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1
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84868841453
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Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t
-
E. Kant, La religion dans les limites de la simple raison, in Œuvres philosophiques, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. III, 1986, p. 64
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(1986)
La religion dans les limites de la simple raison, in Œuvres philosophiques
, vol.3
, pp. 64
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Kant, E.1
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2
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84868771580
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E. Kant, Critique de la raison pratique, in Œuvres philosophiques, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. II, 1985, p. 646: «Cette sainteté de la volonté est néanmoins une idée pratique qui doit nécessairement servir de prototype; et la seule chose qui convienne à tous les êtres finis raisonnables consiste à s'en approcher à l'infini; et c'est cette idée que la pure loi morale, elle-même appelée sainte pour cela, leur met constamment et correctement sous les yeux».
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Cf. E. Kant, Critique de la raison pratique, in Œuvres philosophiques, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. II, 1985, p. 646: «Cette sainteté de la volonté est néanmoins une idée pratique qui doit nécessairement servir de prototype; et la seule chose qui convienne à tous les êtres finis raisonnables consiste à s'en approcher à l'infini; et c'est cette idée que la pure loi morale, elle-même appelée sainte pour cela, leur met constamment et correctement sous les yeux»
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3
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84868763420
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ibid.: «être sûr du progressus à l'infini de ses maximes et de leur constance invariable à toujours progresser, autrement dit de la vertu, est ce qu'une raison pratique peut produire de plus haut; cette vertu même, à son tour, du moins comme faculté naturellement acquise, ne peut jamais être achevée, parce que, en pareil cas, l'assurance ne devient jamais certitude apodictique et que, comme conviction, elle est très dangereuse».
-
Cf. ibid.: «être sûr du progressus à l'infini de ses maximes et de leur constance invariable à toujours progresser, autrement dit de la vertu, est ce qu'une raison pratique peut produire de plus haut; cette vertu même, à son tour, du moins comme faculté naturellement acquise, ne peut jamais être achevée, parce que, en pareil cas, l'assurance ne devient jamais certitude apodictique et que, comme conviction, elle est très dangereuse»
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4
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84868768436
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Religion, p. 51: «La malignité de la nature humaine n'est pas tant méchanceté, si l'on prend ce mot en son sens strict, c'est-à-dire comme une intention (principe subjectif des maximes) d'admettre le mal en tant que mal comme motif dans ses maximes (car ceci est diabolique), qu'elle n'est bien plutôt perversion du cœur, qui ne doit être appelé un mauvais cœur qu'en raison de la conséquence».
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Cf. Religion, p. 51: «La malignité de la nature humaine n'est pas tant méchanceté, si l'on prend ce mot en son sens strict, c'est-à-dire comme une intention (principe subjectif des maximes) d'admettre le mal en tant que mal comme motif dans ses maximes (car ceci est diabolique), qu'elle n'est bien plutôt perversion du cœur, qui ne doit être appelé un mauvais cœur qu'en raison de la conséquence»
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5
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84868763419
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ibid, p. 57: «... péché (qui signifie la transgression de la loi morale comme commandement divin)...».
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Cf. ibid, p. 57: «... péché (qui signifie la transgression de la loi morale comme commandement divin)...»
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6
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84868798284
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Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. II
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Cf. E. Kant, Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine, in Œuvres philosophiques, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. II, 1985, pp. 519-520
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(1985)
Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine, in Œuvres philosophiques
, pp. 519-520
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Kant, C.E.1
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7
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84868768438
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Religion, p. 90: «Car ce n'est pas une obligation transmissible qui, comme une dette d'argent (peu importe en ce cas au créancier s'il est payé par le débiteur lui-même ou par quelqu'un d'autre), peut être transmise à un tiers; mais de toutes les dettes, c'est la plus personnelle, une dette contractée dans le péché par le seul coupable, et qu'il doit supporter, et non un innocent, fût-il d'une si haute grandeur d'âme pour s'en vouloir charger au lieu de l'autre».
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Religion, p. 90: «Car ce n'est pas une obligation transmissible qui, comme une dette d'argent (peu importe en ce cas au créancier s'il est payé par le débiteur lui-même ou par quelqu'un d'autre), peut être transmise à un tiers; mais de toutes les dettes, c'est la plus personnelle, une dette contractée dans le péché par le seul coupable, et qu'il doit supporter, et non un innocent, fût-il d'une si haute grandeur d'âme pour s'en vouloir charger au lieu de l'autre»
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8
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84868763433
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Cette dimension religieuse apparaît notamment dans le lexique utilisé, celui du péché
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Cette dimension religieuse apparaît notamment dans le lexique utilisé, celui du péché
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10
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84868763432
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Sur cette distinction entre première et seconde éthique, notamment les analyses de M. Cornu, Kierkegaard et la communication de l'existence, Lausanne, L'Age d'homme, 1972, p. 61: «La différence fondamentale entre les deux éthiques, celle de l'assesseur et la chrétienne, réside dans la conscience du péché originel: c'est là en réalité ce que signifie avoir tort devant Dieu».
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Sur cette distinction entre première et seconde éthique, cf. notamment les analyses de M. Cornu, Kierkegaard et la communication de l'existence, Lausanne, L'Age d'homme, 1972, p. 61: «La différence fondamentale entre les deux éthiques, celle de l'assesseur et la chrétienne, réside dans la conscience du péché originel: c'est là en réalité ce que signifie avoir tort devant Dieu»
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14
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84868763430
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Ou bien... ou bien, p. 651: «Il est donc édifiant de penser qu 'envers Dieu nous avons toujours tort; il est édifiant d'avoir tort, et toujours tort. Cette pensée montre d'une double manière sa vertu édifiante: d'une part en arrêtant le doute dont elle apaise également le souci, de l'autre en encourageant à l'action.(....) Il est avec Dieu dans un rapport infini quand il reconnaît que Dieu a toujours raison, et dans un rapport infiniment libre quand il reconnaît qu'il a lui-même toujours tort».
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Cf. Ou bien... ou bien, p. 651: «Il est donc édifiant de penser qu 'envers Dieu nous avons toujours tort; il est édifiant d'avoir tort, et toujours tort. Cette pensée montre d'une double manière sa vertu édifiante: d'une part en arrêtant le doute dont elle apaise également le souci, de l'autre en encourageant à l'action.(....) Il est avec Dieu dans un rapport infini quand il reconnaît que Dieu a toujours raison, et dans un rapport infiniment libre quand il reconnaît qu'il a lui-même toujours tort»
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15
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84868763434
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Une joie qui n'a nul besoin du bonheur d'être pardonné, au contraire. ibid., p. 653: «Si tu as frappé sans qu'on t'ait ouvert, si tu as cherché sans trouver, si tu as travaillé sans résultat, si tu as planté et arrosé sans récolter de bénédiction, si le ciel est resté fermé sans t'apporter de témoignage, tu es pourtant joyeux dans ton travail; et si le châtiment que le crime des pères a fait descendre du ciel est tombé sur toi, tu es pourtant joyeux, car envers Dieu, nous avons toujours tort».
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Une joie qui n'a nul besoin du bonheur d'être pardonné, au contraire. Cf. ibid., p. 653: «Si tu as frappé sans qu'on t'ait ouvert, si tu as cherché sans trouver, si tu as travaillé sans résultat, si tu as planté et arrosé sans récolter de bénédiction, si le ciel est resté fermé sans t'apporter de témoignage, tu es pourtant joyeux dans ton travail; et si le châtiment que le crime des pères a fait descendre du ciel est tombé sur toi, tu es pourtant joyeux, car envers Dieu, nous avons toujours tort»
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16
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84868852628
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sur ce point A. Clair, Pseudonymie et paradoxe, Paris, Vrin, 1976, p. 319: «L'acte ultime de l'individu se trouvant devant Dieu, c'est de découvrir sa vanité. L'approfondissement intérieur se fait alors mouvement de retournement. Et c'est seulement dans la souffrance qu'est vécu et réalisé ce retournement».
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Cf. sur ce point A. Clair, Pseudonymie et paradoxe, Paris, Vrin, 1976, p. 319: «L'acte ultime de l'individu se trouvant devant Dieu, c'est de découvrir sa vanité. L'approfondissement intérieur se fait alors mouvement de retournement. Et c'est seulement dans la souffrance qu'est vécu et réalisé ce retournement»
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17
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84868848945
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Pour une analyse fouillée des multiples points de contact entre Kant et Kierkegaard, nous renvoyons à l'ouvrage de R.M. Green, Kierkegaard and Kant. The hidden debt, State University of New York Press, 1992.
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Pour une analyse fouillée des multiples points de contact entre Kant et Kierkegaard, nous renvoyons à l'ouvrage de R.M. Green, Kierkegaard and Kant. The hidden debt, State University of New York Press, 1992
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18
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79953370927
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Paris, Seuil
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P. Ricoeur, Lectures 2, Paris, Seuil, 1993, p. 27
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(1993)
Lectures 2
, pp. 27
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Ricoeur, P.1
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19
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84893751755
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Religion, p. 70
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Religion
, pp. 70
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20
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79958495581
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Ibid
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21
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84868768447
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ibid., p. 60: «...supposé que pour le bien ou pour devenir meilleur, une assistance surnaturelle soit nécessaire».
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Cf. ibid., p. 60: «...supposé que pour le bien ou pour devenir meilleur, une assistance surnaturelle soit nécessaire»
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22
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79958485393
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Ibid
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23
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79958680806
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Ibid
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24
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67049118578
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Ibid
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25
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84868852625
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sur cette question J-L. Bruch, La philosophie religieuse de Kant, Paris, Aubier, 1968, p. 102: «La grâce est donc bien liée à l'incapacité ou à la déficience morale qui résulte du péché. Mais elle ne saurait se substituer à l'effort moral de redressement personnel sans supprimer la liberté et la responsabilité morale, c'est-à-dire sans ruiner tout l'édifice de la moralité. Toute solution de type paulinien, luthérien ou calvinien se trouve absolument écartée».
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Cf. sur cette question J-L. Bruch, La philosophie religieuse de Kant, Paris, Aubier, 1968, p. 102: «La grâce est donc bien liée à l'incapacité ou à la déficience morale qui résulte du péché. Mais elle ne saurait se substituer à l'effort moral de redressement personnel sans supprimer la liberté et la responsabilité morale, c'est-à-dire sans ruiner tout l'édifice de la moralité. Toute solution de type paulinien, luthérien ou calvinien se trouve absolument écartée»
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27
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79958569430
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Ibid
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Cf1
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28
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84868763426
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ibid., p.111: «...qu'il n'est pas possible de concevoir pour l'homme chargé de son péché une absolution par la Justice céleste, si ce n'est sous la présupposition d'un changement total du cœur. Aussi toutes les expiations - qu'elles relèvent du genre de la pénitence ou du genre solennel, toutes les invocations et toutes les célébrations (même celle de l'Idéal du Fils de Dieu comme représentant) - ne peuvent combler le manque de la condition première, ni, si elle est donnée, en augmenter le moins du monde la valeur devant ce tribunal».
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Cf. ibid., p.111: «...qu'il n'est pas possible de concevoir pour l'homme chargé de son péché une absolution par la Justice céleste, si ce n'est sous la présupposition d'un changement total du cœur. Aussi toutes les expiations - qu'elles relèvent du genre de la pénitence ou du genre solennel, toutes les invocations et toutes les célébrations (même celle de l'Idéal du Fils de Dieu comme représentant) - ne peuvent combler le manque de la condition première, ni, si elle est donnée, en augmenter le moins du monde la valeur devant ce tribunal»
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29
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84868848942
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ibid., p. 35: le repentir n'est «communément que le reproche intérieur qu'on s'adresse d'avoir failli à la règle de prudence».
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Cf. ibid., p. 35: le repentir n'est «communément que le reproche intérieur qu'on s'adresse d'avoir failli à la règle de prudence»
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84868763429
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Sur cette question très débattue du rapport entre les stades, la réflexion d'A. Clair nous paraît très pertinente, A. Clair, Pseudonymie et paradoxe, op.cit., p. 218: «Mais l'œuvre met aussi en pratique une autre interprétation, nettement distincte, de la notion de stade. Le stade signifie alors un univers autonome d'existence, régi par une structure spécifique et d'abord défini par un principe propre. Kierkegaard parle en effet de sphères d'existence. En ce cas, l'investigation ne porte plus sur l'acte de constitution du moi, mais l'accent est posé sur le caractère spécifique de chaque conception de la vie. Chaque sphère est donc saisie d'abord dans sa rupture avec les autres sphères».
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Sur cette question très débattue du rapport entre les stades, la réflexion d'A. Clair nous paraît très pertinente, cf. A. Clair, Pseudonymie et paradoxe, op.cit., p. 218: «Mais l'œuvre met aussi en pratique une autre interprétation, nettement distincte, de la notion de stade. Le stade signifie alors un univers autonome d'existence, régi par une structure spécifique et d'abord défini par un principe propre. Kierkegaard parle en effet de "sphères d'existence". En ce cas, l'investigation ne porte plus sur l'acte de constitution du moi, mais l'accent est posé sur le caractère spécifique de chaque conception de la vie. Chaque sphère est donc saisie d'abord dans sa rupture avec les autres sphères»
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31
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84868768444
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S. Kierkegaard, Stades sur le chemin de la vie, Paris, Laffont-Bouquins, 1993, p. 1177: «Mais l'acte de repentance n'est pas un mouvement positif au-dehors ou y tendant; c'est un mouvement négatif orienté vers le dedans; ce n'est pas une action au sens habituel, mais une attitude où l'on se prête à quelque intervention».
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Cf. S. Kierkegaard, Stades sur le chemin de la vie, Paris, Laffont-Bouquins, 1993, p. 1177: «Mais l'acte de repentance n'est pas un mouvement positif au-dehors ou y tendant; c'est un mouvement négatif orienté vers le dedans; ce n'est pas une action au sens habituel, mais une attitude où l'on se prête à quelque intervention»
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79958559208
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Paris, Gallimard, t
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S. Kierkegaard, Journal, Paris, Gallimard, 1955, t. 2, p. 93
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(1955)
Journal
, vol.2
, pp. 93
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Kierkegaard, S.1
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35
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79958632184
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Maladie, p. 1291
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Maladie
, pp. 1291
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36
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84868756874
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t, Paris, L'Orante
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S. Kierkegaard, Miettes philosophiques, in Œuvres complètes, t. 7, Paris, L'Orante, 1973, p.46
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(1973)
Miettes philosophiques, in Œuvres complètes
, vol.7
, pp. 46
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Kierkegaard, S.1
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37
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84868848941
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S. Kierkegaard, Journal, Paris, Gallimard, 1955, t. 4, pp. 321-322: «Alors on s'y est pris comme suit: on ne prend du Christ que le Rédempteur et on omet complètement le modèle».
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Cf. S. Kierkegaard, Journal, Paris, Gallimard, 1955, t. 4, pp. 321-322: «Alors on s'y est pris comme suit: on ne prend du Christ que le Rédempteur et on omet complètement le modèle»
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84868790606
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t, Paris, L'Orante
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S. Kierkegaard, Discours pour la communion du vendredi, in Œuvres complètes, t. 18, Paris, L'Orante, 1966, p. 9
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(1966)
Discours pour la communion du vendredi, in Œuvres complètes
, vol.18
, pp. 9
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Kierkegaard, S.1
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39
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84868768439
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Papirer X 4 A 491: L'abominable, c'est qu'un homme, puisqu'il s'agit une fois pour toutes de grâce, veuille en prendre prétexte pour éviter tout effort, cité par G. Malantschuk dans son index terminologique, au tome 20 des
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Cf. S. Kierkegaard, Papirer X 4 A 491: «L'abominable, c'est qu'un homme, puisqu'il s'agit une fois pour toutes de grâce, veuille en prendre prétexte pour éviter tout effort», cité par G. Malantschuk dans son index terminologique, au tome 20 des Œuvres complètes
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Œuvres complètes
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Kierkegaard, C.S.1
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40
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84868848937
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Il est à cet égard significatif qu'au moment d'envisager le pardon dans le développement de La maladie à la mort, Kierkegaard repousse sine die la question, Maladie, p. 1263: «Car les choses se passent bien ainsi dans le monde: d'abord l'homme pèche par infirmité et faiblesse; puis - certes il se peut qu'il recoure à Dieu et reçoive le secours de la foi qui délivre de tout péché; mais nous n'en parlons pas ici - puis il désespère au sujet de sa faiblesse et devient soit un pharisien qui, dans son désespoir, pousse l'observance jusqu'à une certaine justice légale, soit un récidiviste qui, dans son désespoir se jette à nouveau dans le péché».
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Il est à cet égard significatif qu'au moment d'envisager le pardon dans le développement de La maladie à la mort, Kierkegaard repousse sine die la question, cf. Maladie, p. 1263: «Car les choses se passent bien ainsi dans le monde: d'abord l'homme pèche par infirmité et faiblesse; puis - certes il se peut qu'il recoure à Dieu et reçoive le secours de la foi qui délivre de tout péché; mais nous n'en parlons pas ici - puis il désespère au sujet de sa faiblesse et devient soit un pharisien qui, dans son désespoir, pousse l'observance jusqu'à une certaine justice légale, soit un récidiviste qui, dans son désespoir se jette à nouveau dans le péché»
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42
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84868852622
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ibid.: «mais il a beau faire, il lui est impossible de ne pas entendre l'amour dont le jugement, terrible, est celui-ci: tes péchés te sont pardonnés! Jugement terrible, dont les termes sont rien moins que terribles en eux-mêmes, et c'est justement pourquoi le pécheur ne peut laisser d'entendre ce qui est pourtant le jugement. (...) Tes péchés te sont pardonnés... et cependant, il y a en toi quelque chose qui t'empêche de croire à leur rémission. Qu'est l'effroi du plus sévère jugement à côté de cet effroi? Qu'est le sévère jugement du monde, sa malédiction, auprès de cette sentence: tes péchés te sont remis!».
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Cf. ibid.: «mais il a beau faire, il lui est impossible de ne pas entendre l'amour dont le jugement, terrible, est celui-ci: tes péchés te sont pardonnés! Jugement terrible, dont les termes sont rien moins que terribles en eux-mêmes, et c'est justement pourquoi le pécheur ne peut laisser d'entendre ce qui est pourtant le jugement. (...) Tes péchés te sont pardonnés... et cependant, il y a en toi quelque chose qui t'empêche de croire à leur rémission. Qu'est l'effroi du plus sévère jugement à côté de cet effroi? Qu'est le sévère jugement du monde, sa malédiction, auprès de cette sentence: tes péchés te sont remis!»
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84868814910
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t, Paris, L'Orante
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S. Kierkegaard, Jugez vous-mêmes, in Œuvres complètes, t. 18, Paris, L'Orante, 1966, p. 245
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(1966)
Jugez vous-mêmes, in Œuvres complètes
, vol.18
, pp. 245
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Kierkegaard, S.1
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46
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79958649966
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Stades, pp. 1180-1181.
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Stades, pp. 1180-1181
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84868768441
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Kierkegaard l'écrit d'ailleurs: l'effort éthique est toujours infini, c'est-à-dire «dirigé vers l'infini et donnant à l'infini». S. Kierkegaard, Post-scriptum, in Œuvres complètes, t. 10, Paris, L'Orante, 1977, p. 87.
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Kierkegaard l'écrit d'ailleurs: l'effort éthique est toujours infini, c'est-à-dire «dirigé vers l'infini et donnant à l'infini». Cf. S. Kierkegaard, Post-scriptum, in Œuvres complètes, t. 10, Paris, L'Orante, 1977, p. 87
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