The career of the pancratiast: Markos Aurelios Demostratos Damos;La carrière du pancratiaste: Markos Aurèlios Dèmostratos Damas

Bulletin de Correspondance Hellenique

Volumn 127, Issue 1, 2003, Pages 251-299

  Strasser, Jean Yves ^a  

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EID: 61149249090     PISSN: 00074217     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3406/bch.2003.7129     Document Type: Review

References (194)

1. La, du moins dans sa version traditionnelle, est composée des Olympia de Pise, des Pythia de Delphes, des Isthmia de Corinthe et des Nemea d'Argos.
2. Cf. MORETTI, Olympionikai, 878
3. CALDELLI, Agon Capitolinus, no 40.
4. L. Moretti, dans ses Olympionikai, date les victoires olympiques de 173 et 177, et M. L. Caldelli les succès aux Kapetôlia de 174 et 178; ces dates sont sans doute trop tardives, et les deux succès à Pise et à Rome ne sont peut-être pas successifs, cf. infra.
5. I. Napoli 51
6. (MORETTI, IAG, 68)
7. et CALDELLI, Agon Capitolinus, no 12.
8. IGUR I 240
9. (MORETTI, IAG, 79)
10. et CALDELLI, Agon Capitolinus, no 44.
11. Dans la première moitié du IIIes. , P. Ailios Alkandridas de Sparte et G. Perèlios Aurèlios Alexandros sont attestés presque autant de fois que Damas; mais, pour le premier, les sept inscriptions qui doivent assurément lui être rapportées ont toutes été trouvées à Sparte, tandis que, pour le second, ce sont six des huit ou neuf documents le mentionnant qui appartiennent à sa patrie, Thyatire.
12. Inventaire de ces documents, infra.
13. Sur l'association des athlètes, en dernier M. L. CALDELLI, «Curia Athletarum, IERA XYSTIKE SYNODOS e organizzazione delle Terme a Roma», ZPE 93 (1992), p. 75-87
14. sur la différence entre la et le, H. W. PLEKET, ZPE 10 (1973), p. 216, n. 4.
15. Le xystarque est «un athlète nommé à vie par l'empereur pour veiller à la discipline des athlètes dans un concours ou dans tous les concours d'une ville ou d'une région» (L. ROBERT, Documents de l'Asie Mineure méridionale. Inscriptions, monnaies et géographie [1966], p. 82).
16. Sur cette charge, cf. infra.
17. JÖAI 52 (1978-1980), p. 24, no 38
18. (I. Ephesos 1125). Nous modifions la ponctuation à la l. 4: le doit porter, comme ailleurs, sur la charge de xystarque, cf. le témoignage papyrologique, infra.
19. Il faudrait du moins s'assurer que l'inscription ne se poursuivait pas sur l'un des côtés; comme nous le verrons, dans plusieurs inscriptions en l'honneur du pancratiaste, les ethniques suivent les titres; la pierre était emmurée dans les fortifications byzantines et apparemment recouverte en partie de mortier; nous n'excluons donc pas qu'il y ait eu une suite, que les éditeurs n'auraient pu voir.
20. I. Ephesos 1160.
21. Si du moins c'est le nom qu'il faut restituer, et non l'un de ses composés. D'après l'index des I. Ephesos, outre le périodonique, plus de dix personnages différents portent ce nom dans les inscriptions d'Éphèse. Il est apprécié dans la haute société: outre Dèmostratos, quatre Damas sont citoyens romains.
22. À la place de, qui s'applique du reste principalement à des Éphésiens ou aux personnages les plus haut placés de la province, on pourrait aussi avoir. La longueur des lignes n'étant pas connue, il n'est pas certain que la charge assumée lors des Ephesèa soit l'agonothésie; on connaît aussi plusieurs panégyriarques et un «introducteur».
23. M. D. CAMPANILE, I Sacerdoti del Koinon d'Asia (I sec. a. C.- III sec. d. C). Contributo allo studio della romanizzazione della élites provinciali nell'Oriente greco, Studi Ellenistici VII, Biblioteca di studi antichi 74 (1994), no 112.
24. D'après l'auteur, l'origine du personnage serait incertaine. Mais B. HOLTHEIDE, Römische Bürgerrechtspolitik und römische Neubürger in der Provinz Asia (1983), p. 88 et 220
25. considère comme certain qu'il vient de Thyatire, sans donner de raison; il est suivi par E. GUERBER, M. SARTRE, ZPE 120 (1998), p. 95.
26. M. D. Campanile hésite entre d'une part Thyatire et d'autre part Trapézopolis, où Damas est attesté comme curator, mais généralement ce n'est pas un citoyen de la cité soumise au contrôle qui est choisi pour cette fonction, cf. E. GUERBER, M. SARTRE, loc. cit. , p. 95.
27. En fait, TAM V 2, 996, inscription en l'honneur de la fille de Damas, Oulpia Marcella, émane de la patrie de cette dernière, de Thyatire en l'occurrence, qui doit très certainement être aussi la cité natale du père.
28. On notera que Damas est un ancien champion: il porte, dans TAM V 2, 995, le qualificatif de.
29. I. Ephesos 2067.
30. I. Ephesos 2064.
31. Si tel était le cas, on pourrait songer à restituer le texte ainsi: [-]. [- M. ].
32. I. Ephesos 1612
33. cf. R. MERKELBACH, ZPE 24 (1977), p. 256.
34. Y compris à la place de, par eXe mple un nom comme.
35. IGUR I 243.
36. L'inscription a été trouvée au XVIIes. près de l'église San Pietro in Vincoli, où l'on situe le siège de l'association des athlètes, à proximité immédiate des Thermes de Trajan, cf. M. L. CALDELLI, loc. cit. (supra, n. 8).
37. Cf. J. et L. ROBERT, Bull. ép. 1973, 75.
38. P. Lond. III 1178, l. 51-54 et 97-98 (P. Agon. 6).
39. G. DAUX, BCH 68-69 (1944-1945), p. 125-126, no 37.
40. FD III 1, 556. Comme nous le verrons infra, il n'est probablement pas possible d'expliquer la différence de formulation avec l'inscription précédente par une différence de date entre les deux textes: dans ce cas, la première inscription aurait été antérieure, la seconde faisant allusion à des succès dans la boXe qui auraient été postérieurs au titre de double périodonique. Mais il semble en fait que ce dernier soit lui-même assez tardif dans la carrière de l'athlète et, grosso modo, contemporain des victoires pugilistiques.
41. Seul le très mutilé palmarès d'un coureur de Rhodes devait être plus long, Suppl. Epig. Rh. I 66+66A, complété par ASAA 33-34 (1955-1956), p. 157, no 1 (= IG XII 1, 82)
42. cf. L. ROBERT, AE 1966, p. 108-118
43. (OMS VII, p. 696-706)
44. et L. MORETTI, RPAA 59 (1986-1987), p. 198-200.
45. L. ROBERT, RA 1934, p. 59-61
46. (OMS II, p. 1023-1025).
47. Le passage n'a pas été compris par Keil et Premerstein, p. 22, qui estiment que c'est la grande prêtrise et la xystarchie que Dèmostratos a reçues des deux empereurs; ils datent donc les inscriptions où apparaissent ces charges d'après 198. Cette transmission des plus hautes distinctions au sein de l'association des athlètes n'est peut-être pas sans précédent: on notera que le grand prêtre, xystarque à vie et surintendant des bains impériaux M. Oulpios Domestikos Phirmos (IGUR I 238), ne peut se targuer d'aucun titre agonistique; n'a-t-il pas hérité ses fonctions de son père, M. Oulpios Domestikos, qui, lui, est périodonique?
48. Cf. sur le stade, qui n'a pas été fouillé, R. L. VANN, The Unexcavated Buildings of Sardis, British Archaeological Reports, International Series 538 (1989), p. 59-65. Il est rare de trouver des monuments en l'honneur d'athlètes dans un stade ou à proximité de celui-ci.
49. C'est le nom d'usage des Hèraia d'Argos à partir de la fin du 1er s. , cf. MORETTI, Aspis.
50. En lieu et place des Olympia, qui ne comportent pas d'épreuves artistiques.
51. Un seul des concours d'Éphèse remportés par le champion est connu: ce sont les Balbilleia, mentionnés par l'inscription de Delphes étudiée infra; trois autres concours éphésiens sont sans doute isélastiques à l'époque de Dèmostratos: les Olympia, les Ephesèa et les Hadrianeia.
52. Sur le, L. ROBERT, CRAI 1982, p. 263-265
53. (OMS V, p. 826-828)
54. avec D. O. A. KLOSE, «Zur Entstehung der Preiskronen. Das Beispiel der Aktischen Spiele», JNG 47 (1997), p. 30, n. 7
55. et J. RUMSCHEID, Kranz und Krone. Zu Insignien und Ehrenzeichen der römischen Kaiserzeit, Istanbuler Forschungen 43 (2000), p. 80.
56. Et ce malgré l'octroi d'un brabeion, dont l'existence ne signifie pas que les Épinicies étaient un concouts thématique.
57. Il y a peut-être une autre explication, complémentaire: les Épinicies pourraient être la dernière victoire de Dèmostratos Damas, cf. infra, 1a section IV.
58. Dans ce catalogue, même lorsqu'il n'y a qu'un seul succès, le nom du concours est suivi de la lettre-chiffre alpha. À cette ligne, juste après le toponyme, la pierre est mutilée et le chiffre est donc perdu. Nous croyons encore voir sur la photographie des I. Sardis le petit signe qui précède, comme à chaque fois, l'indication du nombre de victoires.
59. Cf. sur ces personnages, supra, n. 3-5.
60. Ces formules sont trop souvent considérées, à tort, comme des vantardises ou des formules creuses, cf. les justes remarques de D. C. YOUNG, Nikephoros 9 (1996), p. 186-187.
61. IG VII 1856-1857
62. pour le nom, BCH 16 (1892), p. 461, n. 3
63. le LGPN a enregistré N, la lecture des IG; la pierre est aujourd'hui brisée en trois morceaux et le fragment sur lequel figurait le nom semble perdu. L'indication des catégories des et des assure qu'il s'agit bien d'un athlète.
64. A. B. WEST, Corinth VIII 2, p. 64, date l'inscription de l'époque d'Auguste, ce qui nous paraît une date un peu haute.
65. Les sont-ils en l'honneur de Livie, la femme d'Auguste, ou en celui de son fils, Tibère (suffiXe , mais le problème est compleXe , cf. BCH 126 [2002], p. 103, n. 21)?
66. U. HAHN, Die Frauen des römischen Kaiserhauses und ihre Ehrungen im griechischen Osten anhand epigraphischer und numismatischer Zeugnisse von Livia bis Sabina, Saarbrücker Studien zur Archäologie und alten Geschichte 8 (1994), p. 308, estime qu'il s'agit de concours en l'honneur de Livie, mais la forme du nom reste alors inexpliquée.
67. Un en son honneur, sans doute organisé à Sparte, porte le nom attendu, (SEG 11, 830); après 14 apr. J.-C. , un concours pour la mère de l'empereur ne devrait-il pas se référer à son nouveau nom, consécutif à son adoption par Auguste?
68. Des concours ont alors été instaurés en son honneur, cf. U. HAHN, op. cit. , p. 58-60, avec les eXe mples de Thespies et Gytheion.
69. P. A. CLEMENT, AD 25 (1970) [1972], p. 166-167
70. id. , «L. Kornelios Korinthos of Corinth», Tribute to Benjamin Dean Meritt (1974), p. 36-39
71. (cf. Bull. ép. 1976, 248; SEG 29, 340).
72. Pour la date de la carrière de Korinthos, MORETTI, Aspis, p. 182-186.
73. Pour ces concours, la simple mention du siège suffit manifestement à les désigner clairement: c'est qu'ils doivent être uniques en leur genre dans chacune des cités concernées.
74. P. ROESCH, «Les Herakleia de Thèbes», ZPE 17 (1975), p. 1-7
75. A. SCHACHTER, Cults of Boiotia II, BICS Suppl. 38. 2 (1986), p. 25-30.
76. Le nombre important de victoires remportées par l'athlète dans plusieurs concours mentionnés dans IG VII 1857 pose a priori un problème: on pourrait estimer qu'il y en a trop pour une liste complémentaire, à moins de supposer une carrière extraordinairement longue. Mais on ne connaît ni la discipline du personnage, ni le moment où celui-ci a remporté les succès catalogués dans 1856. Si par eXe mple c'est un spécialiste du sprint, il a pu remporter plusieurs épreuves différentes (et par eXe mple) dans une même célébration. Et dans 1856, les succès acquis à Thessalonique l'ont été parmi les et, c'est-à-dire dans les classes d'âge les plus basses. Même la mention de la gymnasiarchie ne peut être décisive pour décider de l'âge du champion à la date de la gravure de 1856.
77. Cf. A. SCHACHTER, Cults of Boiotia I, BICS Suppl. 38. 1 (1981), p. 216-219
78. D. KNOEPFLER, «Cupido ille propter quem Thespiae visuntur. Une mésaventure insoupçonnée de l'Éros de Praxitèle et l'institution du concours des Erôtideia», in id. (éd. ), Nomen Latinum. Mélanges de langue, de littérature et de civilisation latines offerts au professeur André Schneider à l'occasion de son départ à la retraite (1997), p. 17-39.
79. A. PLASSART, 7 (1923), p. 180-182, no 2
80. (SEG 3, 335)
81. republiée par L. ROBERT, Hellenica 2 (1946), p. 5-14
82. l'inscription pourrait dater du milieu du IIes. , ou de plus tard, vers 160-190, d'après un indice prosopographique (mention d'un T. Phlavios Amphiklès, qui pourrait être l'archonte du Panhellénion en charge vers 180), cf. C. P. JONES, GRBS 21 (1980), p. 377-380.
83. L. 16 et 26. Le verbe n'a ici sans doute que le sens de «faire match nul», et n'implique pas l'octroi d'une couronne. Dans la pratique, les deux vainqueurs ex æquo se sont partagé le prix en argent.
84. Le singulier donne l'impression qu'il y a un vainqueur véritable, et un autre «en second».
85. C'est ce qu'il faut conclure de l'existence de deux vainqueurs dans une épreuve, qui doivent se partager le prix. Dans le catalogue des Mouseia BCH 19 (1895), p. 343-345, no 17, il y a deux lauréats dans l'épreuve (l. 4-5) et dans (l. 9-10)
86. pour la date du texte, cf. BCH 126 (2002), p. 118, n. 109
87. cf. aussi, lors d'une autre célébration des Mouseia, l'épreuve, BCH 19 (1895), p. 341-343, no 16, l. 26-28.
88. Cf. BCH 27 (1903), p. 297, col. A, l. 9-11: (sur la date de ce texte
89. BCH 126 [2002], p. 117-124
90. sur le sens du passage, cf. EA 35 [2003], p. 66)
91. si IG VII 4151 se rapporte bien aux Ptoïa, comme il est probable, c'est une autre preuve du caractère thématique du concours, cf. l. 13-15: le vainqueur de l'épreuve des aulètes de chœur a pourvu aux frais du prix offert dans la compétition pour citharistes.
92. C'est-à-dire que, pour le moins, les vainqueurs aux Mouseia recevaient dans leur patrie les honneurs prévus pour les pythioniques. Sur les Mouseia, cf. A. SCHACHTER, op. cit. (supra, n. 45), p. 163-179
93. D. KNOEPFLER, «La réorganisation du concours des Mouseia à l'époque hellénistique: esquisse d'une solution nouvelle»
94. A. HURST, A. SCHACHTER (éds), La montagne des Muses, Recherches et rencontres, Publications de la faculté des lettres de Genève 7 (1996), p. 141-167.
95. Cf. P. ROESCH, Études béotiennes (1982), p. 225-243.
96. Cf. la section IV de cet article pour la justification de ce supplément.
97. Et pas n'importe lesquels, puisqu'il s'agit des plus grandes stars de l'époque de Marc Aurèle et Commode: Dèmostratos Damas et M. Aurèlios Asklèpiadès (IGUR I 240)
98. une troisième attestation se rapporte à un autre périodonique, le lutteur d'Alexandrie M. Aurèlios Asklèpiadès (IG V 1, 666, qui n'est pas un palmarès, mais une dédicace en l'honneur du lutteur pour une double victoire aux Eurykleia, avec mention de ses titres agonistiques).
99. Cf. B. WEISSER, «Roma mit dem Palladion. Caracalla als "Restitutor Urbis" von Byzantion»
100. U. PETER (éd. ), Stephanos nomismatikos. Edith Schönert-Geiss zum 65. Geburtstag (1998), p. 649-659.
101. Cela reste très incertain. Un faible indice en faveur de cette hypothèse pourrait, à première vue, être l'appel-59. Robert préférait un vague: «Selon les catégories d'âge. »
102. Des inscriptions de Delphes en l'honneur du champion, c'est de loin la plus soignée, avec une belle écriture carrée sur un marbre blanc; les trois autres sont gravées sur des bases de calcaire dans une gravure négligée, en lettres rondes très irrégulières; la surface des deux bases portant les dédicaces sans palmarès était crevassée avant même leur utilisation. La plaque de marbre porte aussi la seule inscription en l'honneur du pancratiaste trouvée à l'intérieur même du sanctuaire, en fragments dispersés, grosso modo, autour du trésor de Siphnos et de celui des Athéniens. Deux autres pierres étaient à proximité des entrées Sud-Ouest et Sud-Est du sanctuaire, comme plusieurs autres inscriptions agonistiques d'époque impériale.
103. Le rapprochement est dû à J. Bousquet; G. Daux le signale aussi sur l'un de ses estampages.
104. Elle n'est pas observable sur la photographie; elle est nette sur la pierre et sur un estampage conservé à l'École française d'Athènes (inv. 644).
105. Il est proposé par Bourguet comme par Bousquet.
106. Sans victoire aux Pythia, l'athlète n'aurait pu ériger dans le sanctuaire d'Apollon une statue avec son palmarès. Il a par ailleurs reçu le droit de cité à Delphes.
107. E. MARÓTI, AAntHung 31 (1985-1988), p. 336.
108. Cf. IGLS 1265
109. (MORETTI, IAG, 85).
110. Sur Dèmokratès, cf. MORETTI, IAG, 62; sur Archibios, cf. supra, n. 4.
111. Nous laissons de côté le cas trop incertain de Glykôn, I. Pergamon 535
112. (MORETTI, IAG, 58).
113. I. Ilion 125.
114. Sammelbuch griechischer Urkunden aus Ägypten 5725
115. et ROBERT, Études, p. 50, n. 2.
116. Nous n'avons pas tenu compte ici des catalogues de vainqueurs, qui nous montrent quelquefois des doublés boXe -pancrace; les concours concernés sont souvent mineurs.
117. de Thèbes, au IVes. av. J.-C. ; l'épigramme en son honneur est particulièrement mutilée, cf. P. A. HANSEN, Carmina epigraphica graeca saeculi IV a. Chr. n. , Texte und Kommentare 15 (1989), no 786.
118. Cf. IG IV 428
119. (MORETTI, IAG, 40).
120. Neue Pauly 6 (1999), col. 572-573
121. Young suit l'interprétation de J. EBERT, Griechische Epigramme auf Sieger an gymnischen und hippischen Agonen, Abh. der sächs. Akad. der Wiss. zu Leipzig, Phil.-hist. Klasse 63/2 (1972), no 67, pour l'épigramme Anth. IX 588: Kleitomachos aurait remporté la boXe , le pancrace et la lutte aux Isthmia dans la même journée; cela ne nous semble pas assuré, mais il reste certain qu'il vainquit à la suite dans la boXe puis le pancrace.
122. Si du moins notre restitution des l. 1-2 de I. Sardis 79B est exacte, cf. infra.
123. La colonne consacrée à FD III 1, 549 ne distingue pas les catégories d'âge.
124. Il s'agit sans doute d'un concours en l'honneur du Zeus Seleukios macédonien, cf. H. SCHWABL, RE X A
125. La restitution par Bousquet du (D, l. 5) est, à ce stade de l'analyse de l'inscription, gratuite.
126. ROBERT, Études, p. 57, n. 4.
127. Bousquet commet le même contresens à propos des bêta qui apparaissent après deux ethniques dans FD III 1, 557
128. et qui signifient β, comme Robert l'avait indiqué, Études, p. 48, n. 4.
129. ROBERT, Études, p. 58: «Ligne 1, il m'a semblé voir sur la pierre, au lieu de, plutôt. »
130. En fair, Bourguet lisait l'omicron et mettait entre parenthèse le tau, ce qui équivalait, dans son système critique, à le pointer.
131. Sur, L. ROBERT, Hellenica 7 (1949), p. 112-113
132. idem. , AE 1966 (1968), p. 118
133. (OMS VII, p. 706)
134. Th. DREW-BEAR, Glotta 50 (1972), p. 215.
135. Le seul parallèle pour l'expression est fourni par la littérature: Philostrate, Héroïques, p. 147 (éd. C. L. KAYSER), nous apprend qu'Aurèlios Helix fut vainqueur de la lutte à Olympie en 213; cf. aussi le témoignage de Diogène Laërce, VIII 47.
136. Réel ou estimé, peu importe.
137. C'est ainsi que le comprend M. GOLDEN, Sport and Society in Ancient Greece (1998), p. 114; c'est le cas seulement si Dèmostratos a changé de catégorie aux Sebasta ou dans l'un des concours qui se déroulent la même année, Kapetôlia ou Eusebeia par eXe mple, car ces concours possèdent une classe. En revanche, de nombreux concours organisés l'année précédente, à commencer par les Olympia de Pise, ne sont, semble-t-il, pas dans le même cas. La mention de la formule dans le texte de Sardes surprend quelque peu, surtout là où elle se trouve. Elle ne nous semble en effet prendre tout son sens que dans l'énumération chronologique détaillée des victoires, comme dans le palmarès delphique. Même si Dèmostratos Damas a seulement voulu dire qu'il n'avait pas concouru parmi les, ce n'est un exploit que selon les circonstances exactes où s'est déroulé son passage des enfants aux, circonstances qui n'apparaissent évidemment pas dans l'inscription sardienne.
138. Cf. le cas d'Helix, évoqué supra, n. 86.
139. Voir par eXe mple IGUR I 252.
140. Cf. aussi le cas du coureur syrien de Suppl. Epig. Rh. I 67, que nous commentons ailleurs.
141. C'est très probablement aussi le cas dans le texte de Sardes.
142. Cf. la note critique pour I. Sardis 79, B, l. 15
143. et FD III 1, 557, l. 15.
144. Et ce, malgré l'absence de l'article attendu avant le chiffre.
145. Dans ce cas, la mention du siège, Smyrne, devrait être reportée après celle des concours. Nous ne voyons cependant pas de quel concours il pourrait s'agir, et la seconde hypothèse semble donc la meilleure.
146. Nous voyons une explication possible: au chiffre serait lié un exploit particulier, très certainement le fait que les trois victoires ont été remportées consécutivement. De fait, il faut huit années au minimum pour remporter trois fois les Halieia pentétériques; Dèmostratos y a triomphé au moins une fois parmi les enfants, et aucune victoire aux Halieia ne figure dans les toutes premières victoires mentionnées dans FD III, 557, obtenues chez les plus jeunes; le premier succès rhodien est signalé au plus tôt aux l. 14-15; la victoire aux Halieia rappelée dans 549, C, l. 4, étant l'une des premières acquises parmi les, peut certainement être la troisième consécutive.
147. On remarquera en particulier que l'ordre est strictement identique dans les deux textes en rapport avec la guilde des athlètes, l'inscription de Rome et le papyrus.
148. Cela devait ouvrir la porte à des prérogatives qui n'étaient pas octroyées à ceux qui recevaient de manière honorifique la citoyenneté alexandrine, mais leur nature reste incertaine. Il pourrait s'agir selon nous du privilège suivant: en recevant la citoyenneté, ce n'est pas seulement Dèmostratos Damas qui devient alexandrin, mais toute sa descendance avec lui; les quatre fils connus par l'inscription de Sardes devaient être inscrits à Alexandrie comme citoyens, en tant que fils de citoyen de naissance alexandrine.
149. Mais certaines lignes ont une écriture plus serrée.
150. L'espace entre les lignes étant constant dans ces fragments, on ne peut rien en tirer pour les disposer les uns par rapport aux autres; en revanche, on remarquera que l'écriture est serrée pour comme pour, que nous pensons pouvoir mettre sur la même ligne. Nous pensons que, tout au plus, inv. 1332 est plus à droite que là où nous le positionnons.
151. La restitution proposée par Robert pour cette ligne, très séduisante, mais pas certaine- on pouvait aussi penser aux Hadrianeia d'Athènes- est confirmée: Dèmostratos a remporté un seul succès au concours athénien, et celui-ci est mentionné dans la partie D comme une victoire parmi les hommes (ce qui invalide par ailleurs le supplément de Bousquet à la l. 15 de FD III 1, 557, où il voulait retrouver le concours athénien dans une partie encore consacrée aux victoires parmi les). Dans le palmarès du pancratiaste, seuls les Hadriana Olympia de Smyrne peuvent encore, nous semble-t-il, convenir à cet endroit.
152. On pourrait songer au supplément, donc à une troisième victoire dans ce concours athénien. Cela aurait comme conséquence que Dèmostratos aurait remporté trois succès ou moins aux Panathénées, d'après l'inscription de Sardes. Nous croyons volontiers que trois est le bon chiffre, et que le curieux balancement, inhabituel dans ce type de textes, souligne le fait que Dèmostratos a vaincu trois fois aux Panathénées et autant de fois aux Panhellènia.
153. Cela nous paraît l'hypothèse la plus probable, d'autant que l'on comprendrait mal que, dans le palmarès de Sardes si riche en détails, Dèmostratos Damas se soit privé de mentionner des victoires multiples à la boXe dans un même concours, surtout si celui-ci appartient à la période. On ne pourra progresser dans la compréhension de la carrière du pancratiaste qu'en connaissant mieux le calendrier des concours; les deux problèmes essentiels dans le cas de nos inscriptions sont la date des Halieia et celle des Chrysanthina à cette époque, points sur lesquels nous ne sommes parvenu jusqu'à présent à aucune conclusion ferme. Nous avons étudié la chronologie des concours dans notre thèse, Les concours grecs d'Octave Auguste aux invasions barbares du IIIesiècle. Recherches sur la date et la périodicité des concours sacrés, université de Paris X- Nanterre (2000).
154. Ces dernières obligent à remonter la date de création des Chrysanthina, cf. M. L. CALDELLI, ZPE 109 (1995), p. 64-66, qui y voit déjà la plus ancienne attestation du concours; mais notre reconstitution de la carrière du pancratiaste invalide l'hypothèse de l'auteur (p. 66, n. 26), qui songe à une création par Marc Aurèle et Commode.
155. La première victoire de Damas à Sardes se place peut-être déjà sous le règne d'Antonin, c'est-à-dire à une date qui peut paraître haute pour les Chrysanthina, mais qui ne nous surprendrait pas, cf. nos remarques dans Nikephoros 14 (2001), p. 153, n. 215.
156. Ce que nous ne croyons pas.
157. On restituerait alors.
158. Cf. aussi infra.
159. Nous revenons sur la carrière de cer athlète dans notre article à paraître dans le BCH 128 (2004), «Les Olympia d'Alexandrie et le pancratiaste M. Aur. Asklèpiadès».
160. Remarquons qu'entre ses premières victoires sardienne et napolitaine (FD III 1, 557, l. 12-13), le pancratiaste n'a remporté qu'un seul concours, les Balbilleia d'Éphèse.
161. Notamment, dans ce palmarès classé chronologiquement, la place des Olympeia d'Athènes (l. 15); nous espérons y revenir ailleurs.
162. Et seulement à l'un des deux concours, sinon le nombre de périodes remportées par Dèmostratos Damas serait supérieur à deux; des victoires multiples aux Nemea triétériques sont évidemment beaucoup plus probables: aux Isthmia, qui ont la même périodicité que les Nemea, Dèmostratos compte cinq succès, dont sans doute quatre dans le pancrace.
163. Leur position exacte dans l'année julienne est assez difficile à établir, nous préférons cependant le début de l'année (176 ou 180) à la fin de l'année précédente.
164. Cf. H. HALFMANN, Itinera principum. Geschichte und Typologie der Kaiserreisen im römischen Reich, Heidelberger althistorische Beiträge und epigraphische Studien 2 (1986), p. 213 et 215
165. H. GITLER, IsrNumJ 11 (1990-1991), p. 45-47.
166. CIL III 6578.
167. N. EHRHARDT, MDAI(I) 34 (1984), p. 386-388.
168. Il est possible que la mort de Faustine à Halala en Cilicie doive être datée de 175, sur le chemin vers l'Orient, er non au début de 176, comme on le fait généralement, cf. A. BIRLEY, CAH2 XI (2000), p. 179
169. avec les renvois à M. L. ASTARITA, Avidio Cassio (1983).
170. C'est l'hypothèse séduisante de C. Wachsmuth, rapportée par G. Kaibel apud IG XIV 1102; nous y reviendrons dans l'article annoncé n. 108.
171. Il est possible qu'il s'agisse des Aktia, L. CRISCUOLO, loc. cit. (supra, n. 80), p. 44.
172. IGUR I 255.
173. Nous ne considérons pas cette hypothèse contradictoire avec ce que nous avons dit des Épinicies; les concours d'Alexandrie ne sont en effet pas uniques, mais périodiques.
174. Ce qui expliquerait aussi la place de ce concours dans le palmarès de Sardes.
175. Si sa carrière commence à la fin du règne d'Antonin, il peut n'avoir qu'une trentaine d'années lorsqu'il prend sa retraite; c'est, il est vrai, un âge déjà respectable pour un pancratiaste.
176. On notera par eXe mple l'absence des Eusebeia de Pouzzoles dans les deux palmarès de Delphes; célébrés la même année que les Sebasta de Naples, et peu de temps avant eux, ils n'y apparaissent aucune fois, bien que Dèmostratos Damas y ait vaincu à deux reprises, et alors qu'on a, en tout, trois mentions du concours napolitain.
177. Cf. le cas des Didymeia Kommodeia, P. HERRMANN, MDAI(I) 25 (1975), p. 160.
178. Cf. en dernier A. HUPFLOHER, Kulte im kaiserzeitlichen Sparta. Eine Rekonstruktion anhand der Priesterämter (2000), p. 169-170.
179. IGUR I 240, l. 33-35.
180. I. Smyrna 659, l. 19.
181. Cf. M. L. CALDELLI, loc. cit. (supra, n. 8), p. 79-86.
182. (IGUR I 238), M. Aurèlios (Philosebastos?) (I. Ephesos 1146)
183. et M. Aurèlios Damas, le fils de Dèmostratos; le premier est omis par J.-L. FERRARY, in Filellenismo e tradizionalismo a Roma nei primi due secoli dell'Impero, Roma, 27-28 aprile 1995, Atti dei Convegni Lincei 125 (1996), p. 193, n. 18. Nous partageons le scepticisme de l'auteur sur certaines conclusions de Caldelli, et renvoyons à la p. 192 de son article pour le sens de balaneia.
184. Études, p. 47, n. 1.
185. IGUR I 26.
186. IGUR I 236.
187. IGUR I 238.
188. Pour la chronologie, cf. les observations de C. P. JONES, JRA 11 (1998), p. 293-298.
189. Nous croyons cependant que les inscriptions mentionnant Asklèpiadès datent du règne de Caracalla: on trouve toujours le singulier.
190. Cf. les remarques de C. P. JONES, loc. cit. (supra, n. 134), à propos de Perèlios Alexandros.
191. Le caractère fragmentaire de B ne permet pas d'être affirmatif pour ce qui est des concours thématiques, du moins pour Tralles et Milet, deux noms courts qui peuvent être perdus dans des lacunes. D'après le papyrus, Dèmostratos Damas est, dès 194, citoyen de Milet, Nicomédie, Tralles et Antinooupolis, où il n'a remporté aucun concours sacré.
192. Cf. le cas de l'ancien athlète Kuintilios Karpophoros d'Éphèse et d'Élis, fait Delphien seulement en tant que secrétaire en chef de l'association des athlètes, FD III 1, 209; il est vrai qu'il ne semble pas pythionique.
193. Ceux-ci le deviennent précisément au moment où la carrière de Dèmostratos prend fin, cf. la référence n. 124.
194. Les Koina Asias de Sardes sont isélastiques dans le papyrus de 194 qui mentionne Dèmostratos comme grand prêtre du synode des athlètes (P. Agon. 6, l. 91-92), moins de vingt ans après que le pancratiaste a cessé de concourir; leur promotion est donc certainement due à Commode. Le champion, qui n'a sans doute pas même daigné participer aux Didymeia et aux Koina Asias organisés dans sa patrie à l'époque où ils n'étaient pas encore isélastiques, a en revanche obtenu la xystarchie de ces concours lorsqu'ils le sont devenus, et par la grâce même de ceux qui ont octroyé le nouveau statut aux deux, les empereurs Marc Aurèle et Commode.