The queens of Milutin;Les reines de Milutin

Byzantinische Zeitschrift

Volumn 93, Issue 2, 2000, Pages 490-507

  Malamut, Élisabeth ^a  

^a NONE

Author keywords

[No Author keywords available]

Indexed keywords

EID: 65849420147     PISSN: 00077704     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: None     Document Type: Article

References (54)

1. Pour l'idéologie royale serbe au temps des Némanides, voir B. I. Bojović, L'idéologie monarchique dans les hagio-biographics dynastiques du Moyen Âge serbe (Orientalia Christiana Analecta, 248), Rome 1995 315-317, 483-486;
2. Sm. Marjanović-Dušanić, Vladarska Ideologija Nemanjiča, Belgrade1997
3. Životi kraljeva i arhiepiskopa srpskih napisao Danilo i drugi (Vies des rois et archevêques serbes rédigées par Daniel et autres) éd. Dj. Daničić, Zagreb 1866, p. 104;
4. Pour la bibliographie à ce sujet, cf. Lj. Maksimović dans Vizantiski Izvori za Istoriju Naroda Jugoslavije VI, Belgrade 1986, (cité infra VIINY), p. 38, n. 80, p. 39 n. 81.
5. L'auteur qui a remis en question cet ordre est M. Dinić dans «Comes Constantinus», ZRVI 7, 1961, p. 2. Voir ci-dessous les nouvelles interprétations.
6. Traduction: A. Failler, «Pachymeriana Novissima», REB 55,1997, p. 241.
7. Nous conservons la date traditionnelle. Pour la bibliographie concernant la date controversée de l'ambassade, voir Lj. Maksimović, VIINY 22-24, n. 43.
8. Nous sommes d'avis que la rupture entre Byzance et la Serbie eut lieu après avril 1271 - en regard notamment du chrysobulle de Michel VIII en faveur de Chilandar daté d'avril 1271, qui mentionne le rex de Serbie comme «sympenthéros» de Michel VIII (Actes de Chilandar I Des origines à 1319, éd. M. Živojinović, V. Kravari et Ch. Giros, Paris 1998, p. 127) -, et avant août 1272, date du rétablissement de l'archevêché d'Ohrid ct de ses droits sur la Serbie, sans que l'on sache si la mesure de Michel VIII fut une cause ou une conséquence de la rupture des fiançailles. Néanmoins, il est vraisemblable que les pouqiarlers commencèrent bien plus tôt, car il était dans l'intérêt de Michel VIII de contrecarrer, après les traités de Viterbe (1267) et la mort de Clément IV (1268), les tentatives tous azimuts de Charles d'Anjou pour se faire des alliés dans la zone balkanique contre Byzance.
9. La date de 1275 correspond, en effet, à la naissance de Stefan Dečanski, cf. M. Purkovič «Two notes on Mediaeval Serbian History», The Slavonic and East European Review 29, 1951 p. 547-549.
10. L'inscription est la suivante: «Jelena Kraljica srpska», cf. S. Radojcœić, Portreti srpskih vladara u srednjem veku, Skoplje 1934, p. 27.
11. Document de Raguse daté du 11 août 1284 mentionnant les cadeaux de Milutin à l'occasion de son mariage avec Anne Terter: G. Čremošnik, «Kancelariski i notarski spisi», dans Istoriski spomenici Dubrovačkog arhiva III/l 1932, p. 122, n° 354.
12. Théodore Métochite, Presbeutikos, dans L. Mavromatis, La fondation de l'Empire serbe, le kralj Milutin, Thessalonique 1978, p. 105, 109, 110.
13. Georges Pachymérès Relations Historiques, éd. et trad. A. Failler, IV, Paris 1999, p. 306.
14. J. V. Fine, The Late Medieval Balkans, A critical Survey from the Late Twelfth Century to the Ottoman Conquest, The University of Michigan Press 1996, p. 226.
15. La plupart des historiens ont daté ce mariage entre 1282 et 1284 (Jureček, Dinić, Purkovié, Mošin, réf. dans. VIINY p. 51, n. 106, et L. Mavromatis, La fondation . p. 48).
16. V. Mošin, Balkanskata Diplomatija i dinastičkite brakovi na kralot Milutin, Spomenici za srednovekovnata i ponovata istorija na Makedonija II, p. 165.
17. Georges Pachymérès Relations Historiques, éd. et trad. A. Failler, III, Paris 1999, p. 300.
18. Georges Pachymérès Relations Historiques, éd. et trad. A. Failler, IV, p. 306, 308.
19. Pour la bibliographie, voir VIINY p. 39.
20. Anonymi Descriptio . p. 35.
21. Rapport de Guillaume Adam de 1332 (Brocard, Directorium ad passagium faciendum, dans le Recueil des Historiens des Croisades. Documents arméniens, II, Paris 1906, p. 437 1. 3-10). Ce dernier texte ne donne aucune indication chronologique.
22. cf. Lj. Maksimović, «War Simonis Palaiologina die fünfte Gemahlin von König Milutin?», dans Geschichte und Kultur der Palaiologenzeit, Referate des Internationalen Symposions zu Ehren von Herbert Hunger (Vienne 30 nov. bis 3. december 1994)
23. éd. W. Seibt (Österreichische Akademie der Wissenschaften), Vienne 1996 p. 115-120.
24. A. Failler, Pachymeriana . (réf. n. 4) p. 238-242.
25. Lj. Maksimović s'appuie essentiellement sur les sources hongroises où en 1283-1285, le nom d'Elisabeth ne figure plus, cf. Lj. Maksimović, War Simonis . (réf. n. 25), p. 117, n. 16.
26. Thèses de Wertner et Gy. Pauler, réf. dans VIINY, p. 51 n. 106.
27. Vies des rois et archevêques, Daničić p. 114;
28. Mirković p. 86:
29. Georges Pachymérès Relations Historiques, éd. et trad. A. Failler, III, p. 302.
30. Théodore Métochite, Presbeutikos (réf. n. 9), p. 116;
31. I. Djurić dans VIINY p. 137 et n. 109. Seul I. Djurić a relevé l'importance de ce passage concernant l'épouse thessalienne, mais n'en a pas tiré toutes les conclusions.
32. «Traité entre Charles de Valois 〈empereur〉 de Constantinople et le roi de Serbie Uroš II Milutin», cf. L. Mavromatis, La Fondation (réf. n. 9), p. 130: «unicam filiam suam nomine Zarizam, quam ex Elisabet, uxore sua legitima procreavit, daturum in uxorem legitimam Carolo, filio nostro».
33. Anonymi. Descriptio . p. 35.
34. M. Dinić, «Odnos izmedju kralja Milutina i Dragutina», ZRVI 3 p. 57.
35. Anonymi Descriptio p. 54.
36. J. V. Fine, The Late Medieval Balkans . (réf. n. 11) p. 221.
37. M. Dinić, Odnos . (réf. n. 39) p. 54.
38. B. I. Bojović, L'idéologie monarchique . (réf. n. 1), p. 313.
39. S. Radojčić, Portreti srpskih vladara u srednjem veku, Skopje, 1934, p. 27.
40. Sm. Marjanović-Dušanić, Vladarske insignije i državna simbolika u Srbiji od XIII do XV veka, Belgrade, 1994, p. 52.
41. Lj. Maksimović dans VIINY, p. 42. Notons d'ailleurs que les deux seuls mariages reconnus de Milutin par l'auteur anonyme de la Relation de 1308 sont ceux avec Elisabeth de Hongrie et Simonide: l'une comme l'autre étaient de souche royale et impériale.
42. Sm. Marjanović-Dušanić, Vladarska . (réf. n. 1) p. 289, 290, 296.
43. Cette parure également portée par l'impératrice byzantine se retrouve localement en Bosnie et en Serbie à Primorje sous le nom de «carcelli slavonici», cf. S. Radojčić, Portreti (réf. n. 52), p. 36.
44. G. Babić, Kraljeva crkva u Studenici, Belgrade 1987, p. 182.
45. e siècle, cf. Traité des Offices du Pseudo-Codinos, éd. J. Verpeaux, 1966 218-219: c'était une robe sans ceinture dont les manches pendaient et descendaient jusqu'à la cheville. Cette granaca ne peut être que la «bagrenica» des sources serbes, voir infra.
46. Sm. Marjanović-Dušanić, Vladarske insignije (réf. n. 53) . p. 53.
47. o 19, p. 177 (chrysobulle d'Andronic II daté de 1300).
48. V. J. Djurić, «L'art des Paléologues et l'État serbe, Rôle de la cour et de l'Église serbe dans la première moitié du XIVe siècle», dans Art et Société à Byzance sous les Paléologues, Actes du Colloque organisé par l'Ass. Intern. des Et. Byz. à Venise en sept. 1968 177-191, Venise 1971, p. 186.
49. Ch. Walter, «The Iconographical sources for the Coronation of Milutin and Simonida at Gračanica», dans Vizantiska Umetnos početkom XIV veka, Symposium de Gračanica 1973, Belgrade 1978 p. 183-200.
50. Sur l'interprétation de la bagrenica, voir Sm. Marjanović-Dušanić, Vladarske insignije (réf. n. 53) . p. 128: c'est la robe des souverains rouge-pourpre, parfois d'un noir sombre. Le nouveau modèle à larges manches est représenté à Arilje. La couleur noire symboliserait la mystique du pouvoir souverain. A l'époque étudiée, elle est souvent ornée de lys. Ce serait l'équivalent du sakos (divitision).
51. Sm. Marjanović-Dušanić, Vladarske insignije (réf. n. 53) . p. 52-53.
52. Dinić, Odnos . p. 54.
53. D. Marić, Papstbriefe an Serbische Fürsten im Mittelalter, Serbische Kloster Buchdruckerei-Sremski Karlovci 1933 p. 68-69.
54. Théodore Métochite, Presbeutikos, p. 105. Métochite au cours des négociations rappelle: «Il ne manquait donc, me semblait-il, que les serments et les garanties du roi lui-même, de la reine mère et de leurs familiers et puissants du royaume, tous ensemble pour une pleine sécurité».