Prolegomena to a history of hair;Prolégomènes à une histoire du poil

Travaux et Memoires

Volumn 14, Issue 1, 2002, Pages 1-12

  Auzépy, Marie France ^a  

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EID: 65849191859     PISSN: 05771471     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: None     Document Type: Article

References (96)

1. Voir l'étude classique de J. G. Frazer, « Tabou et les périls de l'âme », dans Le Rameau d'or, trad. fr. coll. Bouquins, Paris 1981, p. 632-648.
2. Mont Athos, lviron 5, fol. 35r et 156r (fig. 11 et 24 in S. M. Pelekanidis, P. C. Christou, Ch. Tsioumis, S. N. Kadas, The Treasures of Mount Athos, Athènes 1975)
3. Dans les psautiers (S. Dufrenne, L'illustration des psautiers grecs du Moyen Age, I, Paris 1966
4. S. der Nersessian, L'illustration des psautiers grecs du Moyen Age, II, Paris 1970
5. M. V. SCepkina, Miniatjury Hludovskoj Psaltyri, Moscou 1977), l'Hadès est représenté les cheveux hérissés (Chludov, fol. 63v, fac-sim. SCepkina
6. Londres, Add. 19. 352, fol. 83r, der Nersessian, fig. 134) ainsi que les diables (Chludov, fol. 67v et 62v, fac-sim. SCepkina
7. Pour l'assimilation des iconoclastes aux possédés, voir, pour Constantin V, La Vie d'Etienne le Jeune par Etienne le Diacre 35 et 68, éd. trad. M. Fr. Auzépy, Aldershot 1997, trad. fr. p. 230 et n. 241, p. 268 et n. 425
8. Mont Athos, Pantocrator 61, fol. 16r et 165r
9. Dufrenne, L'illustration).
10. Cette question est abordée par E. Patlagean, « Byzance et le blason pénal du corps », dans Du châtiment dans la cité. Supplices corporels et peine de mort dans le monde antique, Rome 1984, p. 405-427.
11. Ecloga 17, 15 et 29, éd.
12. L. Burgmann, Ecloga, Das Gesetzbuch Leons III. und Constantinos' V., Forschungen zur byzantinischen Rechtsgeschichte 10, Francfort 1983, p. 230 et 236.
13. Novelle 35, éd. P. Noailles, A. Dain, Les Novelles de Léon VI le Sage, Paris 1944, p. 140-143. Pour les complices d'un rapt sans violence, le rasage accompagne le fouet et la déportation (ibid.).
14. E. R. Leach, « Magical Hair », dans Myth and Cosmos, éd. J. Middleton, New York 1967, p. 77-108, ici p. 106, cf. p. 90.
15. « Arrêté, le pseudo-roi Rotharit eut la tête et la barbe rasées » avant d'être exilé : Paul Diacre, Histoire des Lombards VI, 20, trad. Fr. Bougard, Turnhout 1994, p. 135.
16. Leo Grammaticus, Bonn, p. 261 (les cheveux sont d'abord tondus, puis les cheveux restant autour de la tête sont brûlés) ; Zonaras, Epitomae 16,8, Bonn, p. 422
17. Théophane Continués, 45, Bonn, p. 277.
18. Cyrille de Scythopolis, Vie d'Euthyme (BHG 647-648) : Kyrillos von Skythopolis, éd. E. Schwartz, Leipzig 1939, p. 5-85, ici p. 5919-20.
19. « Monachi sumus », disent-ils, Et ad orationem suam confirmandam, ostenderunt barbas suas prolixas vestesque monásticas quibus subter induti erant ; mos enim erat saecularibus barbas radicitus abradere : P. Peeters, « S. Romain le Néomartyr (1 mai 780) d'après un document géorgien », An. Boll. 30, 1911, p. 393-427, ici p. 415.
20. On peut citer les cas de Marie l'Egyptienne - quoique Marie soit souvent représentée les cheveux « blancs comme la laine », d'après sa Vie, et courts - (Vie de Marie l'Egyptienne 10 [BHG 1042] : PG 87, col. 3705 AB)
21. et d'Onuphre (Vie d'Onuphre 2 [BHG 1378] : AASS Iun. II, col. 527 C).
22. C. R. Hallpike, « Social Hair », Man, n. s. 4, 1969, p. 256-264, ici p. 261.
23. Vie d'Etienne le Jeune, 38 : éd. Auzépy, p. 137 ; trad. fr. p. 233 et n. 253.
24. La citation de Paul (« Pour ce qui est de l'homme, il ne doit point se couvrir la tête, parce qu'il est l'image et la gloire de Dieu. » I Cor. 11:7) est détournée par Clément d'Alexandrie qui l'applique aux cheveux (Le Pédagogue, III, 11 : PG 8, col. 637).
25. Constitutions apostoliques I, 3 : trad. M. Metzger, Paris 1992, p. 34-35.
26. Voir par exemple, à Hosios Loukas, les portraits de Luc Gournikiôtès et de Nikôn le Métanoïte(E. Diez, O. Demus, Byzantine mosaics in Greece, Hosios Loukas and Daphni, Cambridge Mass. 1931, fig. 24 et 25) ou bien, au Sinai, datant des vine-ixe siècles, l'icône des moines palestiniens Chariton et Théodosios
27. (K. Weitzmann, The Monastery of Saint Catherine at Mount Sinai, The Icons, I, fig. B37, pl. XXVI et p. 64-65).
28. (Denys de Fourna, Manuel d'iconographie chrétienne, éd. A. Papadopoulos-Kérameus, Saint-Pétersbourg 1909, p. 162-166
29. Vie d'Etienne le Jeune 56, éd. Auzépy, trad. fr. p. 256
30. M. Fr. Rouan, « Une lecture 'iconoclaste' de la Vie d'Etienne le Jeune », 7M8,1981, p. 415-436, ici p. 433.
31. Concile in Trullo, canon 42 : P. P. Joannou, Discipline Générale Antique (ne-ixe s.), I, 1, Les canons des conciles œcuméniques, Rome 1962, p. 180.
32. Theodorus Studita, Epistulae, 27, éd. G. Fatouros, Berlin 1991, CFHB 31/1, p. 72-75.
33. Voir les offices contenus dans les manuscrits liturgiques des dc-xif siècles (M. Wawryk, Initiatio monastica in liturgia byzantina, OCA 180, Rome 1968, p. 3*1, 30*21, 49*18, 64*12) et la
34. description de la prise d'habit donnée dans la Vie d'Etienne le Jeune (12, éd. Auzépy, p. 104 ; trad. fr. p. 197).
35. Wawryk, Initiatio (cité n. 34), p. 3*3, 30*27, 49*21, 64*18.
36. Les démons savent qu'ils perdent un homme dès qu'il est tonsuré et reconnaissent leur défaite en tâtant sa tête pour savoir s'il a été totalement tondu (La vie merveilleuse de saint Pierrre d'Atroa 79, éd. V. Laurent, Subsidia Hagiographica 31, Bruxelles 1958, p. 213).
37. cf.C. Mango, R. Scott, The Chronicle ofTheophanes Confessor, Oxford 1997, p. 606.
38. Bède le Vénérable explique que le pape a dû attendre quatre mois que la tonsure « de St Paul » du moine Théodore, originaire de Tarse et réfugié près de Naples, ait repoussé, pour lui administrer la tonsure cléricale et l'envoyer comme évêque en Angleterre (Histoire ecclésiastique du peuple anglais, IV, 1, cité dans l'article « Tonsure » du DACL [H. Leclercq]).
39. L'Euchologio Barberini gr. 336, éd. S. Parenti, E. Velkovska, Rome 1995, chap. 208-209, p. 227-229
40. M. Arranz, « Les sacrements de l'ancien Euchologe constantinopolitain (9) : IV-d : L' " illumination " de la nuit de Pâques : chapitre 6 : Ablution et tonsure des néophytes », OCP 55, 1989, p. 33-62, ici p. 48-60
41. Id., L'euchologio costantinopolitano agli inizi del secolo XI, Rome 1996, p. 196-197.
42. Arranz, L'euchologio (cité n. 40), p. 29.
43. Le canon 21 du concile in Trullo emploie cette formule : par opposition à la manière dont les laïcs arrangent leurs cheveux (Joannou, Discipline [cité n. 32], p. 152-153) et, au XIIe siècle, Balsamon glose : (Rhallès-PotlèS, II, p. 353) également attesté chez Pierre d'Antioche (Lettre à Michel Cérulaire, 6, éd.
44. C. Will, Acta et Scripta quae de controversiis Ecclesiae graecae et latinae saeculo undécimo extant, Leipzig 1861, p. 193), serait un couvre-chef en forme de couronne (du Cange, Glossarium, s.v.)
45. L'Euchologio Barberini 166, éd. Parenti-Velkovska, p. 190
46. Arranz, L'euchologio, cité n. 40, chap. 26, p. 163
47. Nicéphore fait-il allusion à ce grade quand il mentionne l'entrée forcée de Krispos, gendre d'Héraclius, dans le clergé Breviarium 2, éd. Mango, p. 40) ? Le geste caractéristique de l'obtention des autres grades est l'imposition des mains par le supérieur, prêtre ou évêque.
48. Germain, Sur la divine liturgie 19 [CPG 8023] : PG 98, col. 396AB
49. P. Meyendorff, St Germanus of Constantinople On divine liturgy, Crestwood, New York 1984, p. 68
50. Comme on peut le voir par exemple dans C. Walter, L'iconographie des conciles dans la tradition byzantine, Paris, 1970 : les évêques sur les miniatures grecques sont barbus et chevelus, tandis que, sur les miniatures occidentales, ils sont généralement glabres et, sauf en Espagne, toujours tonsurés. L'iconographie est elle-même parfois ambiguë : dans le psautier Chludov (ca 860), certains évêques qui procèdent au badigeonnage d'une image du Christ ont une tonsure en rond (Chludov, fol. 23v, fac-similé SCepkina, cité n. 3) mais sur la même image dans le Londres Add. 19. 352
51. trad. fr. Didron, p. 316-320). Pour les mentons glabres des clercs sous Constantin V : Vie d'Etienne le Jeune, 38, éd. Auzépy, p. 138
52. Pour les empereurs romains, voir P. Bastien, Le buste monétaire des empereurs romains, I, Wetteren 1992, p. 17 sq.
53. Julien, Le Misopôgôn, VII, 3, dans L'empereur Julien, œuvres complètes, éd. trad. C. Lacombrade, II, 2, Paris (Les Belles Lettres) 1964, p. 157-159
54. Sur les portraits monétaires des empereurs des vr et vu* siècles, voir Ph. Grierson, Catalogue of the Byzantine Coins in the Dumbarton Oaks Collection and in the Whittemore Collection, II, 1, Washington DC 1968, p. 88-94 et les planches correspondantes
55. pour Phocas, voir C. Morrisson, Catalogue des monnaies byzantines de la Bibliothèque Nationale, I, Paris 1970, pl. XXXIV, XXXV.
56. Voir par exemple Morrisson, Catalogue, pl. XL et XLI.
57. E. W. Brooks, « Who was Constantine Pogonatus ? », BZ 17, 1908, p. 460-462.
58. Morrisson, Catalogue, I, pl. LVIII.
59. Sur les portraits monétaires des empereurs des vine et ixe siècles, voir Ph. Grierson, Catalogue of the Byzantine Coins in the Dumbarton Oaks Collection and in the Whittemore Collection, III, 1, Washington DC 1973, p. 142-145 et les planches correspondantes.
60. Grierson, Catalogue, III, 1, pl. XI.
61. Outre les portraits monétaires (Morrisson, Catalogue, II, pl. LXXVII-XCIII), on peut citer le portrait de Constantin Monomaque aux côtés de Zoé sur la mosaïque de la tribune de Sainte-Sophie, et les portraits de deux empereurs dans un rouleau d'Exultet d'Italie du Sud, où la barbe paraît d'autant plus spécifique que des princes occidentaux y sont aussi représentés et qu'ils sont imberbes (le rouleau Bari, Archivio del Capitolo metropolitano, Exultet 1, daté des années 1025-1050.
62. Exultet, Rotoli lìtu-gici del medioevo meridionale, dir. G. Cavallo, Rome 1994).
63. Les Mérovingiens aux longs cheveux et à la grande barbe : Eginhard, Vie de Charlemagne 1
64. Grégoire de Tours, Histoire des Francs III, 18
65. J. M. Wallace-Hadrill, The Long-Haired Kings and Other Studies in Frankish History, Londres 1962, p. 148-163
66. The chronicle ofZuqnin, Parts III and IV, A.D. 488-775, trad. A. Harrak, Mediaeval Sources in Translation 36, Toronto 1999, p. 150
67. Chronique de Deny s de Tell-Mahré, Quatrième partie, trad. J. B. Chabot, Paris 1895, p. 12. Ce n'est peut-être qu'une allusion au châtiment politique évoqué plus haut.
68. L. Bréhier, Le schisme oriental du XI' siècle, Paris 1899, p. 184 et n. 6.
69. Paul Diacre, Histoire I, 9, trad, citée n. 14 p. 18 et n. 15.
70. B. Fliche, « Quand cela tient à un cheveu, Pilosité et identité chez les Turcs de Strasbourg », Terrain 35, 2000, p. 155-165.
71. (Achmet, Oneirocriticon 41, éd. F. Drexl, Leipzig 1925, p. 26).
72. Sur ce point voir la thèse dactylographiée de G. Sidéris, Eunuques et pouvoir à Byzance, IV'-VII'siècle, Paris 1,2001.
73. Traité de Philothée (899), éd. N. OikonomidÈS, Les listes de préséance byzantines des IX' et x' siècles, Paris 1972, p. 12910, 132-135 et 282
74. R. Guilland, « Charges des eunuques », dans Id., Recherches sur les institutions byzantines I, Berliner Byzantinistische Arbeiten 35, Berlin 1967, p. 198-201.
75. Sarcophage Ludovisi, Musée des Thermes, Rome, mentionné dans Walter, L'iconographie, cité n. 49, p. 258.
76. C'est le cas à Tirnovo et à Cozia (ibid.).
77. Achmet, Oneirocriticon 18, 21, 22, éd. Drexl, p. 15, 16, 17
78. Achmet, Oneirocriticon 31 et41, éd. Drexl, p. 21 et 26. Si quelqu'un a vu que « certains avaient tondu sa barbe pour le déshonorer », il subira un grand déshonneur au milieu du peuple : chap. 34, p. 22.
79. Vie d'Eustrate des Agaures, 39 (BHG 645), éd. A. Papadopoulos-Kérameus, IV, Athènes 1897, p. 393
80. Autres exemples : Callinicos, Vie d'Hypatios 51, 10 (BHG 760), éd. trad. G. J. M. Bartelink, SC 177, Lyon 1971, p. 291
81. Vie de Nicéphore de Médikion, 19 (BHGa 2297)
82. Fr. Halkin, « La Vie de saint Nicéphore fondateur de Médikion en Bithynie », An. Boll. 78, 1960, p. 401-428
83. repr. dans Id., Saints moines d'Orient, Londres 1973, no VI.
84. Vie de Syméon stylite le Jeune, 196 (BHG 1689)
85. P. van den Ven, La Vie ancienne de saint Syméon stylite le Jeune (521-592), Subsidia Hagiographica 32, Bruxelles 1962, 1970,1, texte grec, p. 173 ; II, trad., p. 197.
86. Ibid., 130 et 232,1, p. 122-123 et 209 ; II, p. 146-148 et 234.
87. Constantin Porphyrogénete, De Cerimoniis II23. Le texte est analysé par G. Dagron, « Nés dans la pourpre », TM 12, p. 105-142, ici p. 121-122.
88. Références supra n. 40, auxquelles il faut ajouter J. Goar, Euchologion sive Rituale Graecorum, Venise 1730, p. 306-309.
89. L'Euchologio Barberini 208-209 et 212, éd. Parenti-Velkovska, p. 227-228 et 231.
90. Souda, s. v. Koupocruvov, éd. Adler, Suidae Lexicon, III, p. 167, cité dans
91. Dagron, « Nés dans la pourpre » (cité n. 80), p. 127, n. 140.
92. Arranz, L'Eucologio, cité n. 40, p. 19620.
93. Syméon de Thessalonique, De Sacramentis : PG 155, 232 D ; Goar, Euchologion, p. 308.
94. Histoire des mœurs, sous la dir. de J. Poirier, Paris 1990 (éd. de poche), I, 1, p. 731-732.
95. Ibid., p. 374-375 ; L'Euchologio Barberini 210, éd. Parenti, Velkovska, p. 229
96. L'Euchologio Barberini 211, éd. Parenti, Velkovska, p. 229-230.