Mathematical representation in Jacques Peletier du Mans: Hieroglyphics of cosmos or rhetorical order?;La représentation des mathématiques chez Jacques Peletier du Mans: Cosmos hiéroglyphique ou ordre rhétorique?

Rhetorica - Journal of the History of Rhetoric

Volumn 20, Issue 4, 2002, Pages 375-389

  Pantin, Isabelle ^a  

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EID: 61149644842     PISSN: 07348584     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.1525/rh.2002.20.4.375     Document Type: Review

References (39)

1. Voir Giovanna Cifoletti, Mathematics and Rhetorics: Peletier and Gosselin and the making of the French algebraic tradition (PhD thèse, Princeton University, 1992);
2. voir aussi les recherches en cours d'Hélène Vérin sur les manuels d'ingénieur; et les études fondatrices de G. Crapulli, Mathesis universalis. Genesi di una idea nel XVI secolo (Rome: Edizioni dell'Ateneo, 1969);
3. Neal W. Gilbert, Renaissance concepts of method (New York: Columbia University Press, 1960);
4. Lisa Jardine, Francis Bacon. Discovery and the art of discourse (Cambridge: Cambridge University Press, 1974);
5. Cesare Vasoli, La dialettica e la retorica dell'umanesimo. Invenzione e metodo nella cultura del'XV e XVI secolo (Milan: Feltrinelli, 1968);
6. P. Mack, Renaissance argument. Valla and Agricola in the tradition of rhetoric and dialectic (Leyde: E.J. Brill, 1993);
7. Philippe Desan, Naissance de la méthode. Machiavel, La Ramée, Bodin, Montaigne, Descartes (Paris: Nizet, 1987).
8. Melanchthon, Erotemata dialectices (1547) éd. 1555, p. 1.
9. v).
10. Dans cet ouvrage, il se justifie d'avoir commencé "par l'a.b.c.": comme en géométrie, il faut toujours poser les principes a vant de s'élever "en si haute perfection" (L'Algebre, p. 4).
11. Dans Traités de poétique et de rhétorique de la Renaissance, éd. Francis Goyet (Paris: LGF, 1990).
12. r): il est impossible de forcer le génie de son temps, au moins convient-il d'essayer d'en témoigner au mieux.
13. Giovanna Cifoletti insiste particulièrement sur cet aspect dans sa thèse, citée plus haut, ainsi que dans son article, "La question de l'algèbre. mathématiques, rhétorique et hommes de droit dans la France du XVIe siècle", Annales. Histoire. Sciences Sociales 6 (1995) pp. 1385-1416.
14. r, notre orthographe.
15. Peletier, L'Algèbre, éd. 1554, pp. 1, 5.
16. v.
17. Cette conviction s'exprime déjà dans son premier livre, le Mysterium cosmographicum, publié en 1596. Voir la trad. d'A. Segonds: Kepler, Le secret du monde (Paris: Les Belles Lettres, 1984).
18. Sur la tradition pythagoricienne du symbole (mais s'agissant des images et non des mathématiques), voir Florence Vuilleumier Laurens, La raison des figures symboliques à la Renaissance et à l'âge classique (Genève: Droz, 2000).
19. Voir Giovanni Pico della Mirandola, De hominis dignitate, éd. E. Garin (Florence: Vallecchi, 1942) p. 146: "Est autem ... alia, quam nos attulimus, nova per numeros philosophandi institutio antiqua, illa quidem et a priscis theologis a Pythagora præsertim ... a Platone prioribusque Platonicis observata".
20. Voir V. F. Hopper, Medieval Number Symbolism (New York: Columbia University Press, 1938);
21. Guy Beaujouan "Le symbolisme du nombre à l'époque romane", Cahiers de civilisation médiévale 4, (1961), pp. 159-69.
22. Notamment son Liber de duodecim numeris (1511), étudié par Jean Céard dans "Bovelles et la numérologie", Charles de Bovelles en son cinquième centenaire (1479-1979) (Paris: Trédaniel, 1982) pp. 211-28.
23. Voir, par exemple, la préface de son Art et practique de geometrie (Paris, 1542).
24. v
25. cité par J. Céard, "Bovelles et la numérologie", p. 213.
26. Voir, par exemple, la préface de Lefèvre d'Etaples à son édition des Eléments d'Euclide (1517): "Sed quæ (obsecro) promptiores, abstractiores, puriores ad divina surgendi præbere possint analogias, quæ nullius fœdi nulliusque rei carnalis præ se ferant vestigium, quamlitteræ mathematicæ?" ("Où pourrait-on trouver pour s'élever au divin des analogies plus appropriées, plus abstraites, plus pures ... que dans les mathématiques?"), E. Rice, The Prefatory Epistles of J. Lefevre d'Etaples (New York: Columbia University Press, 1972) p. 380.
27. "Les sages égyptiens ... gravaient un dessin pour chaque chose dans leurs temples, rendant ainsi manifeste la description de cette chose. Ainsi chaque dessin correspondait à une sorte d'intelligence, de sagesse, de substance donnée globalement immédiatement, ce n'était pas du raisonnement discursif et délibératif", Plotin, Ennéades, V, l. vii, ch. 6.
28. Cf Ficin, Opera (Bâle, 1563) p. 768: "Sacerdotes Aegyptii, ad significando divina mysteria, non utebantur minutis literarum characteribus, sed figuris integris herbarum, arborum, animalium, quoniam videlicet Deus scientiam rerum habet non tanquam excogitationem de re multiplicem, sed tanquam simplicem firmamque rei formam".
29. Voir le De docta ignorantia, I, ch. 16-23: les figures géométriques utilisées comme symbole de l'infini.
30. De docta ignorantia I, ch. 14-15: le triangle, porté à l'infini, coïncide avec la ligne, le cercle et la sphère. Voir aussi le De quadratura circuli.
31. Voir notamment M. de Gandillac, "Lefevre d'Etaples et Charles de Bovelles, lecteurs de Nicolas de Cues", dans L'Humanisme fran ais au début de la Renaissance (Paris: Vrin, 1973) pp. 115-71;
32. G. Cappello, "Niccolò Cusano nella corrispondenza di Bri onnet. ...", Medioevo 1, (1975) pp. 97-128;
33. Kurt Emery, "Mysticism and the coïncidence of opposites in XVIth and XVIIth Century France", Journal of the History of Ideas 45 (1985) pp. 3-23;
34. S. Meier-Oeser, Die Präsens des Vergessenen. Zur Reception der Philosophie des Nicolaus Cusanus vom 15. bis zum 18. Jahrhundert (Munster: Aschendorff, 1989), ce dernier ouvrage ne cite pas Peletier.
35. Notons que le Microcosme (1562) emprunte sa doctrine mathématique à la Margarita philosophica de Reisch qui s'inspire de Nicolas de Cues (Meier-Oeser, Die Präsens, p. 43 sq.).
36. Hans Staub, Le curieux désir (Genève: Droz, 1967).
37. e siècle. 20 (2002), à paraître.
38. Peletier, Commentaire sur Euclide (1ère éd. Lyon: J. de Tournes, 1557), trad. fr., (Genève: J. de Tournes, 1611) p. 20.
39. Peletier, Commentaire sur Euclide, p. 11.