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Pour en rester au domaine français, on citera Christian Bromberger, Le Match de football. Ethnologie d'une passion partisane à Marseille:, Naples et Turin, Paris, Maison des sciences de l'homme, 1995 ; Alain Ehrenberg, Le Culte de la performance, Calmann-Lévy, 1991 ; Patrick Mignon, La Passion du football, Odile Jacob, 1998.
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Pour en rester au domaine français, on citera Christian Bromberger, Le Match de football. Ethnologie d'une passion partisane à Marseille:, Naples et Turin, Paris, Maison des sciences de l'homme, 1995 ; Alain Ehrenberg, Le Culte de la performance, Calmann-Lévy, 1991 ; Patrick Mignon, La Passion du football, Odile Jacob, 1998.
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e siècle?, in Reflets et Perspectives de la vie économique, 2000, no 2-3.
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e siècle?, in Reflets et Perspectives de la vie économique, 2000, no 2-3.
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Ce qui a déjà été fait en Italie ou en Allemagne et que les clubs revendiquent en France
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Ce qui a déjà été fait en Italie ou en Allemagne et que les clubs revendiquent en France.
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On peut s'interroger sur le sens du football quand on envisage de transformer ses règles afin de le rendre plus spectaculaire. On dit volontiers que l'enjeu tue le jeu. Le manque de prise de risque, les stratégies défensives, les qualités physiques des joueurs, tout cela concourt à produire souvent des matches décevants. La Coupe du monde aux États-Unis avait donné lieu à nombre de spéculations et propositions de modifications des règles en vue de séduire le public américain: la suppression du hors-jeu, l'augmentation de la taille du terrain et des cages de but, passer de onze à dix, partager le match en quatre périodes, faire intervenir les remplaçants quand on le souhaite, etc, mais c'est aussi la création de ce championnat européen qui ne connaîtrait ni montée ni descente et pourrait assurer, pour cette raison, un spectacle satisfaisant, car les
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On peut s'interroger sur le sens du football quand on envisage de transformer ses règles afin de le rendre plus spectaculaire. On dit volontiers que l'enjeu tue le jeu. Le manque de prise de risque, les stratégies défensives, les qualités physiques des joueurs, tout cela concourt à produire souvent des matches décevants. La Coupe du monde aux États-Unis avait donné lieu à nombre de spéculations et propositions de modifications des règles en vue de séduire le public américain: la suppression du hors-jeu, l'augmentation de la taille du terrain et des cages de but, passer de onze à dix, partager le match en quatre périodes, faire intervenir les remplaçants quand on le souhaite, etc., mais c'est aussi la création de ce championnat européen qui ne connaîtrait ni montée ni descente et pourrait assurer, pour cette raison, un spectacle satisfaisant, car les rencontres seraient vidées d'une partie de leurs enjeux trop paralysants. On voit bien que, dans ce cas-là, c'est toute la vision du monde contenue dans le football qui est en jeu. Qu'en est-il du mérite quand les équipes se sélectionnent entre elles sur des critères financiers et non sur des critères sportifs, ou quand la suprématie sportive est assurée par la capacité à acheter les joueurs disponibles sur le marché pour priver les autres des joueurs de qualité? Qu'en est-il de la chance, quand on récuse le risque parce qu'il pourrait mettre en péril la santé financière d'un club? Qu'en est-il de la place de l'erreur quand on cherche à la pourchasser par la vidéo? Que devient l'égalité et le respect, quand seuls sont autorisés à concourir les pairs qui refusent de rencontrer les autres équipes? Et du coup, que devient l'exploit, si ce n'est la définition programmée du spectacle, si on ne se donne pas la possibilité que le grand soit éliminé par le petit? Mais c'est aussi le rapport au temps qui est en jeu: l'ennui, la lenteur ou l'attente ont peut-être aussi des vertus.
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À ce scénario d'un stade rempli de spectateurs à haut pouvoir de consommation ou de décision, pourrait s'opposer, selon des propos prêtés à Silvio Berlusconi, prenant en compte la perte de prépondérance des spectateurs dans le revenu des clubs, l'assistance gratuite au stade, pour produire un bon décor aux retransmissions télévisées et avoir le fameux douzième homme à la télévision, et peut-être aussi pour le clientélisme, moins que pour l'argent qu'il rapporte.
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À ce scénario d'un stade rempli de spectateurs à haut pouvoir de consommation ou de décision, pourrait s'opposer, selon des propos prêtés à Silvio Berlusconi, prenant en compte la perte de prépondérance des spectateurs dans le revenu des clubs, l'assistance gratuite au stade, pour produire un bon décor aux retransmissions télévisées et avoir le fameux douzième homme à la télévision, et peut-être aussi pour le clientélisme, moins que pour l'argent qu'il rapporte.
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