The islamist opposition and the monarchy in morocco : The case of the justice and development party;Opposition islamiste et pouvoir monarchique au maroc le cas du parti de la justice et du développement

Revue Francaise de Science Politique

Volumn 56, Issue 1, 2006, Pages 79-119

  Mohsen Finan, Khadija ^a   Zeghal, Malika ^b  

^a UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE PARIS 3   (France)

^b UNIVERSITY OF CHICAGO   (United States)

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EID: 34247648900     PISSN: 00352950     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.3917/rfsp.561.0079     Document Type: Article

References (135)

1. Nous nous plaçons donc dans la problématique évoquée par les contributeurs de « Enduring Authoritarianism : Lessons from the Middle East for Comparative Theory », dans Comparative Politics, 36 (2), janvier 2004.
2. Cf. aussi Ellen Lust-Okar, Structuring Conflict in the Arab World. Incumbents, Opponents and Institutions, Cambridge, Cambridge University Press, 2005. Les processus que nous examinons sont plus proches de la « libéralisation » d'un système politique que d'une « democratization », une différence décrite par Juan J. Linz, Alfred Stepan, Problems of Democratic Transition and Consolidation, Baltimore, John Hopkins University Press, 1996 ; mais nous allons plus loin en employant le terme d'« ouverture ».
3. John Waterbury, Le commandeur des croyants. La monarchie marocaine et son élite, Paris, PUF, 1975.
4. Dankwart A. Rustow, « Transitions to Democracy: Toward a Dynamic Model », Comparative Politics, 2 (3), avril 1970, p. 337-363.
5. Ghassan Salamé (dir.), Démocraties sans démocrates. Politiques d'ouverture dans le monde islamique, Paris, Fayard, 1994.
6. John Waterbury, « Democracies without Democrats? The Potential for Political Liberalization in the Middle East », dans Ghassan Salamé, (dir.), Democracy without Democrats : The Renewals of Politics in the Muslim World, Londres, IB Tauris, 1994, p. 23-47.
7. Jean Leca, « Opposition in the Middle East and North Africa », Government and Opposition, 32 (4), 1997, p. 557-578, dont p. 568.
8. Sur la spécificité marocaine, cf. Rémy Leveau, Le fellah marocain défenseur du Trône, Paris, Presses de Sciences Po, 1975, et Le Sabre et le Turban. L'avenir du Maghreb, Paris, éditions F. Bourin, 1993.
9. William I. Zartman, Destiny of a Dynasty, Columbia, University of South Carolina Press, 1964, p. 41.
10. John Waterbury, Le commandeur des croyants..., op. cit., p. 170.
11. Jean-Claude Santucci, Les partis politiques marocains à l'épreuve du pouvoir, Rabat, éditions Remald, 2001, p. 86.
12. Michel Camau, Pouvoirs et institutions au Maghreb, Tunis, Cérès-production, 1978.
13. La Koutlah regroupe les cinq partis d'opposition, c'est-à-dire PI, USFP, UNFP, OADP et PPS.
14. Cf. Jean-Claude Santucci, « L'effet Banque mondiale et la conjoncture économique au Maroc », Annuaire de l'Afrique du Nord, 34, 1995, p. 701-714.
15. Les partis de la Koutlah avaient adressé un mémorandum au roi en avril 1996 pour lui faire connaître leurs ambitions en matière de modernisation politique, tout en respectant le « cadre légal et légaliste » et en reconnaissant la monarchie comme une nécessité pour le Maroc. Ces partis répondent favorablement au projet de révision de la Constitution. Ils demandent néanmoins au monarque d'instaurer un état de droit au sein duquel le pouvoir judiciaire serait indépendant et les libertés publiques auraient leur place. Selon le texte, dans cette nouvelle configuration, le gouvernement pourrait mettre en application son programme politique. Ce gouvernement agirait sous la responsabilité du roi et le contrôle de la Chambre des représentants.
16. Cf. Rkia El Mossadeq, « La réforme constitutionnelle et les illusions consensuelles », Annuaire de l'Afrique du Nord, 35, 1996, p. 573-582.
17. Les Frères musulmans entrent au parlement égyptien en 1984, mais leur association n'est jamais reconnue par le pouvoir.
18. Glenn E. Robinson, « Defensive Democratization in Jordan », International Journal of Middle East Studies, 30 (3), août 1998, p. 387-410.
19. La choura est le principe de consultation.
20. Lettre du Dr Khatib adressée au roi Hassan II en 1972.
21. e éd., 1999.
22. Abdelkarim Mouti, Al-Mîthâq, 307, 1975, cité par Abdelsamad Dialmy, ibid.
23. Entretien avec A. Ben Kirane à Rabat le 24 juin 2003.
24. Entretien avec A. Ben Kirane à Rabat le 24 juin 2003.
25. On entend à plusieurs reprises le qualificatif de « père » donné au Dr Khatib par les membres du PJD. Cf. l'interview de Ramid dans Assahîfa, 116, 7-13 juin 2003, p. 8-9.
26. Cf. Mohamed Tozy, op. cit, p. 143.
27. Association de Raïsouni créée par celui-ci en 1976.
28. Une association issue d'une scission de la Chabiba.
29. Créée en 1976 par un ouléma de la Qarawiyyine à Fès, Abdessalam Harras.
30. Ramid a appartenu avec Raïsouni à la Ligue du devenir islamique, mais n'appartient pas au MUR.
31. Principe de descendance prophétique.
32. Pour plus de précisions sur le groupe du cheikh Yassine, cf. Malika Zeghal, Les islamistes marocains. Le défi à la monarchie, Paris, La Découverte, 2005.
33. Justice et Bienfaisance n'a pas cessé de demander sa reconnaissance en tant que formation politique.
34. Le programme préparatoire, un ensemble de cinquante-cinq leçons courtes à l'usage des militants.
35. re éd. (en arabe), 2002, p. 67.
36. Mohamed Tozy, op. cit., p. 252-253.
37. Mohamed Tozy, ibid., p. 253.
38. Jean-Claude Santucci, Les partis politiques marocains à l'épreuve du pouvoir, op. cit.
39. Groupe parlementaire du PJD, Résultats du quinquennat parlementaire 1997-2002, Rabat, août 2002, p. 4.
40. PJD, ibid., p. 6.
41. PJD, Travaux du conseil national, octobre 1998, p. 7. Il ajoute aussi que la crise politique est devenue sans précédent, au niveau socio-économique et au niveau moral.
42. Le PJD obtient 364 324 voix, c'est-à-dire 4, 14 % des suffrages exprimés le 14 novembre 1997. Le PJD s'est plaint des irrégularités du scrutin, mais s'est félicité des 9 sièges obtenus malgré celles-ci, qui auraient eu lieu en particulier dans deux circonscriptions de bidonvilles de Casablanca (Ben Msik Sidi Othman et Madyouna). Cf. Groupe parlementaire du PJD, Résultats du quinquennat..., cité, p. 4-5.
43. Groupe parlementaire du PJD, ibid., p. 9-10.
44. Groupe parlementaire du PJD, ibid., p. 19-20.
45. Interview de Ben Kirane par Assahîfa, 75, 19-25 juillet 2002, p. 10. Entretien des auteurs avec A. Ben Kirane à Rabat le 24 juin 2003 : « Pourquoi, [après le 16 mai 2003] avonsnous été attaqués? C'est que nous avons fait des faux-pas, politiquement. Après être passés à l'opposition, nous nous sommes retrouvés isolés. Puis de ne pas avoir accepté de participer au gouvernement après 2002. J'étais pour participer. Pour les autres, participer, c'est perdre en popularité. On ne peut rester dans l'opposition toute sa vie ! »
46. L'article 51 prévoit que les affaires financières, si elles engagent par trop le budget de l'état, peuvent ne pas être discutées par le gouvernement. Le gouvernement Youssoufi a abondamment utilisé cet article 51 pour rejeter les propositions de finances et d'économie islamique faites par le PJD.
47. Groupe parlementaire du PJD, cité., p. 22. En avril 2004, Abdellah Baha, président du groupe parlementaire du PJD déclarait à Aujourd'hui Le Maroc (4 août 2004) : « Je soulignerais que le PJD a déposé 110 questions orales tout au long de cette dernière session, sur un total de 473. Le gouvernement n'a répondu qu'à une cinquantaine de ces questions orales. Concernant les questions écrites, le groupe du PJD en a rédigé pas moins de 762 sur un total de 1 098, soit environ 70 % des questions écrites. Aussi le taux de présence des députés PJD aux séances plénières des questions orales et pour le vote des lois, ainsi qu'aux travaux des commissions, a dépassé les 70 % ».
48. Cf. Mounia Bennani-Chraïbi, Myriam Catusse, Jean-Claude Santucci (dir.), Scènes et coulisses de l'élection au Maroc. Les législatives de 2002, Paris, Karthala, 2004 ; ainsi que Michael Willis, « Morocco's Islamists and the Legislative Elections of 2002 : The Strange Case of the Party That Did Not Want to Win », Mediterranean Politics, 9 (1), printemps 2004, p. 53-81.
49. Lors de ces élections, 48 % des inscrits ne se sont pas rendus aux urnes et 15 % des bulletins ont été annulés, alors que 61 % du corps électoral au Maroc est constitué d'analphabètes. De grandes avancées en matière de transparence sont notables, d'autant que ce sont les premières élections sans Driss Basri. Le gouvernement aurait promis de baisser l'âge du vote à 18 ans, mais ne l'a pas fait, empêchant de ce fait 1, 5 millions de jeunes votants d'accéder aux urnes, qui constituaient aussi un vivier pour les islamistes du PJD recrutant une grande partie de leurs électeurs parmi les jeunes, les personnes instruites et dans les grands centres urbains. Le code électoral a aussi empêché le PJD de faire mieux. Contrairement à ce qui avait été annoncé, l'âge du vote n'a donc pas été baissé de 20 à 18 ans. Les deux millions de marocains résidents à l'étranger n'ont pas eu le droit de voter. Les SAP peuvent se présenter seulement s'ils ont 500 signatures, ce qui permet d'éviter que des formations bannies par le pouvoir utilisent les SAP pour se faire élire. Le nombre des circonscriptions rurales a par ailleurs augmenté par rapport à celui des circonscriptions urbaines.
50. En janvier 2006, lors de la réunion du conseil national du PJD, les militants ont obtenu du secrétaire général que le parti présente des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions lors des élections législatives de 2007.
51. Assahîfa, 116, 7-13 juin 2003, p. 14.
52. Entretien avec Saad Eddine Othmani le 26 Juin 2003.
53. Cf. Mohamed Tozy, op. cit.
54. Le journal hebdomadaire, septembre 2002.
55. Noureddine Ben Malek, « Un œil sur le gouvernement, et un autre sur les conseils municipaux », Assahîfa, 83, 17-23 octobre 2002, p. 9.
56. Mohamed Chkir, « Entre alliances partisanes et technocratie », Assahîfa, 83, 17-23 octobre 2002. Cf. les déclarations de Ben Kirane dans Assahîfa, 81, 3-9 octobre 2002, p. 8.
57. Mohamed Chkir, art. cité.
58. Mohamed Chkir, art. cité.
59. Noureddine Ben Malek, « Un œil sur le gouvernement... », art. cité, p. 9.
60. Noureddine Ben Malek, ibid., p. 9.
61. Interview d'A. Ben Kirane, dans Assahîfa, 75, 19-25 juillet 2002.
62. Omar Aharchane, « Une solution inacceptable pour une situation inacceptable », Assahîfa, 83, 17-23 octobre 2002.
63. Entretien avec le Dr. Khatib à Rabat, le 24 juin 2003.
64. Groupe parlementaire du PJD, cité. Cf. aussi Travaux du conseil national du PJD, série no 1, p. 5.
65. Entretien avec Saad Eddine Othmani, le 26 juin 2003.
66. Cf. le discours de Khatib à l'ouverture du congrès de 1998.
67. re éd. (en arabe), 2002.
68. MUR, Vision politique, ibid., p. 36.
69. MUR, Vision politique, ibid., p. 36-37.
70. MUR, Vision politique, ibid., p. 49.
71. MUR, Vision politique, ibid., p. 49.
72. MUR, Vision politique, ibid., p. 49-50.
73. Attajdîd, 27, 28 juillet 1999, p. 1.
74. MUR, Vision politique, cité, p. 47.
75. MUR, Vision politique, ibid., p. 47.
76. MUR, Vision politique, ibid., p. 47.
77. MUR, Vision politique, ibid., p. 50.
78. MUR, Vision politique, ibid., p. 47.
79. MUR, Vision politique, ibid., p. 44-45.
80. MUR, Vision politique, ibid., p. 47.
81. MUR, Vision politique, ibid., p. 35.
82. MUR, Vision politique, ibid., p. 37.
83. MUR, Vision politique, ibid., p. 38.
84. MUR, Vision politique, ibid., p. 46.
85. MUR, Vision politique, ibid., p. 46.
86. Attajdîd, 15 juin 2004 (rapporté par Aujourd'hui le Maroc, 668, 22 juin 2004).
87. Groupe parlementaire du PJD, cité, p. 31-32.
88. Groupe parlementaire du PJD, ibid., p. 37.
89. Cf. l'interview de Ben Kirane dans Assahîfa, 81, 3-9 octobre 2002.
90. Le journal hebdomadaire du 31 mai au 6 juin 2003, p. 13 : « Le PJD n'est pas un agneau, il sera difficile à dépecer. »
91. Entretien avec Saad Eddine Othmani, le 26 Juin 2003.
92. Interview de Saad Eddine Othmani, Le journal hebdomadaire, 28 septembre au 3 octobre 2002, p. 19.
93. Assahîfa, 81, 3-9 octobre 2002, p. 8.
94. Aujourd'hui Le Maroc, 13 avril 2004 (nous soulignons).
95. Nous reprenons le terme, utilisé pour le cas de la Pologne, à Linz et Stepan, op. cit., p. 170-172. Les problématiques de la sortie de la religion par la religion, employées par Marcel Gauchet, qui traite principalement du cas de la Réforme protestante, et appliquées à l'islam, ne nous semblent pas fondées dans ce cas, où l'islam - dans ses interprétations contemporaines et légitimatrices - est un élément important qui permet de fonder le rapprochement entre l'opposition islamiste légaliste - pourtant défaite de sa grande utopie politique passée - et la monarchie. En ce sens, le PJD a réussi là où Allal al-Fassi pour le parti de l'Istiqlal avait échoué.
96. Le journal hebdomadaire, 155, 10-16 avril 2004.
97. Aujourd'hui le Maroc, 12 mai 2003.
98. Groupe parlementaire du PJD, cité, p. 26.
99. Groupe parlementaire du PJD, ibid., p. 27.
100. Appel aux députés, dans Groupe parlementaire du PJD, ibid., p. 27.
101. « Lorsque islamistes et progressistes débattent de la condition de la femme », Le journal hebdomadaire, du 27 juillet au 2 août 2002, p. 14-15.
102. Attajdîd, 12 janvier 2000, p. 20-27.
103. Cf. Khadija Mohsen-Finan, Malika Zeghal, « Le Maroc entre maintien de l'ouverture et fin du laxisme », Afrique du Nord-Moyen-Orient 2004-2005, La documentation française, Paris, 2004.
104. Ahmed Taoufiq a été nommé nouveau ministre des Waqfs en remplacement de Mdeghri, en novembre 2002.
105. Dans la soirée du 16 mai 2003, cinq attentats suicides simultanés font quarante-trois morts en différents lieux symboliques de Casablanca, suscitant une totale consternation au sein de la société marocaine. La responsabilité de réseaux étrangers est rapidement évoquée, tandis que l'enquête se concentre sur Al-Sirat Al Moustaquim (Le Droit Chemin), un petit groupe islamiste radical lié à certains prêcheurs de la salafiyya jihadiyya. Les kamikazes sont pour la plupart issus de Sidi-Moumen, un bidonville de Casablanca.
106. Notamment Le Journal hebdomadaire, mais aussi Assahî fa. Aboubakr Jamaï, directeur du Journal hebdomadaire et Assahîfa, a déclaré : « Cinq attentats à répétition dans la plus grande ville du pays, c'est une véritable faillite sécuritaire », Libération, 20 mai 2003.
107. Certains des mouvements qui avaient initié le projet de la marche vont donc se retirer comme organisation et leurs membres défileront à titre personnel.
108. Dans un discours, Mohamed VI s'est félicité du succès rencontré par la manifestation, sans faire mention de l'absence du PJD.
109. Cf. Noureddine Ben Malek, « Les événements du 16 mai ont failli faire revenir les islamistes au Maroc à la case départ », Assahîfa, 116, 7-13 juin 2003, p. 7, en arabe. 3. Entretien avec Ben Kirane, Rabat, 25 juin 2003.
110. Assahîfa, 116, 7-13 juin 2003, p. 8-9.
111. Assahîfa, ibid., p. 11.
112. Cf. l'interview de Mustapha Ramid, Assahîfa, ibid., p. 8-9.
113. « Le PJD appelle à la mobilisation générale face aux thèses ignobles des ennemis de l'intégrité territoriale du royaume », Maghreb arabe Presse, .
114. En 2002, Othmani déclarait : « Le PJD signifie par authenticité qu'il est nécessaire que l'ensemble des programmes et politiques de développement soient fondés sur notre référentiel islamique, en accordant un intérêt à la pratique religieuse au sein de la société et en demeurant attaché à "notre identité et à notre authenticité" », documents de la campagne électorale, .
115. L'accord fut conclu avec la société franco-espagnole Amedis.
116. Selon les résultats officiels, les deux partis nationalistes traditionnels, Istiqlal et USFP arrivent en tête. Ils sont suivis du RNI, MP, UD, MNP, PPS, PND, UC, ADL, FFD, Al 'AHD, PSD, PJD, PGSU, MDS, PRD, CNI, PED, PED, PRE, PCS, PML, PDI, SAP, PFC, ICD, PA.
117. Tel Quel, 123, 17 au 23 avril 2004.
118. Il a obtenu 1 267 voix sur les 1 595 voix prononcées.
119. Cité par Aujourd'hui le Maroc, 13 avril 2004.
120. Drise Lachgar, cité par Aujourd'hui le Maroc, ibid.
121. Aujourd'hui le Maroc, 619, 13 avril 2004.
122. Déclaration à Attajdîd, 9 avril 2004.
123. « Terrorisme : appel à réviser les procès des islamistes marocains », AFP, 23 avril 2004.
124. Jeune Afrique. L'Intelligent, 2255, 28 mars au 03 avril 2004.
125. Déclaration à la MAP, 11/04/04.
126. Laayoun est la capitale du Sahara occidental, qui fut une colonie espagnole jusqu'en 1975, date à laquelle Madrid se retire de ce territoire sans que sa décolonisation soit achevée. évoquant les droits historiques qu'auraient le Maroc sur cette ancienne colonie espagnole, Rabat a occupé ce Sahara qu'il considère comme ses « provinces du Sud ». La communauté internationale n'a pas statué sur le sort de ce territoire en litige opposant officiellement le Maroc au Front Polisario, qui met en avant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes pour faire valoir le bien fondé de sa cause.
127. Aujourd'hui Le Maroc, 29 juin 2004.
128. Aujourd'hui Le Maroc, 10 mars 2004.
129. Déclaration de Othmani reprise par l'AFP, dépêche du 13 avril 2004.
130. Interrogé par Radio France International (RFI), sur une éventuelle proposition à participer au gouvernement marocain, Saad Eddine Othmani a répondu : « C'est à étudier, le PJD doit voir la proposition, puis étudier la composition du gouvernement » (Interview du 19 août 2004).
131. La Tribune, 25 août 2004.
132. La Tribune, ibid.
133. Le Journal hebdomadaire, 12 août 2005.
134. Annie Kriegel, Les communistes français, Paris, Le Seuil, 1968.
135. Les auteurs remercient Philippe Droz-Vincent, Jean Leca et Rémy Leveau pour la lecture qu'ils ont faite d'une version antérieure de ce texte et pour leurs précieux commentaires.