencao gangmu, op. cit., j. 15, p. 775,
-
Le carthame est totalement absent de la pharmacopée de Tao Hongjin (456-536). Et c'est par erreur, me semble-t-il, que Li Shizhen attribue à Zhang Zhongjing un médicament à base de graines de carthame cité par Su Song; cf. Bencao gangmu, op. cit., j. 15, p. 775
-
-
-
-
47
-
-
84868748949
-
-
et Bencao tujing, Shang Zhijun éd., Hefei, Anhui kexue jishu chubanshe, 1994, p. 240. Si le médecin des Han a vraiment utilisé le carthame pour fabriquer un remède, c'est seulement à partir des fleurs.
-
et Bencao tujing, Shang Zhijun éd., Hefei, Anhui kexue jishu chubanshe, 1994, p. 240. Si le médecin des Han a vraiment utilisé le carthame pour fabriquer un remède, c'est seulement à partir des fleurs
-
-
-
-
48
-
-
84868861185
-
-
Certains Bencao indiquent cependant que «séchée au soleil, la fleur sert à teindre en rouge et à fabriquer du fard»; par exemple le Bencao tujing, ibid. Mais ces ouvrages s'intéressent avant tout aux propriétés thérapeutiques des plantes. Les renseignements qu'ils donnent sur leur utilisation tinctoriale sont donc peu surs, et en tout cas laconiques.
-
Certains Bencao indiquent cependant que «séchée au soleil, la fleur sert à teindre en rouge et à fabriquer du fard»; cf. par exemple le Bencao tujing, ibid. Mais ces ouvrages s'intéressent avant tout aux propriétés thérapeutiques des plantes. Les renseignements qu'ils donnent sur leur utilisation tinctoriale sont donc peu surs, et en tout cas laconiques
-
-
-
-
49
-
-
85086795138
-
-
e mois. Qimin yaoshu et Sishi zuanyao, ibid.
-
e mois. Cf. Qimin yaoshu et Sishi zuanyao, ibid
-
-
-
-
50
-
-
79958416989
-
-
Le Taiping yulan. Pour la traduction de ce passage, voir ci-dessous, p. 00.
-
Le Taiping yulan. Pour la traduction de ce passage, voir ci-dessous, p. 00
-
-
-
-
52
-
-
84868824222
-
-
Mesure de longueur tibétaine dont j'ignore la valeur
-
Mesure de longueur tibétaine dont j'ignore la valeur
-
-
-
-
53
-
-
84868830115
-
-
L'abréviation de honglan en lan n'est pas rare, ni dans les manuscrits, ni dans les livres imprimés (voir par exemple le passage du Taiping yulan traduit ci-dessous, p. 00). Le problème tient ici à ce que, d'après le contexte et l'unité de mesure employée, [hong]lan devrait désigner la matière tinctoriale; seul cas où la terminologie locale ne serait pas respectée.
-
L'abréviation de honglan en lan n'est pas rare, ni dans les manuscrits, ni dans les livres imprimés (voir par exemple le passage du Taiping yulan traduit ci-dessous, p. 00). Le problème tient ici à ce que, d'après le contexte et l'unité de mesure employée, [hong]lan devrait désigner la matière tinctoriale; seul cas où la terminologie locale ne serait pas respectée
-
-
-
-
54
-
-
84868824221
-
-
Cette plante (Lithospermum erythrorhizon S. ou Z.), dont la racine donne un colorant violet, est connue en Occident sous son nom japonais, Murasaki. Elle est citée dans le Erya et le Shanhai jing, des ouvrages antérieurs à l'Empire. Ses vertus médicinales sont décrites dans le Bencao jing des Han, qui ignore le carthame (Shanhai kexue jishu chubanshe, Shanhhai, 1987, j. 3, p. 149). Le Qimin yaoshu lui consacre un chapitre spécial (j. 5/54).
-
Cette plante (Lithospermum erythrorhizon S. ou Z.), dont la racine donne un colorant violet, est connue en Occident sous son nom japonais, Murasaki. Elle est citée dans le Erya et le Shanhai jing, des ouvrages antérieurs à l'Empire. Ses vertus médicinales sont décrites dans le Bencao jing des Han, qui ignore le carthame (Shanhai kexue jishu chubanshe, Shanhhai, 1987, j. 3, p. 149). Le Qimin yaoshu lui consacre un chapitre spécial (j. 5/54)
-
-
-
-
55
-
-
85086794072
-
-
o), éd. par Ikeda On, op. cit., pp. 507-511.
-
o), éd. par Ikeda On, op. cit., pp. 507-511
-
-
-
-
56
-
-
84868861179
-
-
e mois, et autres dépenses») indique qu'il s'agit bien des deux mêmes services que ceux cités dans le manuscrit Stein.
-
e mois, et autres dépenses») indique qu'il s'agit bien des deux mêmes services que ceux cités dans le manuscrit Stein
-
-
-
-
57
-
-
84868830110
-
-
Manuscrit de St Pétersbourg Dx. 2168, reproduit et édité par L. Cuguievski in Kitaiskie dokumentel iz Dunhuana, Moscou, Akademiia Nauk SSSR, 1983, 1, pp. 440 et 528. Pour sa datation, id., pp. 140-142.
-
Manuscrit de St Pétersbourg Dx. 2168, reproduit et édité par L. Cuguievski in Kitaiskie dokumentel iz Dunhuana, Moscou, Akademiia Nauk SSSR, 1983, vol. 1, pp. 440 et 528. Pour sa datation, cf. id., pp. 140-142
-
-
-
-
58
-
-
84868748947
-
-
Ce maximum est réservé aux melonnières. Pour les terres à millet, la quantité est inférieure; elle varie le plus souvent entre 1 et 3 dixièmes de boisseau.
-
Ce maximum est réservé aux melonnières. Pour les terres à millet, la quantité est inférieure; elle varie le plus souvent entre 1 et 3 dixièmes de boisseau
-
-
-
-
59
-
-
84868824216
-
-
En fait, un seul monastère est cité, précisé ment celui que l'on croit être situé près des grottes de Mogao, le Sanjie si. C'est son secteur qui regroupe le plus grand nombre de personnes, près de la moitié de la liste.
-
En fait, un seul monastère est cité, précisé ment celui que l'on croit être situé près des grottes de Mogao, le Sanjie si. C'est son secteur qui regroupe le plus grand nombre de personnes, près de la moitié de la liste
-
-
-
-
60
-
-
84868824217
-
-
Ce petit fonctionnaire, le yaya Song Qiansi, porte en effet le titre de zhi neizhai si unknown sign. Chacune des pièces du dossier qu'il a rédigé pour ses supérieurs est visée par un personnage qui, au vu de sa signature très particulière, en forme d'oiseau, devait être Cao Yuanzhong, le prince-gouverneur régnant, ou à tout le moins l'un des membre de sa maison. Sur les signatures en forme d'oiseau, l'article de Danielle Eliasberg in Contributions aux études sur Touen-houang, Michel Soymié éd., Genève-Paris, Droz, pp. 29-44.
-
Ce petit fonctionnaire, le yaya Song Qiansi, porte en effet le titre de zhi neizhai si unknown sign. Chacune des pièces du dossier qu'il a rédigé pour ses supérieurs est visée par un personnage qui, au vu de sa signature très particulière, en forme d'oiseau, devait être Cao Yuanzhong, le prince-gouverneur régnant, ou à tout le moins l'un des membre de sa maison. Sur les signatures en forme d'oiseau, cf. l'article de Danielle Eliasberg in Contributions aux études sur Touen-houang, Michel Soymié éd., Genève-Paris, Droz, pp. 29-44
-
-
-
-
61
-
-
84868748943
-
-
La couleur rouge, fei, est bien la teinte qu'on obtient avec les fleurs de carthame. Rappelons ce qu'écrivait Xi Zuochi: «La fleur rouge-indigo sert à teindre en rouge (fei) et en jaune.»
-
La couleur rouge, fei, est bien la teinte qu'on obtient avec les fleurs de carthame. Rappelons ce qu'écrivait Xi Zuochi: «La fleur rouge-indigo sert à teindre en rouge (fei) et en jaune.»
-
-
-
-
62
-
-
84868762472
-
-
ékin, Zhonghua shuju, j. 8, p
-
Yuanfeng jiu yu zhi, Pékin, Zhonghua shuju, 1984, j. 8, p. 354
-
(1984)
Yuanfeng jiu yu zhi
, pp. 354
-
-
-
63
-
-
84868824180
-
-
«La population du Ningxia est très nombreuse; or, la moitié des terres sont plantées en fleurs rouges. Il est décrété que [désormais] on cultivera exclusivement des céréales afin de subvenir à la nourriture du peuple.» Yuanshi, j. 17, p. 366.
-
«La population du Ningxia est très nombreuse; or, la moitié des terres sont plantées en fleurs rouges. Il est décrété que [désormais] on cultivera exclusivement des céréales afin de subvenir à la nourriture du peuple.» Yuanshi, j. 17, p. 366
-
-
-
-
64
-
-
0003858992
-
-
Neuchâtel-Paris, Delachaux et Niestlé
-
Dominique Cardon, Guide des teintures naturelles, Neuchâtel-Paris, Delachaux et Niestlé, 1990, p. 28
-
(1990)
Guide des teintures naturelles
, pp. 28
-
-
Cardon, D.1
-
65
-
-
84868830084
-
-
L'édition du Qimin yaoshu utilisée pour cette traduction est la plus ancienne connue, imprimée entre 1023 et 1031 (repr. par Luo Zhenyu in Ji shi an congshu, I, 2, 1917). Il n'en subsiste que deux chapitres, dont le cinquième, justement celui qui traite des plantes tinctoriales. Les habitants de Dunhuang, dont nous avons relaté plus haut les usages relatifs au carthame, ont donc pu connaître ce texte tel qu'il est cité ici.
-
L'édition du Qimin yaoshu utilisée pour cette traduction est la plus ancienne connue, imprimée entre 1023 et 1031 (repr. par Luo Zhenyu in Ji shi an congshu, I, 2, 1917). Il n'en subsiste que deux chapitres, dont le cinquième, justement celui qui traite des plantes tinctoriales. Les habitants de Dunhuang, dont nous avons relaté plus haut les usages relatifs au carthame, ont donc pu connaître ce texte tel qu'il est cité ici
-
-
-
-
66
-
-
84868748942
-
-
Shaihua fa unknown sign Le caractère unknown sign doit se prononcer ici shai (sens de réduire, diminuer), et non pas sha (tuer), car, bien entendu, il n'est pas question de «tuer» les fleurs, mais de les traiter en diminuant le principe colorant jaune pour ne conserver que le rouge. D'ailleurs, le Nongsang jiyao (op. cit., p. 431), qui cite ce passage du Qimin yaoshu in extenso, a remplacé le caractère unknown sign par un autre, unknown sign, qui se prononce shai, mais qui signifie sécher au soleil. Le sens du titre est ainsi altéré.
-
Shaihua fa unknown sign Le caractère unknown sign doit se prononcer ici shai (sens de réduire, diminuer), et non pas sha (tuer), car, bien entendu, il n'est pas question de «tuer» les fleurs, mais de les traiter en diminuant le principe colorant jaune pour ne conserver que le rouge. D'ailleurs, le Nongsang jiyao (op. cit., p. 431), qui cite ce passage du Qimin yaoshu in extenso, a remplacé le caractère unknown sign par un autre, unknown sign, qui se prononce shai, mais qui signifie sécher au soleil. Le sens du titre est ainsi altéré
-
-
-
-
67
-
-
85086796401
-
-
e siècle c'est encore dans des sacs en toile de chanvre qu'on met le carthame pour être pressé. Mais on dispose alors d'un pressoir (ateliers de Canton visités par Hedde, op. cit., p. 162).
-
e siècle c'est encore dans des sacs en toile de chanvre qu'on met le carthame pour être pressé. Mais on dispose alors d'un pressoir (ateliers de Canton visités par Hedde, op. cit., p. 162)
-
-
-
-
68
-
-
84868748909
-
-
A rapprocher du qing fan jiang unknown sign, la soupe de riz claire, une boisson légèrement fermentée et rafraîchissante que l'on boit encore de nos jours dans certaines campagnes en été. Elle contient un acide lactique.
-
A rapprocher du qing fan jiang unknown sign, la soupe de riz claire, une boisson légèrement fermentée et rafraîchissante que l'on boit encore de nos jours dans certaines campagnes en été. Elle contient un acide lactique
-
-
-
-
69
-
-
84868830080
-
-
e siècle par Champion (op. cit., pp. 82-83). Le Tiangong kaiwu signale quant à lui que la teinture au rouge de carthame peut être précédée par un mordançage au bois de fustet, un autre colorant jaune; ci-dessous, p. 00.
-
e siècle par Champion (op. cit., pp. 82-83). Le Tiangong kaiwu signale quant à lui que la teinture au rouge de carthame peut être précédée par un mordançage au bois de fustet, un autre colorant jaune; cf. ci-dessous, p. 00
-
-
-
-
70
-
-
84868748900
-
-
La première graphie figure dans le texte, la seconde dans le sommaire du chapitre
-
La première graphie figure dans le texte, la seconde dans le sommaire du chapitre
-
-
-
-
71
-
-
84868748908
-
-
Le texte donne un troisième nom, diao, qui désigne une autre plante apparentée au kochia (luoli unknown sign) et au chénopode (li unknown sign). Ces plantes sont connues pour être particulièrement riches en soude, ce qui explique qu'elles soient ici préférées à de la cendre ordinaire.
-
Le texte donne un troisième nom, diao, qui désigne une autre plante apparentée au kochia (luoli unknown sign) et au chénopode (li unknown sign). Ces plantes sont connues pour être particulièrement riches en soude, ce qui explique qu'elles soient ici préférées à de la cendre ordinaire
-
-
-
-
72
-
-
84868824174
-
-
Les passages en italiques correspondent, dans le texte chinois, à des notes inscrites sur colonnes dédoublées
-
Les passages en italiques correspondent, dans le texte chinois, à des notes inscrites sur colonnes dédoublées
-
-
-
-
74
-
-
84868748906
-
-
Bai mi fen unknown sign. Fen, la fécule extraite des graines de céréales, désigne aussi la poudre à maquillage. Dans le même chapitre, Jia Sixie explique comment fabriquer de la fécule de grains blanche. Il préconise deux espèces de millets (liang unknown sign et su unknown sign), et déconseille l'emploi de toute autre céréale, dont le riz glutineux (nuo unknown sign) et le blé.
-
Bai mi fen unknown sign. Fen, la fécule extraite des graines de céréales, désigne aussi la poudre à maquillage. Dans le même chapitre, Jia Sixie explique comment fabriquer de la fécule de grains blanche. Il préconise deux espèces de millets (liang unknown sign et su unknown sign), et déconseille l'emploi de toute autre céréale, dont le riz glutineux (nuo unknown sign) et le blé
-
-
-
-
75
-
-
84868861137
-
-
«Les écraser au pilon» (dui unknown sign), précisait le Qimin yaoshu. Mais plusieurs éditions de cet ouvrage, notamment les éditions manuscrites des Ming (dont celle reprise dans le Sibu congkan) ont transcrit le caractère dui de manière fautive (que unknown sign). C'est peut-être pourquoi le mot pilon n'est pas repris ici.
-
«Les écraser au pilon» (dui unknown sign), précisait le Qimin yaoshu. Mais plusieurs éditions de cet ouvrage, notamment les éditions manuscrites des Ming (dont celle reprise dans le Sibu congkan) ont transcrit le caractère dui de manière fautive (que unknown sign). C'est peut-être pourquoi le mot pilon n'est pas repris ici
-
-
-
-
77
-
-
85086795748
-
-
o 1463, j. 1, p. 17.
-
o 1463, j. 1, p. 17
-
-
-
-
78
-
-
84868824168
-
-
Taiping yulan, op. cit., j. 719, p. 3186. Cette recette est entachée de multiples erreurs et omissions. D'abord, elle ignore l'essentiel du procédé exposé par Jia Sixie: l'action chimique de l'acide dans la première phase, celle de la soude dans la seconde. Ensuite, le façonnage en galettes intervient trop tôt. Enfin et surtout, l'utilisation du «fard» qui est proposée montre que l'auteur confond le cosmétique et les galettes que les teinturiers mettent effectivement à tremper dans l'eau pour préparer le bain de teinture. Par ailleurs, la dernière phrase n'a aucun sens si on ne corrige pas une erreur de caractère reproduite dans toutes les éditions que j'ai consultées: le caractère chi unknown sign, écarlate, est écrit là où on attendrait qu unknown sign, expulser.
-
Taiping yulan, op. cit., j. 719, p. 3186. Cette recette est entachée de multiples erreurs et omissions. D'abord, elle ignore l'essentiel du procédé exposé par Jia Sixie: l'action chimique de l'acide dans la première phase, celle de la soude dans la seconde. Ensuite, le façonnage en galettes intervient trop tôt. Enfin et surtout, l'utilisation du «fard» qui est proposée montre que l'auteur confond le cosmétique et les galettes que les teinturiers mettent effectivement à tremper dans l'eau pour préparer le bain de teinture. Par ailleurs, la dernière phrase n'a aucun sens si on ne corrige pas une erreur de caractère reproduite dans toutes les éditions que j'ai consultées: le caractère chi unknown sign, écarlate, est écrit là où on attendrait qu unknown sign, expulser
-
-
-
-
79
-
-
84868830074
-
-
«Le Bowu zhi donne une recette du fard à partir du jaune-indigo.» Op. cit., p. 45.
-
«Le Bowu zhi donne une recette du fard à partir du jaune-indigo.» Op. cit., p. 45
-
-
-
-
80
-
-
84868830075
-
-
La phrase est inspirée du Bencao tujing de Su Song (ibid.), lequel s'exprime d'ailleurs plus clairement: «Sous [les pétales] se forme un involucre hérissé d'épines. Le bouton s'épanouit au-dessus de cet involucre.»
-
La phrase est inspirée du Bencao tujing de Su Song (ibid.), lequel s'exprime d'ailleurs plus clairement: «Sous [les pétales] se forme un involucre hérissé d'épines. Le bouton s'épanouit au-dessus de cet involucre.»
-
-
-
-
81
-
-
84868861135
-
-
Op. cit., p.340. Le fustet (Cotinus coggygria), qui donne un colorant jaune, était également connu en Occident comme mordant; il servait de «pied» pour «donner du feu» à certains écarlates (cf. D. Cardon, op. cit., p. 67). Similitude du procédé, mais aussi du vocabulaire!
-
Op. cit., p.340. Le fustet (Cotinus coggygria), qui donne un colorant jaune, était également connu en Occident comme mordant; il servait de «pied» pour «donner du feu» à certains écarlates (cf. D. Cardon, op. cit., p. 67). Similitude du procédé, mais aussi du vocabulaire!
-
-
-
-
83
-
-
84868748901
-
-
our terminer sur une note plus optimiste, signalons que la culture du carthame a fait sa réapparition en Provence. On en tire une huile alimentaire et divers produits de soins corporels appréciés des nouveaux amateurs de produits naturels
-
Pour terminer sur une note plus optimiste, signalons que la culture du carthame a fait sa réapparition en Provence. On en tire une huile alimentaire et divers produits de soins corporels appréciés des nouveaux amateurs de produits naturels
-
-
-
|