al-Tamaddun al-Islami: Present and past of a reformist organization in Damascus;al-Tamaddun al-Islami: Passé et présent d'une association réformiste Damascène

Maghreb - Machrek

Volumn , Issue 198, 2008, Pages 79-89

  Al Khatib, Ahmad Mouaz ^a  

^a Association al Tamaddun al Islami

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EID: 60849122235     PISSN: 17623162     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3917/machr.198.0079     Document Type: Article

References (46)

1. Dans le discours islamique contemporain, le concept de civilisation est presque systématiquement rendu par hadâra plutôt que par tamaddun. Létymologie a ici toute son importance: alors que hadâra renvoie d'abord à la sédentarité par opposition au nomadisme, tamaddun implique l'idée de cité, de citadinité voire de civilité (les auteurs de l'association utilisent de manière interchangeable le terme madaniyya, qui correspond à ces deux derniers termes). (N.D.T.)
2. En notes, le nom de l'association et le titre de sa revue seront abrégés par « TI ». (N.D.T.)
3. TI, Communiqué de la direction de l'association, 5 novembre 1975.
4. ibid.
5. TI, vol. 12, no 31-32, novembre 1946, p. 490.
6. Discours prononcé par Mahmud Mahdi al-Istambuli lors d'une cacerémonie de remise des diplômes dans une école damascène, en présence du ministre des Connaissances. Durant cette allocution, dont la franchise ne ménage pas les auditeurs, l'orateur cite Anatole France, selon qui « le diplôme est le quart de la peau d'un âne » (TI, vol. 12, no 12, mai 1946, p. 199).
7. TI, vol. 14, p. 112.
8. TI, vol. 3, no 1, mai 1937, pp. 3-4.
9. TI, vol. 12, no 23, p. 350.
10. Référence est faite ici à l'incendie de l'Assemblée représentative par les Français l'année précédente (TI, vol. 12, no 13, mai 1946, p. 195).
11. TI, vol. 10, no 1, mars 1944, pp. 15-16.
12. Sourate al-Tawba (« Le repentir »), verset 73.
13. TI, vol. 3, no 1, mai 1937, p. 5.
14. Al-Bitar était par ailleurs connu pour être favorable à la prière mixte dans les mosquées. (N.D.T.)
15. TI, vol. 14, no 12, juin 1948, p. 205.
16. Idem, p. 169
17. Idem, p. 190.
18. Suite aux « événements des Omeyyades », troubles survenus en raison d'une réunion à la grande mosquée de l'opposition religieuse au nouveau pouvoir ba'thiste. (N.D.T.)
19. Darts son ouvrage, Johannes Reissner tend à sous-estimer l'importance de ces universitaires au sein de l'association (Johannes Reissner, Ideologie und Politik der Muslimbrüder Syriens. Von den Wahlen 1947 bis zum Verbot unter Adîb ash-Shîshakl#̂1i], Klaus Shwarz, Fribourg-en-Brisgau, 1980).
20. Représentant d'un salafisme pragmatique et inclusiviste, al-Bitar occupe diverses fonctions importantes au sein du système éducatif saoudien à partir de 1926 et, en 1944, est chargé de fonder le Dar al-Tawhid de Taëf, centre de formation des clercs dont l'ouverture doctrinale doit contrebalancer l'exclusivisme des oulémas du Neid (information transmise au traducteur par Stéphane Lacroix). (N.D.T.)
21. Figure historique de la branche alépine des Frères Musulmans et ouléma, de renommée internationale, il fut plusieurs fois ministre avant 1963. (N.D.T.)
22. Paragraphe ajouté par le traducteur.
23. En sus de son intérêt du point de vue de la pensée islamique contemporaine, la revue constitue une mine d'informations sur l'histoire des courants religieux syriens. Par exemple, l'un de ses articles annonçant, en juin 1946, la transformation de l'association des Jeunes Musulmans en mouvement des Frères Musulmans, permet de clore le long débat historiographique sur la date de la création de ces demiers (TI, vol. 12, no 17, juin 1946, p. 264). Une collection presque complète du mensuel a été offerte par l'association à la bibliothèque de l'université de Leyde, aux Pays-Bas.
24. e siècle. (N.D.T.)
25. TI, vol. 11, no 13, août 1945, p. 183.
26. TI, A'mâl wa mutabarr'ûn [Oeuvres et donateurs], 1957.
27. Dans les années 1950, l'école passera sous contrôle des Frères Musulmans, qui la dirigeront jusqu'à 1963. (N.D.T.)
28. TI, vol. 12, no 25, 1947, p. 387.
29. Depuis 1968, cette dernière est dirigée par'Issam al-'Attar, ancien leader des Frères Musulmans syriens en exil, et constitue par conséquent le centre des Talâ'i' (« avant-gardes »), un réseau islamique européen dirigé par al-'Attar. (N.D.T.)
30. Muhammad al-Khudr Hussein, Al-Rahalât [Voyages], Al-Matba'a al-Ta'awuniyya, s.l., 1976, p. 123.
31. Jam'iyya (« association ») renvoie à une structure purement fonctionnelle (culturelle, caritative), bureaucratique, c'est-à-dire organisée selon un mode légal-rationnel, et donc relativement égalitaire.
32. Jamâ'a (« groupe ») désigne, à l'inverse, où groupe informel, caractérisé par un mode de domination d'inspiration confrérique où se combinent charisme et autorité traditionnelle, avec pour corollaire une hiérarchie rigide et une forte personnalisation de l'autorité.
33. Quant à tanzhîm (« organisation »), il revêt une connotation militante, politique et/ou militaire. (N.D.T.)
34. Entretien avec Ahmad Mouaz al-Khatib, Newsweek (édition arabe), no 387, 20 novembre 2007.
35. TI, vol. 12, no 36-37, décembre 1946, p. 33.
36. TI, vol. 11, no 17, septembre 1945, p. 242.
37. Fondateur des Frères Musulmans syriens. (N.D.T.)
38. TI, vol. 12, no 36-37, décembre 1946, p. 562.
39. TI, vol. 12, no 18, juillet 1946, pp. 275-277.
40. TI, vol. 12, no 8, avril 1946, p. 127.
41. TI, vol. 11, no 12, août 1945, pp. 170-172.
42. Voir les articles publiés par l'auteur sur son site web (www.darbuna.net). (N.D.T.)
43. C'est-à-dire l'auteur de l'article. (N.D.T.)
44. Équivalent du collège français. (N.D.T.)
45. Ahmad Mouazal-Khatib, « An Open Letter to the Dutch Member of Parliament, Geert Wilders », Darbuna, avril 2008, http:// www.darbuna.net/thoughts-en/text.php?ID=909.
46. Cette décision intervient dans le cadre d'une réforme des institutions religieuses du pays, entamée en août 2008 mais considérablement élargie suite à l'attentat meurtrier survenu dans la banlieue de Damas en septembre suivant et imputé à l'organisation jihadiste libanaise Fath al-Islam. (N.D.T.)