The Greek city, the citizens and public finances;La cité Grecque, les citoyens et les finances publiques

Etudes Classiques

Volumn 70, Issue 1-2, 2002, Pages 13-26

  Migeotte, Léopold ^a  

^a NONE   (Canada)

Author keywords

[No Author keywords available]

Indexed keywords

EID: 61949404197     PISSN: 0014200X     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: None     Document Type: Article

References (37)

1. Voir mon article «Les finances publiques des cités grecques. Bilan et perspectives de recherche», Topoi. Orient-Occident, 5 (1995), p. 7-32. Les réflexions qui suivent reposent en grande partie sur mes travaux antérieurs. J'espère donc que le lecteur m'excusera d'y renvoyer fréquemment
2. Il faut signaler en particulier les deux volumes de la Griechische Staatskunde de G. BUSOLT et H. SWOBODA, troisième édition publiée en 1920 et 1926. Pour plus de détails, voir l'article signalé à la note précédente, p. 17
3. Voir L. KALLET-Marx, Money, Expense, and Naval Power in Thutcydides' History 1-5.24, Berkeley - Los Angeles - Oxford, 1993
4. Cette énumération est celle de la Rhétorique à Alexandre (1423a), œuvre d'inspiration aristotélicienne. Voir aussi, par exemple, Xénophon, Mémorables, III, 6
5. Voir par exemple l'essai de typologie proposée par C. H. GEHRKE, Jenseits von Athen und Sparta. Das Dritte Griechenland und seine Staatenwelt, Munich, 1986
6. Plusieurs articles de Ktèma 23 (1998) ont été consacrés à ces distinctions
7. et A. BRESSON (p. 243-262). Il y apparaît que, contrairement aux opinions de R. Descat et d' A. Bresson, les catégories grecques correspondent d'assez près à ce que nous entendons par public et privé
8. Voir à ce sujet mon article «Finances sacrées et finances publiques dans les cités grecques», Actas del IX Congreso Español de Estudios Clásicos. Historia y Arqueologia, Madrid, 1998, p. 181-185
9. De nombreux textes littéraires et surtout épigraphiques y font allusion: voir entre autres J. OEHLER, RE XII, 2 (1925), 1871-1878, s. v. «Leiturgie»
10. Sur les liturgies athéniennes, voir notamment l'introduction de J. K. DAVIES à son volume Athenian Propertied Families, Oxford, 1971
11. V. GABRIELSEN, Financing the Athenian Fleet. Public Taxation and Social Relations, Baltimore - London, 1994 (triérarchie)
12. et P. WILSON, The Athenian Institution of the Khoregia. The Chorus, the City and the Stage, Cambridge, 2000 (chorégie, avec un excellent aperçu, p. 279-302, de l'institution hors d'Athènes)
13. Sur des liturgies de Rhodes destinées entre autres à l'équipement de la flotte, voir mon article «Démocratie et entretien du peuple à Rhodes d'après Strabon, XIV, 2, 5», REG 102 (1989), p. 515-528
14. e siècle avant J.-C.», Chiron 23 (1993), p. 267-294
15. e Congrès international d'épigraphie grecque et latine Nîmes 4-9 octobre 1992, Paris, 1997, p. 183-196
16. Voir mon article «Taxation directe en Grèce ancienne», à paraître dans Symposion 1999
17. J'ai donné un aperçu de ces taxes dans «Oikonomia politikè (Ps.-Aristote, Économique II, 1, 5)», Mélanges Pierre Rodrigue Brind'Amour, t. II, Cahiers des Études anciennes XXXVII (2001), p. 27-34
18. Cf. R. ÉTIENNE et L. MIGEOTTE, «Colophon et les abus des fermiers des taxes», BCH 122 (1998), p. 143-157
19. et mon article «Quelques aspects légaux et juridiques de l'affermage des taxes en Grèce ancienne», Symposion 1997. Vorträge zur griechischen und hellenistischen Rechtsgeschichte (Altafiumara, 8-14. September 1997), Köln - Weimar - Wien, 2001, p. 165-174
20. Voir mon article «Les finances des cités grecques au-delà du primitivisme et du modernisme», ENERGEIA. Studies on Ancient History and Epigraphy presented to H.W. Pleket, Amsterdam, 1996, p. 89-92, avec références aux études antérieures
21. Cf. Ph. GAUTHIER, Chiron 21 (1991), p. 62-64
22. Voir mon livre L'emprunt public dans les cités grecques. Recueil des documents et analyse critique, Québec - Paris, 1984, et mon article «L'endettement des cités grecques dans l'Antiquité» (à paraître)
23. C'était notamment le cas d'Athènes, de Locres, de Kéos, de Priène et de Délos. Voir mon article «Sur les rapports financiers entre le sanctuaire et la cité de Locres», Comptes et inventaires dans la cité grecque. Actes du colloque de Neuchâtel en l'honneur de J. Tréheux, Neuchâtel, 1988, p. 191-203, et ceux qui sont cités aux notes 9 et 17
24. Sociologie historique d'un pluralisme politique, Paris, Seuil, 1976
25. er siècle avant J.-C.). Contribution à l'histoire des institutions, Athènes - Paris, 1985 (BCH Suppl. XII)
26. et F. QUASS, Die Honoratiorenschicht in den Städten des griechischen Ostens. Untersuchungen zur politischen und sozialen Entwicklung in hellenistischer und römischer Zeit, Stuttgart, 1993
27. Voir le commentaire de B. A. VAN GRONINGEN, Aristote. Le second livre de l'Économique, Leyde, 1933
28. Voir mon article «Les dépenses militaires des cités grecques: essai de typologie», Entretiens d'archéologie et d'histoire. Économie antique. La guerre dans les économies antiques, St-Bertrand-de-Comminges, 2000, p. 145-176
29. Voir mon article «Finances et constructions publiques», Stadtbild und Bürgerbild im Hellenismus. Kolloquium. München, 24. bis 26. Juni 1993, Munich, 1995, p. 79-86
30. Il est impossible d'évaluer l'importance relative de ces dépenses, mais il faut se garder de l'exagérer, car les cités n'ont jamais eu l'ambition de nourrir régulièrement toute leur population, ni même tous leurs citoyens. Voir J. H. M. STRUBBE, «The Sitonia in the Cities of Asia Minor under the Principate», Epigraphica Anatolica 10 (1987), p. 45-81
31. ainsi que mon article «Le pain quotidien dans les cités hellénistiques. À propos des fonds permanents pour l'approvisionnement en grain», Cahiers du Centre G. Glotz II (Paris, 1991), p. 19-41
32. C'est pourquoi je ne puis suivre A. BRESSON dans son article «Prosodoi publics, prosodoi privés: le paradoxe de l'économie civique», mentionné en note 8 et repris dans La cité marchande (Bordeaux - Paris, 2000), p. 243-261. Il caricature en effet le rôle de la cité en faisant des revenus «la catégorie décisive» (p. 259) et en écrivant (p. 252) que, «dans la paix comme dans la guerre, l'État restait donc avant tout une machine à collecter et à redistribuer des prosodoi». Plus loin (p. 260), il qualifiait encore la cité grecque de «machine à prosodoi»
33. Parmi de nombreuses études, voir celle de M. FARAGUNA, «Alle origini dell'oikonomia: dall'anonimo di Giamblico ad Aristotele», Atti della Accademia Nationale dei Lincei. Classe di Scienze morali, storiche e filologiche. Rendiconti, Ser. IX, Vol. V, Fasc. 3 (1994), p. 551-589, qui renvoie à plusieurs titres antérieurs
34. et VII, 9, 4-5, sur le «bien vivre» et «le bonheur, qui est une réalisation et un usage parfaits de la vertu»
35. Sur plusieurs des idées qui suivent, voir déjà mon article cité en note 15, p. 82-85
36. Voir mon article «Information et vie politique dans la cité grecque» (à paraître dans un ouvrage collectif publié par l'École Française de Rome, Mer et circulation de l'information dans le monde antique)
37. Voir par exemple M. H. HANSEN, La démocratie athénienne à l'époque de Démosthène. Structure, principes et idéologie, trad. française, Paris, 1993, notamment les pages de conclusion (347-365)