La mode à la garçonne, 1900-1925 : Une histoire sociale des coupes de cheveux

Mouvement Social

Volumn , Issue 174, 1996, Pages 23-56

  Zdatny, Steven ^a  

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EID: 0042729512     PISSN: 00272671     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.2307/3779116     Document Type: Article

References (203)

1. Je remercie Valérie Moysan, qui a réalisé la traduction de cet article, ainsi que Françoise Thébaud et Patrick Fridenson, qui ont relu celle-ci.
2. J. LAVER, Taste and Fashion from the French Revolution to the Present Day, Londres, George G. Harrap, 1937.
3. Le nombre de ces ouvrages est trop vaste pour les citer ici. Pour une excellente vue d'ensemble de la littérature, cf. J. MULVAUGH, Vogue's History of Twentieth-Century Fashion, Londres, 1988 ; V. STEELE, Paris Fashion : A Cultural History, New York, Oxford University Press, 1988.
4. Le nombre de ces ouvrages est trop vaste pour les citer ici. Pour une excellente vue d'ensemble de la littérature, cf. J. MULVAUGH, Vogue's History of Twentieth-Century Fashion, Londres, 1988 ; V. STEELE, Paris Fashion : A Cultural History, New York, Oxford University Press, 1988.
5. M. DELBOURG-DELPHIS, Le chic et le look : histoire de la mode féminine et des mœurs de 1850 à nos jours, Paris, Hachette, 1981.
6. e siècle, Paris, Fayard, 1981.
7. P. FUSSELL, Class : A Painfully Accurate Guide Through the American Status System, New York, Random House, 1983 ; A. LURIE, The Language of Clothes, New York, Random House, 1981.
8. P. FUSSELL, Class : A Painfully Accurate Guide Through the American Status System, New York, Random House, 1983 ; A. LURIE, The Language of Clothes, New York, Random House, 1981.
9. V. STEELE, Fashion and Eroticism : Ideals of Feminine Beauty from the Victorian Era to the Jazz Age, New York, Oxford University Press, 1985 ; et V. STEELE, Pari's Fashion..., op. cit.
10. V. STEELE, Fashion and Eroticism : Ideals of Feminine Beauty from the Victorian Era to the Jazz Age, New York, Oxford University Press, 1985 ; et V. STEELE, Pari's Fashion..., op. cit.
11. Pour l'exception qui confirme la règle, cf, H. VANIER, La mode et ses métiers : frivolités et luttes des classes, 1830-1870, Paris, Colin, 1960. Dans cet ouvrage l'intérêt de la mode est précisément en rapport avec le problème majeur de la lutte des classes.
12. W.G. COBLINER, « Feminine Fashion as an Aspect of Group Psychology : Analysis of Written Replies Received by Means of a Questionnaire [1949] », Journal of Social Psychology, mai 1950, p. 283 et suiv.
13. H. BLUMER, « Fashion : From Class Differentiation to Collective Selection », Sociological Quarterly, été 1969, p. 275. Les positivistes de la sociologie américaine n'étaient pas aussi avancés que leurs homologues français en la matière.
14. G. SIMMEL, « Fashion », The American Journal of Sociology, mai 1957, p. 544.
15. R. KOENIG, « La diffusion de la mode dans les sociétés contemporaines », Cahiers internationaux de sociologie, juillet-décembre 1967, p. 33 et suiv. ; R. KOENIG, Sociologie de la mode, Paris, Payot, 1969.
16. R. KOENIG, « La diffusion de la mode dans les sociétés contemporaines », Cahiers internationaux de sociologie, juillet-décembre 1967, p. 33 et suiv. ; R. KOENIG, Sociologie de la mode, Paris, Payot, 1969.
17. R. BARTHES, « Le bleu est à la mode cette année : unités signifiantes dans le vêtement de mode », Revue française de Sociologie, avril-juin 1960, p. 147 et suiv.
18. Pour une vision très différente du grand magasin, cf. M.B. MILLER, Au Bon Marché 1869-1930 : le consommateur apprivoisé, Paris, A. Colin, 1987, et F. FARAUT, Histoire de la Belle Jardinière, Paris, Belin, 1987.
19. Pour une vision très différente du grand magasin, cf. M.B. MILLER, Au Bon Marché 1869-1930 : le consommateur apprivoisé, Paris, A. Colin, 1987, et F. FARAUT, Histoire de la Belle Jardinière, Paris, Belin, 1987.
20. R. WILLIAMS, Dream Worlds : Mass Consumption in Late Nineteenth-Century France, Berkeley, University of California Press, 1982.
21. R. WILLIAMS, Problems in Materialism and Culture, Londres, Verso, 1980. Pour un examen du rapport classe-consommation dans la Grande-Bretagne de l'époque victorienne, cf. L. LOEB, Consuming Angels : Advertising and Victorian Women, New York, Oxford University Press, 1994. Pour la Grande-Bretagne victorienne, cf. également H. PERKIN, Origins of Modern English Society, 1780-1880, Londres, Routlege & Kegan Paul, 1969 ; N. MCKENDRICK et J.H. PLUMB, Birth of a Consumer Society, Londres, Europa Publishers, 1982 ; J.A. BANKS, Property and Parenthood, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1954. Sur la consommation de la classe ouvrière aux États-Unis, cf. L. COHEN, « The Class Experience of Mass Consumption : Workers as Consumers in Interwar America », in R.W. FOX et T.J.J. LEARS (eds.), The Power of Culture : Critical Essays in American History, Chicago, University of Chicago Press, 1993, p. 135 et suiv.
22. R. WILLIAMS, Problems in Materialism and Culture, Londres, Verso, 1980. Pour un examen du rapport classe-consommation dans la Grande-Bretagne de l'époque victorienne, cf. L. LOEB, Consuming Angels : Advertising and Victorian Women, New York, Oxford University Press, 1994. Pour la Grande-Bretagne victorienne, cf. également H. PERKIN, Origins of Modern English Society, 1780-1880, Londres, Routlege & Kegan Paul, 1969 ; N. MCKENDRICK et J.H. PLUMB, Birth of a Consumer Society, Londres, Europa Publishers, 1982 ; J.A. BANKS, Property and Parenthood, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1954. Sur la consommation de la classe ouvrière aux États-Unis, cf. L. COHEN, « The Class Experience of Mass Consumption : Workers as Consumers in Interwar America », in R.W. FOX et T.J.J. LEARS (eds.), The Power of Culture : Critical Essays in American History, Chicago, University of Chicago Press, 1993, p. 135 et suiv.
23. R. WILLIAMS, Problems in Materialism and Culture, Londres, Verso, 1980. Pour un examen du rapport classe-consommation dans la Grande-Bretagne de l'époque victorienne, cf. L. LOEB, Consuming Angels : Advertising and Victorian Women, New York, Oxford University Press, 1994. Pour la Grande-Bretagne victorienne, cf. également H. PERKIN, Origins of Modern English Society, 1780-1880, Londres, Routlege & Kegan Paul, 1969 ; N. MCKENDRICK et J.H. PLUMB, Birth of a Consumer Society, Londres, Europa Publishers, 1982 ; J.A. BANKS, Property and Parenthood, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1954. Sur la consommation de la classe ouvrière aux États-Unis, cf. L. COHEN, « The Class Experience of Mass Consumption : Workers as Consumers in Interwar America », in R.W. FOX et T.J.J. LEARS (eds.), The Power of Culture : Critical Essays in American History, Chicago, University of Chicago Press, 1993, p. 135 et suiv.
24. R. WILLIAMS, Problems in Materialism and Culture, Londres, Verso, 1980. Pour un examen du rapport classe-consommation dans la Grande-Bretagne de l'époque victorienne, cf. L. LOEB, Consuming Angels : Advertising and Victorian Women, New York, Oxford University Press, 1994. Pour la Grande-Bretagne victorienne, cf. également H. PERKIN, Origins of Modern English Society, 1780-1880, Londres, Routlege & Kegan Paul, 1969 ; N. MCKENDRICK et J.H. PLUMB, Birth of a Consumer Society, Londres, Europa Publishers, 1982 ; J.A. BANKS, Property and Parenthood, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1954. Sur la consommation de la classe ouvrière aux États-Unis, cf. L. COHEN, « The Class Experience of Mass Consumption : Workers as Consumers in Interwar America », in R.W. FOX et T.J.J. LEARS (eds.), The Power of Culture : Critical Essays in American History, Chicago, University of Chicago Press, 1993, p. 135 et suiv.
25. R. WILLIAMS, Problems in Materialism and Culture, Londres, Verso, 1980. Pour un examen du rapport classe-consommation dans la Grande-Bretagne de l'époque victorienne, cf. L. LOEB, Consuming Angels : Advertising and Victorian Women, New York, Oxford University Press, 1994. Pour la Grande-Bretagne victorienne, cf. également H. PERKIN, Origins of Modern English Society, 1780-1880, Londres, Routlege & Kegan Paul, 1969 ; N. MCKENDRICK et J.H. PLUMB, Birth of a Consumer Society, Londres, Europa Publishers, 1982 ; J.A. BANKS, Property and Parenthood, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1954. Sur la consommation de la classe ouvrière aux États-Unis, cf. L. COHEN, « The Class Experience of Mass Consumption : Workers as Consumers in Interwar America », in R.W. FOX et T.J.J. LEARS (eds.), The Power of Culture : Critical Essays in American History, Chicago, University of Chicago Press, 1993, p. 135 et suiv.
26. R. WILLIAMS, Problems in Materialism and Culture, Londres, Verso, 1980. Pour un examen du rapport classe-consommation dans la Grande-Bretagne de l'époque victorienne, cf. L. LOEB, Consuming Angels : Advertising and Victorian Women, New York, Oxford University Press, 1994. Pour la Grande-Bretagne victorienne, cf. également H. PERKIN, Origins of Modern English Society, 1780-1880, Londres, Routlege & Kegan Paul, 1969 ; N. MCKENDRICK et J.H. PLUMB, Birth of a Consumer Society, Londres, Europa Publishers, 1982 ; J.A. BANKS, Property and Parenthood, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1954. Sur la consommation de la classe ouvrière aux États-Unis, cf. L. COHEN, « The Class Experience of Mass Consumption : Workers as Consumers in Interwar America », in R.W. FOX et T.J.J. LEARS (eds.), The Power of Culture : Critical Essays in American History, Chicago, University of Chicago Press, 1993, p. 135 et suiv.
27. Pour un exemple en la matière, voir R. BUTSCH, « Introduction : Leisure and Hegemony in America », in R. BUTSCH (ed.), For Fun and Profit : The Transformation of Leisure into Profit, Philadelphie, Temple University Press, 1990, p. 9. Dans le même volume, K. Peiss écrit [« Commercial Leisure and the "Woman Question" »] que les fabricants ont résolu le problème d'inciter les femmes à acheter « des formes commercialisées de récréation [...] en manipulant et délimitant l'espace public, en domestiquant le public masculin, et en identifiant consciemment leurs divertissements avec les messages culturels agréables aux femmes », p. 106.
28. Pour d'autres exemples de ce genre, cf. S. EWEN, Consciences sous influence : publicité et genèse de la société de consommation, Paris, Aubier, 1983,
29. et A. TOMLINSON (ed.), Consumption, Identity, and Style : Marketing, Meanings and the Packaging of Pleasure, Londres, Routledge, 1990. Pour un ouvrage classique,
30. voir H. MARCUSE, L'homme unidimensionnel, Paris, Éditions de Minuit, 1968.
31. L. BANNER, American Beauty, New York, Alfred A. Knopf, 1983 ; K. PEISS. Cheap Amusements : Working Women and Leisure in Turn-of-the-Century New York, Philadelphie, Temple University Press, 1986
32. L. BANNER, American Beauty, New York, Alfred A. Knopf, 1983 ; K. PEISS. Cheap Amusements : Working Women and Leisure in Turn-of-the-Century New York, Philadelphie, Temple University Press, 1986
33. ; id., « Culture de masse et divisions sociales : le cas de l'industrie américaine des cosmétiques », Le Mouvement Social, juillet-septembre 1990, p. 7 et suiv.
34. Cf. également J. FRIEDLANDER, B. WIESEN-COOK, A. KESSLER-HARRIS, C. SMITH-ROSENBERG (eds.), Women in Culture and Politics : A Century of Change, Bloomington, University of Indiana Press, 1986.
35. W.H. SEWELL, Jr., Gens de métier et révolutions : le langage du travail de l'Ancien Régime à 1848, Paris, Aubier, 1983.
36. L. HUNT écrit : « Le déchiffrement du sens, alors, davantage que la déduction de lois causales d'explication est censé être la tâche centrale de l'histoire culturelle [...]. » « Introduction : History, Culture, and Text », in L. HUNT (ed.), The New Cultural History, Berkeley, University of California Press, 1989, p. 12. Je ferai remarquer qu'en fait, l'ancienne histoire sociale n'était pas déterministe de façon aussi sociologique que le dit parfois la new cultural history. Il y a bien longtemps que des classiques tels que A. SOBOUL, Les Sans-Culottes, Paris, Clavreuil, 1958 ou E.P. THOMPSON, La formation de la classe ouvrière anglaise, Paris, Le Seuil-Gallimard, 1988, ont adopté le principe de la construction de sens à partir de l'expérience.
37. L. HUNT écrit : « Le déchiffrement du sens, alors, davantage que la déduction de lois causales d'explication est censé être la tâche centrale de l'histoire culturelle [...]. » « Introduction : History, Culture, and Text », in L. HUNT (ed.), The New Cultural History, Berkeley, University of California Press, 1989, p. 12. Je ferai remarquer qu'en fait, l'ancienne histoire sociale n'était pas déterministe de façon aussi sociologique que le dit parfois la new cultural history. Il y a bien longtemps que des classiques tels que A. SOBOUL, Les Sans-Culottes, Paris, Clavreuil, 1958 ou E.P. THOMPSON, La formation de la classe ouvrière anglaise, Paris, Le Seuil-Gallimard, 1988, ont adopté le principe de la construction de sens à partir de l'expérience.
38. L. HUNT écrit : « Le déchiffrement du sens, alors, davantage que la déduction de lois causales d'explication est censé être la tâche centrale de l'histoire culturelle [...]. » « Introduction : History, Culture, and Text », in L. HUNT (ed.), The New Cultural History, Berkeley, University of California Press, 1989, p. 12. Je ferai remarquer qu'en fait, l'ancienne histoire sociale n'était pas déterministe de façon aussi sociologique que le dit parfois la new cultural history. Il y a bien longtemps que des classiques tels que A. SOBOUL, Les Sans-Culottes, Paris, Clavreuil, 1958 ou E.P. THOMPSON, La formation de la classe ouvrière anglaise, Paris, Le Seuil-Gallimard, 1988, ont adopté le principe de la construction de sens à partir de l'expérience.
39. J.W. SCOTT, Gender and the Politics of History, New York, Columbia University Press, 1988.
40. M.L. ROBERTS, Civilization Without Sexes : Reconstructing Gender in Postwar France, 1917-1927, Chicago, Chicago University Press, 1994, p. 5. Dans la préface de l'ouvrage Catherine Stimpson le dit simplement : « Comprendre le discours des genres d'une société, [...] c'est comprendre la société entière », p. IX. Cf. également M.L. ROBERTS, « Samson and Delilah Revisited : The Politics of Women's Fashion in 1920s France », American Historical Review, juin 1993, p. 657 et suiv.
41. M.L. ROBERTS, Civilization Without Sexes : Reconstructing Gender in Postwar France, 1917-1927, Chicago, Chicago University Press, 1994, p. 5. Dans la préface de l'ouvrage Catherine Stimpson le dit simplement : « Comprendre le discours des genres d'une société, [...] c'est comprendre la société entière », p. IX. Cf. également M.L. ROBERTS, « Samson and Delilah Revisited : The Politics of Women's Fashion in 1920s France », American Historical Review, juin 1993, p. 657 et suiv.
42. M.L. ROBERTS, Civilization Without Sexes..., op. cit., p. 69.
43. L. HUNT (ed.), The New Cultural History, op. cit., p. 7.
44. M. DELBOURG-DELPHIS, Le chic..., op. cit., p. 87-88 ; C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France du Moyen Age à nos jours, Paris, Delmas International, 1979, p. 269.
45. M. DELBOURG-DELPHIS, Le chic..., op. cit., p. 87-88 ; C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France du Moyen Age à nos jours, Paris, Delmas International, 1979, p. 269.
46. A. MANSON décrit La Garçonne comme « trois cent vingt pages de pornographie assez morne » dans « Le scandale de La Garçonne », in G. GUILLEMINAULT (dir.), Les années folles, Paris, Denoël, 1958, p. 159. Cf. également G. BERNIER, « La Garçonne », in O. BARROT et P. ORY (dir.), Entre deux guerres : la création française, 1919-1939, Paris, François Bourin, 1990, p. 154 ; W. WISER, The Crazy Years : Paris in the Twenties, New York, G.K. Hall, 1983, p. 74.
47. A. MANSON décrit La Garçonne comme « trois cent vingt pages de pornographie assez morne » dans « Le scandale de La Garçonne », in G. GUILLEMINAULT (dir.), Les années folles, Paris, Denoël, 1958, p. 159. Cf. également G. BERNIER, « La Garçonne », in O. BARROT et P. ORY (dir.), Entre deux guerres : la création française, 1919-1939, Paris, François Bourin, 1990, p. 154 ; W. WISER, The Crazy Years : Paris in the Twenties, New York, G.K. Hall, 1983, p. 74.
48. A. MANSON décrit La Garçonne comme « trois cent vingt pages de pornographie assez morne » dans « Le scandale de La Garçonne », in G. GUILLEMINAULT (dir.), Les années folles, Paris, Denoël, 1958, p. 159. Cf. également G. BERNIER, « La Garçonne », in O. BARROT et P. ORY (dir.), Entre deux guerres : la création française, 1919-1939, Paris, François Bourin, 1990, p. 154 ; W. WISER, The Crazy Years : Paris in the Twenties, New York, G.K. Hall, 1983, p. 74.
49. A. MANSON, « Le scandale... », art. cit., p. 161.
50. Cf. J.F. MCMILLAN, Housewife or Harlot : The Place of Women in French Society 1870-1940, New York, St. Martin's Press, 1981, p. 166 ; et A.-M. SOHN, « La garçonne face à l'opinion publique : type littéraire ou type social des années 20 », Le Mouvement Social, juillet-septembre 1972, p. 3 et suiv. MCMILLAN rejette la conclusion de Sohn, à savoir que le livre a eu un tel impact parce-qu'il reflétait la vraie réalité sociale. Au lieu de cela, il insiste sur la persistance de la « double mesure sexuelle ».
51. Cf. J.F. MCMILLAN, Housewife or Harlot : The Place of Women in French Society 1870-1940, New York, St. Martin's Press, 1981, p. 166 ; et A.-M. SOHN, « La garçonne face à l'opinion publique : type littéraire ou type social des années 20 », Le Mouvement Social, juillet-septembre 1972, p. 3 et suiv. MCMILLAN rejette la conclusion de Sohn, à savoir que le livre a eu un tel impact parce-qu'il reflétait la vraie réalité sociale. Au lieu de cela, il insiste sur la persistance de la « double mesure sexuelle ».
52. La meilleure source sur les conditions de travail de la profession à la fin du siècle est C. DESPLANQUES, Barbiers, perruquiers, coiffeurs, Paris, Librairie Octave Doin, 1927. Cf. aussi P. GERBOD, « Les coiffeurs en France (1890-1950) », Le Mouvement Social, janvier-mars 1981, p. 71-84.
53. La meilleure source sur les conditions de travail de la profession à la fin du siècle est C. DESPLANQUES, Barbiers, perruquiers, coiffeurs, Paris, Librairie Octave Doin, 1927. Cf. aussi P. GERBOD, « Les coiffeurs en France (1890-1950) », Le Mouvement Social, janvier-mars 1981, p. 71-84.
54. e siècle, Paris, Fayard, 1986.
55. Il y avait une histoire sans doute apocryphe dans la profession sur le fait que Léonard avait précédé sa maîtresse dans la fuite et que le conseil mal informé donné par Léonard à un officier attendant le Roi et la Reine à Varennes avait abouti directement à leur arrestation. A. CHANTOISEAU, Le coiffeur et la chevelure, Paris, Ulysse Boucoiran, 1936, p. 2 et suiv.
56. Hairdressers' Weekly Journal Supplement [Cité plus loin sous les initiales H.W.J.], février 1913, p. 18.
57. R. RAMBAUD, Les fugitives. Précis anecdotique et historique des coiffures féminines à travers les âges, des Égyptiens à 1945, Paris, René Rambaud, 1947, p. 93 et 204 ; Émile Long écrit qu'il n'y avait pas plus de dix établissements de coiffure pour dames avant la guerre. Cette affirmation est certainement non fondée, à moins que Long ne parle de la haute coiffure, voir H.W.J., juillet 1917, p. 97.
58. R. RAMBAUD, Les fugitives. Précis anecdotique et historique des coiffures féminines à travers les âges, des Égyptiens à 1945, Paris, René Rambaud, 1947, p. 93 et 204 ; Émile Long écrit qu'il n'y avait pas plus de dix établissements de coiffure pour dames avant la guerre. Cette affirmation est certainement non fondée, à moins que Long ne parle de la haute coiffure, voir H.W.J., juillet 1917, p. 97.
59. H.W.J., août 1919, p. 114. Cf. aussi P. GERBOD, « Les coiffeurs... », art. cit., p. 72 et 78.
60. H.W.J., août 1919, p. 114. Cf. aussi P. GERBOD, « Les coiffeurs... », art. cit., p. 72 et 78.
61. M. HAEDRICH, Coco Chanel secrète, Paris, Éditions Robert Laffont, 1971, p. 114 ; également A. STEELE, Fashion and Eroticism..., op. cit., p. 225. Poiret aurait déclaré : « Oui, j'ai libéré le buste mais j'ai enchaîné les jambes », P. POIRET, En habillant l'époque, Paris, Grasset, 1986.
62. M. HAEDRICH, Coco Chanel secrète, Paris, Éditions Robert Laffont, 1971, p. 114 ; également A. STEELE, Fashion and Eroticism..., op. cit., p. 225. Poiret aurait déclaré : « Oui, j'ai libéré le buste mais j'ai enchaîné les jambes », P. POIRET, En habillant l'époque, Paris, Grasset, 1986.
63. M. HAEDRICH, Coco Chanel secrète, Paris, Éditions Robert Laffont, 1971, p. 114 ; également A. STEELE, Fashion and Eroticism..., op. cit., p. 225. Poiret aurait déclaré : « Oui, j'ai libéré le buste mais j'ai enchaîné les jambes », P. POIRET, En habillant l'époque, Paris, Grasset, 1986.
64. H.W.J., 4 mars 1911, p. 34 ; Vogue, février 1920, p. 44. Antoine raconte l'histoire de son célèbre triomphe dans J'ai coijfé le monde entier, Paris, La Table Ronde, 1963, p. 103 et suiv.
65. H.W.J., 4 mars 1911, p. 34 ; Vogue, février 1920, p. 44. Antoine raconte l'histoire de son célèbre triomphe dans J'ai coijfé le monde entier, Paris, La Table Ronde, 1963, p. 103 et suiv.
66. H.W.J., 4 mars 1911, p. 34 ; Vogue, février 1920, p. 44. Antoine raconte l'histoire de son célèbre triomphe dans J'ai coijfé le monde entier, Paris, La Table Ronde, 1963, p. 103 et suiv.
67. voir également C. LEBAS et A. JACQUES, La coiffure..., op. cit., p. 269.
68. Sur Irene Castle et al. voir M. EKSTEINS, Rites of Spring : The Great War and the Birth of the Modern Age, Boston, Houghton Mifflin, 1989, p. 259,
69. et V. STEELE, Paris Fashion... op. cit., p. 246.
70. Voir par exemple les commentaires de D. SIMON sur la fameuse « mode à la Spinelly », dans La Coiffure de Paris, février 1920, p. 5 ; et R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 239.
71. Voir par exemple les commentaires de D. SIMON sur la fameuse « mode à la Spinelly », dans La Coiffure de Paris, février 1920, p. 5 ; et R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 239.
72. Cité dans R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 241 , voir également les observations d'un abbé faites au journaliste G. TRUC, « De l'Église et des Cheveux Courts », La Grande Revue, avril 1926, p. 317 et suiv.
73. Cité dans R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 241 , voir également les observations d'un abbé faites au journaliste G. TRUC, « De l'Église et des Cheveux Courts », La Grande Revue, avril 1926, p. 317 et suiv.
74. La Coiffure française illustrée, septembre 1910.
75. M. DELBOURG-DELPHIS, Le chic..., op. cit., p. 114 ; La mode illustrée, 30 janvier 1921.
76. M. DELBOURG-DELPHIS, Le chic..., op. cit., p. 114 ; La mode illustrée, 30 janvier 1921.
77. La Coiffure de Paris, juin 1925, p. 17.
78. La Coiffure de Paris, avril 1924, p. 1; A. MANSON, * Le scandale... », art cit., p. 153 ; E. PICARD et V. JACOT-DESCOMBES, La coiffure à travers les siécles, Paris, Éditions de l'artisanat moderne, 1973, p. 50 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 240
79. La Coiffure de Paris, avril 1924, p. 1; A. MANSON, * Le scandale... », art cit., p. 153 ; E. PICARD et V. JACOT-DESCOMBES, La coiffure à travers les siécles, Paris, Éditions de l'artisanat moderne, 1973, p. 50 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 240
80. La Coiffure de Paris, avril 1924, p. 1; A. MANSON, * Le scandale... », art cit., p. 153 ; E. PICARD et V. JACOT-DESCOMBES, La coiffure à travers les siécles, Paris, Éditions de l'artisanat moderne, 1973, p. 50 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 240
81. La Coiffure de Paris, avril 1924, p. 1; A. MANSON, * Le scandale... », art cit., p. 153 ; E. PICARD et V. JACOT-DESCOMBES, La coiffure à travers les siécles, Paris, Éditions de l'artisanat moderne, 1973, p. 50 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 240
82. A. SPALE, Manuel du Coiffeur, Paris, Librairie J.-B. Baillière et fils, 1933, p. 130.
83. La Coiffure de Paris, décembre 1920, couverture.
84. La Coiffure de Paris, janvier 1923, p. 15 et suiv.
85. 7 13693, « Coiffeurs, 1905-1924 » et P. GERBOD, « Les coiffeurs... », art. cit., p. 82.
86. 7 13693, « Coiffeurs, 1905-1924 » et P. GERBOD, « Les coiffeurs... », art. cit., p. 82.
87. 7 13693, « Coiffeurs, 1905-1924 » et P. GERBOD, « Les coiffeurs... », art. cit., p. 82.
88. R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 93 ; R. CORSON, Fashions in Hair : The First Five Thousand Years, Londres, Peter Owen, 1965, p. 492 et suiv.
89. R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 93 ; R. CORSON, Fashions in Hair : The First Five Thousand Years, Londres, Peter Owen, 1965, p. 492 et suiv.
90. Sur les revenus de Marcel, voir R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 131.
91. Sur le prix d'une « Marcel », voir C. LEBAS et A. JACQUES, La coiffure en France..., op. cit., p. 254 ; sur les tarifs des barbiers, voir C. DESPLANQUES, Barbiers..., op. cit., p. 144.
92. Sur le prix d'une « Marcel », voir C. LEBAS et A. JACQUES, La coiffure en France..., op. cit., p. 254 ; sur les tarifs des barbiers, voir C. DESPLANQUES, Barbiers..., op. cit., p. 144.
93. H.W.J., mars 1911, p. 35.
94. Vogue, mai 1923, p. 36 et suiv. Il s'agit seulement de l'exemple le plus extrême d'un style banal.
95. Gallia Journal, mai 1926.
96. E. WEBER, Fin de siècle..., op. cit. (voir sa discussion sur l'hygiène).
97. Ibid.
98. Cité par Émile Long dans H.W.J., 38, février 1913, p. 25. Cf. également C. DESPLANQUES, Barbiers..., op. cit., p. 232 ; V. LITVINSKY, Toute la Permanente. Tous les procédés et tours de mains, Paris, Société d'Éditions Modernes Parisiennes, 1958, p. 13 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 167.
99. Cité par Émile Long dans H.W.J., 38, février 1913, p. 25. Cf. également C. DESPLANQUES, Barbiers..., op. cit., p. 232 ; V. LITVINSKY, Toute la Permanente. Tous les procédés et tours de mains, Paris, Société d'Éditions Modernes Parisiennes, 1958, p. 13 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 167.
100. Cité par Émile Long dans H.W.J., 38, février 1913, p. 25. Cf. également C. DESPLANQUES, Barbiers..., op. cit., p. 232 ; V. LITVINSKY, Toute la Permanente. Tous les procédés et tours de mains, Paris, Société d'Éditions Modernes Parisiennes, 1958, p. 13 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 167.
101. Cité par Émile Long dans H.W.J., 38, février 1913, p. 25. Cf. également C. DESPLANQUES, Barbiers..., op. cit., p. 232 ; V. LITVINSKY, Toute la Permanente. Tous les procédés et tours de mains, Paris, Société d'Éditions Modernes Parisiennes, 1958, p. 13 ; R. RAMBAUD, Les fugitives..., op. cit., p. 167.
102. Sur l'histoire de la « perm »voir C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure..., op. cit., p. 306 et suiv. Pour une histoire plutôt savoureuse de la Gallia, cf. Gallia Journal, numéros de février à mars 1926.
103. Sur l'histoire de la « perm »voir C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure..., op. cit., p. 306 et suiv. Pour une histoire plutôt savoureuse de la Gallia, cf. Gallia Journal, numéros de février à mars 1926.
104. Pour le prix d'une permanente, voir HWJ, décembre 1919, p. 178 ; La mode illustrée, janvier 1921. Cf. aussi l'article de RAMBAUD dans le Gallia Journal, août 1926, p. 5.
105. Pour le prix d'une permanente, voir HWJ, décembre 1919, p. 178 ; La mode illustrée, janvier 1921. Cf. aussi l'article de RAMBAUD dans le Gallia Journal, août 1926, p. 5.
106. Pour le prix d'une permanente, voir HWJ, décembre 1919, p. 178 ; La mode illustrée, janvier 1921. Cf. aussi l'article de RAMBAUD dans le Gallia Journal, août 1926, p. 5.
107. La Coiffure de Paris, septembre 1924, p. 17.
108. La Coiffure de Paris, janvier 1920, p. 6 et suiv. ; février 1920, p. 9 et suiv.
109. La Coiffure de Paris, janvier 1920, p. 6 et suiv. ; février 1920, p. 9 et suiv.
110. Voir, par exemple, L. FERVILLE, Manuel du coiffeur-parfumeur, Paris, Librairie J.-B. Baillière et fils, 1910, p. 6 et suiv.
111. E. CHARLES-ROUX, L'irrégulière, ou mon itinéraire Chanel, Paris, Grasset, 1974, p. 313. Sur l'industrie des parfums, cf. le mémoire de maîtrise d'E. de FEYDEAU, Université Paris IV, 1993.
112. E. CHARLES-ROUX, L'irrégulière, ou mon itinéraire Chanel, Paris, Grasset, 1974, p. 313. Sur l'industrie des parfums, cf. le mémoire de maîtrise d'E. de FEYDEAU, Université Paris IV, 1993.
113. La Coiffure de Paris, mars 1932, p. 45.
114. E. WEBER, Fin de siècle..., op. cit.
115. Le Journal de la Coiffure, juillet 1903.
116. T. ZELDIN, Histoire..., op. cit. ; A. COFFIGNON, Les coulisses de la mode, Paris, La Librairie Illustrée, 1888, p. 38 et suiv. ; Journal de la Coiffure, septembre 1903.
117. T. ZELDIN, Histoire..., op. cit. ; A. COFFIGNON, Les coulisses de la mode, Paris, La Librairie Illustrée, 1888, p. 38 et suiv. ; Journal de la Coiffure, septembre 1903.
118. T. ZELDIN, Histoire..., op. cit. ; A. COFFIGNON, Les coulisses de la mode, Paris, La Librairie Illustrée, 1888, p. 38 et suiv. ; Journal de la Coiffure, septembre 1903.
119. La mode illustrée, 10 juillet 1921 ; La Coiffure de Paris, janvier 1920, p. 17.
120. La mode illustrée, 10 juillet 1921 ; La Coiffure de Paris, janvier 1920, p. 17.
121. La Coiffure de Paris, avril 1920, supplément « Coiffure et Modes ». p. 11 ; mars 1924, p. 11 et suiv. Vogue, décembre 1924, p. 52.
122. La Coiffure de Paris, avril 1920, supplément « Coiffure et Modes ». p. 11 ; mars 1924, p. 11 et suiv. Vogue, décembre 1924, p. 52.
123. La Coiffure de Paris, avril 1920, supplément « Coiffure et Modes ». p. 11 ; mars 1924, p. 11 et suiv. Vogue, décembre 1924, p. 52.
124. T. ZELDIN, Histoire..., op. cit.
125. GEORGES-LEVY, Histoire du cuir chevelu et de la chevelure, Paris, G. Doin et Cie, 1934, p. 100-102 ; E. SIDI et R. LONGUEVILLE, Les accidents par produits capillaires. Étude clinique, expérimentale et médico-légale, Paris, Éditions Médicales Flammarion, 1958, p. 11.
126. GEORGES-LEVY, Histoire du cuir chevelu et de la chevelure, Paris, G. Doin et Cie, 1934, p. 100-102 ; E. SIDI et R. LONGUEVILLE, Les accidents par produits capillaires. Étude clinique, expérimentale et médico-légale, Paris, Éditions Médicales Flammarion, 1958, p. 11.
127. C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 305 ; H.W.J., mars 1917, p. 34. Schueller fut l'un des premiers àreconnaître le pouvoir de la publicité pour développer le commerce et il réinvestit dans le commerce une bonne partie de la fortune gagnée avec L'Oréal. En 1910, il créa La Coiffure de Paris pour servir de voix journalistique dominante dans la profession. En 1933, La Coiffure de Paris commença à publier un mensuel de la beauté pour le public, Votre Beauté. Il diversifia ce petit empire vers les livres en créant la Société d'Éditions Modernes Parisiennes, qui publia certains des maîtres-coiffeurs : Rambaud, Albert Pourrière, Volo Litvinsky, etc. Il semble parfois qu'il n'y avait aucun personnage important dans le commerce de la coiffure qui n'ait fait partie du personnel de L'Oréal à un moment ou à un autre. Schueller a également consacré une partie de son argent, son énergie et ses idées particulières à des causes politiques extrémistes Il fut par exemple un ami intime d'Eugène Deloncle, chef des Cagoulards : cf. R. ABELLIO [SOULÈS], Ma dernière mémoire, t. III : Sol Invictus, 1939-1947, Paris, Éditions Ramsay, 1980, p. 207, 213, 216 et suiv. ; P. ORY, Les collaborateurs, 1940-1945, Paris, Seuil, 1976, p. 99 ; I. KOLBOOM, La revanche des patrons, Paris, Flammarion, 1986. Mais il s'agit d'une autre histoire.
128. C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 305 ; H.W.J., mars 1917, p. 34. Schueller fut l'un des premiers àreconnaître le pouvoir de la publicité pour développer le commerce et il réinvestit dans le commerce une bonne partie de la fortune gagnée avec L'Oréal. En 1910, il créa La Coiffure de Paris pour servir de voix journalistique dominante dans la profession. En 1933, La Coiffure de Paris commença à publier un mensuel de la beauté pour le public, Votre Beauté. Il diversifia ce petit empire vers les livres en créant la Société d'Éditions Modernes Parisiennes, qui publia certains des maîtres-coiffeurs : Rambaud, Albert Pourrière, Volo Litvinsky, etc. Il semble parfois qu'il n'y avait aucun personnage important dans le commerce de la coiffure qui n'ait fait partie du personnel de L'Oréal à un moment ou à un autre. Schueller a également consacré une partie de son argent, son énergie et ses idées particulières à des causes politiques extrémistes Il fut par exemple un ami intime d'Eugène Deloncle, chef des Cagoulards : cf. R. ABELLIO [SOULÈS], Ma dernière mémoire, t. III : Sol Invictus, 1939-1947, Paris, Éditions Ramsay, 1980, p. 207, 213, 216 et suiv. ; P. ORY, Les collaborateurs, 1940-1945, Paris, Seuil, 1976, p. 99 ; I. KOLBOOM, La revanche des patrons, Paris, Flammarion, 1986. Mais il s'agit d'une autre histoire.
129. C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 305 ; H.W.J., mars 1917, p. 34. Schueller fut l'un des premiers àreconnaître le pouvoir de la publicité pour développer le commerce et il réinvestit dans le commerce une bonne partie de la fortune gagnée avec L'Oréal. En 1910, il créa La Coiffure de Paris pour servir de voix journalistique dominante dans la profession. En 1933, La Coiffure de Paris commença à publier un mensuel de la beauté pour le public, Votre Beauté. Il diversifia ce petit empire vers les livres en créant la Société d'Éditions Modernes Parisiennes, qui publia certains des maîtres-coiffeurs : Rambaud, Albert Pourrière, Volo Litvinsky, etc. Il semble parfois qu'il n'y avait aucun personnage important dans le commerce de la coiffure qui n'ait fait partie du personnel de L'Oréal à un moment ou à un autre. Schueller a également consacré une partie de son argent, son énergie et ses idées particulières à des causes politiques extrémistes Il fut par exemple un ami intime d'Eugène Deloncle, chef des Cagoulards : cf. R. ABELLIO [SOULÈS], Ma dernière mémoire, t. III : Sol Invictus, 1939-1947, Paris, Éditions Ramsay, 1980, p. 207, 213, 216 et suiv. ; P. ORY, Les collaborateurs, 1940-1945, Paris, Seuil, 1976, p. 99 ; I. KOLBOOM, La revanche des patrons, Paris, Flammarion, 1986. Mais il s'agit d'une autre histoire.
130. C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 305 ; H.W.J., mars 1917, p. 34. Schueller fut l'un des premiers àreconnaître le pouvoir de la publicité pour développer le commerce et il réinvestit dans le commerce une bonne partie de la fortune gagnée avec L'Oréal. En 1910, il créa La Coiffure de Paris pour servir de voix journalistique dominante dans la profession. En 1933, La Coiffure de Paris commença à publier un mensuel de la beauté pour le public, Votre Beauté. Il diversifia ce petit empire vers les livres en créant la Société d'Éditions Modernes Parisiennes, qui publia certains des maîtres-coiffeurs : Rambaud, Albert Pourrière, Volo Litvinsky, etc. Il semble parfois qu'il n'y avait aucun personnage important dans le commerce de la coiffure qui n'ait fait partie du personnel de L'Oréal à un moment ou à un autre. Schueller a également consacré une partie de son argent, son énergie et ses idées particulières à des causes politiques extrémistes Il fut par exemple un ami intime d'Eugène Deloncle, chef des Cagoulards : cf. R. ABELLIO [SOULÈS], Ma dernière mémoire, t. III : Sol Invictus, 1939-1947, Paris, Éditions Ramsay, 1980, p. 207, 213, 216 et suiv. ; P. ORY, Les collaborateurs, 1940-1945, Paris, Seuil, 1976, p. 99 ; I. KOLBOOM, La revanche des patrons, Paris, Flammarion, 1986. Mais il s'agit d'une autre histoire.
131. C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 305 ; H.W.J., mars 1917, p. 34. Schueller fut l'un des premiers àreconnaître le pouvoir de la publicité pour développer le commerce et il réinvestit dans le commerce une bonne partie de la fortune gagnée avec L'Oréal. En 1910, il créa La Coiffure de Paris pour servir de voix journalistique dominante dans la profession. En 1933, La Coiffure de Paris commença à publier un mensuel de la beauté pour le public, Votre Beauté. Il diversifia ce petit empire vers les livres en créant la Société d'Éditions Modernes Parisiennes, qui publia certains des maîtres-coiffeurs : Rambaud, Albert Pourrière, Volo Litvinsky, etc. Il semble parfois qu'il n'y avait aucun personnage important dans le commerce de la coiffure qui n'ait fait partie du personnel de L'Oréal à un moment ou à un autre. Schueller a également consacré une partie de son argent, son énergie et ses idées particulières à des causes politiques extrémistes Il fut par exemple un ami intime d'Eugène Deloncle, chef des Cagoulards : cf. R. ABELLIO [SOULÈS], Ma dernière mémoire, t. III : Sol Invictus, 1939-1947, Paris, Éditions Ramsay, 1980, p. 207, 213, 216 et suiv. ; P. ORY, Les collaborateurs, 1940-1945, Paris, Seuil, 1976, p. 99 ; I. KOLBOOM, La revanche des patrons, Paris, Flammarion, 1986. Mais il s'agit d'une autre histoire.
132. René Rambaud donne des chiffres indicatifs plutôt que précis. Il écrit que tandis qu'avant la guerre seulement 10 % des femmes allaient chez le coiffeur de façon régulière 90 % le faisaient à la fin des années vingt : « Les qualités nécessaires à un coiffeur pour dames. Physiques, morales, psychologiques, techniques et artistiques », conférence faite le 24 novembre 1933 à l'École de Coiffure de Paris, p. 21.
133. G. FERREUX, La vie quotidienne des civils en France pendant la grande guerre, Paris, Hachette, 1966, p. 63.
134. Y. DELATOUR, « Le travail des femmes pendant la Première Guerre mondiale et ses conséquences sur l'évolution de leur rôle dans la société », Francia, 1974, p. 482. Sur les changements dans l'emploi des femmes pendant la guerre, voir F. THÉBAUD, La femme au temps de la guerre de 14, Paris, Stock, 1986, p. 158 et suiv.
135. Y. DELATOUR, « Le travail des femmes pendant la Première Guerre mondiale et ses conséquences sur l'évolution de leur rôle dans la société », Francia, 1974, p. 482. Sur les changements dans l'emploi des femmes pendant la guerre, voir F. THÉBAUD, La femme au temps de la guerre de 14, Paris, Stock, 1986, p. 158 et suiv.
136. A. MARWICK, The Deluge, New York, Norton, 1965, p. 92. Sur le travail des femmes et la consommation, cf. M.J. BOXER et J.H. QUAETAERT (eds.), Connecting Spheres : Women in the Western World, 1500 to the Present, New York, Oxford University Press, 1987, p. 193 et suiv., 208 ; et J. MCMILLAN, Housewife or Harlot..., op. cit., p. 157. Pour le cas américain voir J.J. MEYEROWITZ, Women Adrift : Independent Wage Earners in Chicago, 1880-1930, Chicago, Chicago University Press, 1988, notamment le chapitre VI, « Urban Pioneers », p. 117 et suiv.
137. A. MARWICK, The Deluge, New York, Norton, 1965, p. 92. Sur le travail des femmes et la consommation, cf. M.J. BOXER et J.H. QUAETAERT (eds.), Connecting Spheres : Women in the Western World, 1500 to the Present, New York, Oxford University Press, 1987, p. 193 et suiv., 208 ; et J. MCMILLAN, Housewife or Harlot..., op. cit., p. 157. Pour le cas américain voir J.J. MEYEROWITZ, Women Adrift : Independent Wage Earners in Chicago, 1880-1930, Chicago, Chicago University Press, 1988, notamment le chapitre VI, « Urban Pioneers », p. 117 et suiv.
138. A. MARWICK, The Deluge, New York, Norton, 1965, p. 92. Sur le travail des femmes et la consommation, cf. M.J. BOXER et J.H. QUAETAERT (eds.), Connecting Spheres : Women in the Western World, 1500 to the Present, New York, Oxford University Press, 1987, p. 193 et suiv., 208 ; et J. MCMILLAN, Housewife or Harlot..., op. cit., p. 157. Pour le cas américain voir J.J. MEYEROWITZ, Women Adrift : Independent Wage Earners in Chicago, 1880-1930, Chicago, Chicago University Press, 1988, notamment le chapitre VI, « Urban Pioneers », p. 117 et suiv.
139. A. MARWICK, The Deluge, New York, Norton, 1965, p. 92. Sur le travail des femmes et la consommation, cf. M.J. BOXER et J.H. QUAETAERT (eds.), Connecting Spheres : Women in the Western World, 1500 to the Present, New York, Oxford University Press, 1987, p. 193 et suiv., 208 ; et J. MCMILLAN, Housewife or Harlot..., op. cit., p. 157. Pour le cas américain voir J.J. MEYEROWITZ, Women Adrift : Independent Wage Earners in Chicago, 1880-1930, Chicago, Chicago University Press, 1988, notamment le chapitre VI, « Urban Pioneers », p. 117 et suiv.
140. H.A. AUSTIN, « Hairdressing Notes From France », H.W.J., décembre 1918, p. 183.
141. Pour des informations sur les revenus des barbiers pendant et après la guerre, voir C. DESPLANQUES, Barbiers..., op. cit., p. 228 et suiv., 237 et 264 et suiv.
142. Sur la féminisation de la coiffure, voir H.W.J., juillet 1917, p. 97, où Long discute des opportunités financières offertes aux coiffeuses. Sur l'augmentation générale des femmes dans le commerce,
143. voir A. FOURCAUT, Femmes à l'usine en France dans l'entre-deux-guerres, Paris, François Maspero, 1982, p. 216.
144. Sur la résistance générale des syndicats aux femmes, cf. M. GUILBERT, Les femmes et l'organisation syndicale avant 1914. Présentations et commentaires de documents pour une étude du syndicalisme féminin, Paris, Éditions du C.N.R.S., 1966, p. 28 ;
145. T. MCBRIDE, « French Women and Trade Unionism : The First Hundred Years », in N.C. SOLDEN (ed.), The World of Women's Trade Unionism : Comparative Historical Essays, Westport, Conn., Greenwood Press, 1985, p. 36-37.
146. e trimestre 1917 ».
147. P. PERROT, Les dessus..., op. cit., p. 8 et suiv.
148. H.W.J., mars 1917, p. 34.
149. La Coiffure de Paris, novembre 1920, p. 9 ; voir aussi R. RAMBAUD, « Les qualités... », art. cit., p. 3.
150. La Coiffure de Paris, novembre 1920, p. 9 ; voir aussi R. RAMBAUD, « Les qualités... », art. cit., p. 3.
151. « Les jeunes filles ne trouvent plus de beau », écrivit R. DIEUDONNÉ dans L'Œuvre, le 29 mars 1925, « si elles n'adoptent pas le style d'une poule de la vie ou d'une star de cinéma ».
152. La Coiffure de Paris, janvier 1920, p. 7 et suiv.
153. H.W.J., 94, octobre 1917, p. 145 et suiv. ; novembre 1918, p. 162 ; et août 1919, p. 114. Voir également C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 308.
154. H.W.J., 94, octobre 1917, p. 145 et suiv. ; novembre 1918, p. 162 ; et août 1919, p. 114. Voir également C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 308.
155. H.W.J., 94, octobre 1917, p. 145 et suiv. ; novembre 1918, p. 162 ; et août 1919, p. 114. Voir également C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 308.
156. H.W.J., 94, octobre 1917, p. 145 et suiv. ; novembre 1918, p. 162 ; et août 1919, p. 114. Voir également C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 308.
157. H.W.J., janvier 1917, p. 1 et suiv.
158. E. CHARLES-ROUX, L'irrégulière..., op. cit., p. 226.
159. Cette demande s'est quasiment évaporée avec de nombreux métiers de domestiques, lorsque la « Marcel »tomba en défaveur vers 1910 : voir H.W.J., avril 1910, p. 57.
160. Sur la plus grande mobilité des femmes dans les espaces publics, cf. B.G. SMITH, Changing Lives : Women in European History Since 1700, Lexington, D.C. Heath and Co., 1989, p. 329 ; S.C. HAUSE, « More Minerva than Mars : The French Women's Rights Campaign and the First World War », in M.R. HIGONNET, J. JENSEN, S. MICHEL et M. COLLINS WEITZ (eds.), Between the Lines : Gender and the Two World Wars, New Haven, Yale University Press, 1987, p. 101 et suiv. Sur l'espace du travail, et par extension de la consommation, voir P. ARIÈS et G. DUBY (dir.), Histoire de la vie privée, tome V : De la Première Guerre mondiale à nos jours, A. PROST et G. VINCENT, Paris, Seuil, 1987, p. 21.
161. Sur la plus grande mobilité des femmes dans les espaces publics, cf. B.G. SMITH, Changing Lives : Women in European History Since 1700, Lexington, D.C. Heath and Co., 1989, p. 329 ; S.C. HAUSE, « More Minerva than Mars : The French Women's Rights Campaign and the First World War », in M.R. HIGONNET, J. JENSEN, S. MICHEL et M. COLLINS WEITZ (eds.), Between the Lines : Gender and the Two World Wars, New Haven, Yale University Press, 1987, p. 101 et suiv. Sur l'espace du travail, et par extension de la consommation, voir P. ARIÈS et G. DUBY (dir.), Histoire de la vie privée, tome V : De la Première Guerre mondiale à nos jours, A. PROST et G. VINCENT, Paris, Seuil, 1987, p. 21.
162. Sur la plus grande mobilité des femmes dans les espaces publics, cf. B.G. SMITH, Changing Lives : Women in European History Since 1700, Lexington, D.C. Heath and Co., 1989, p. 329 ; S.C. HAUSE, « More Minerva than Mars : The French Women's Rights Campaign and the First World War », in M.R. HIGONNET, J. JENSEN, S. MICHEL et M. COLLINS WEITZ (eds.), Between the Lines : Gender and the Two World Wars, New Haven, Yale University Press, 1987, p. 101 et suiv. Sur l'espace du travail, et par extension de la consommation, voir P. ARIÈS et G. DUBY (dir.), Histoire de la vie privée, tome V : De la Première Guerre mondiale à nos jours, A. PROST et G. VINCENT, Paris, Seuil, 1987, p. 21.
163. F. THÉBAUD, La femme..., op. cit., p. 230.
164. V. STEELE, Paris Fashion..., op. cit., notamment le chapitre 11, « Fashion Revolution », p. 217 et suiv.
165. F. THÉBAUD, La femme..., op. cit., p. 230.
166. C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 269. Voir aussi B.G. SMITH, Les Bourgeoises du Nord 1850-1914, Paris, Perrin, 1989 et E. WEBER, Fin de siècle..., op. cit.
167. C. LEBAS et A. JACQUES, La Coiffure en France..., op. cit., p. 269. Voir aussi B.G. SMITH, Les Bourgeoises du Nord 1850-1914, Paris, Perrin, 1989 et E. WEBER, Fin de siècle..., op. cit.
168. HWJ, septembre 1920, p. 136 ; ANTOINE, J'ai coiffé..., op. cit., p. 200.
169. HWJ, septembre 1920, p. 136 ; ANTOINE, J'ai coiffé..., op. cit., p. 200.
170. V. STEELE, Fashion and Eroticism..., op. cit., écrit : « Les modes de la guerre n'étaient pas aussi rationnelles qu'élégantes », p. 235.
171. Voir la discussion de Long sur l'impact de la guerre sur la mode dans H.W.J., septembre 1915, p. 129 ; et novembre 1916, p. 163.
172. Voir la discussion de Long sur l'impact de la guerre sur la mode dans
173. « La somme de tous les vêtements », écrit Bonnie Smith sur ces modes, « témoignait de l'emprisonnement de la femme, d'un ego non-libéré, et était volontairement conçue pour témoigner de cet aspect de leurs vies », B. SMITH, Les Bourgeoises..., op. cit. Voir également J. MULVAUGH, Vogue's History..., op. cit., p. 2.
174. « La somme de tous les vêtements », écrit Bonnie Smith sur ces modes, « témoignait de l'emprisonnement de la femme, d'un ego non-libéré, et était volontairement conçue pour témoigner de cet aspect de leurs vies », B. SMITH, Les Bourgeoises..., op. cit. Voir également J. MULVAUGH, Vogue's History..., op. cit., p. 2.
175. A. MACKREL, Coco Chanel, New York, Holmes and Meier, 1992, p. 9.
176. V. STEELE, Paris Fashion..., op. cit., p. 246.
177. La mode illustrée, 14 mai 1922.
178. Sur l'importance de la femme d'âge mûr pour la mode, voir Figaro-Modes. A la ville - au théâtre - Arts décoratifs, février 1904, p. 23.
179. R. KOENIG, « La diffusion de la mode... », art. cit., p. 40.
180. Un collègue anglais m'a suggéré que peut-être les femmes coupaient leurs cheveux comme les garçons pour compenser les millions de garçons morts pendant la guerre. Il est impossible de répudier une telle thèse - mis à part l'observation peu satisfaisante que pas un seul cas de femme admettant un tel motif n'a été enregistré - et il est tout aussi impossible de l'établir. Je souhaite simplement signaler qu'il est important de ne pas surcharger la mode de sens.
181. Le Temps, 20 octobre 1923.
182. R. RAMBAUD cite Maria Vérone dans Les fugitives..., op. cit., p. 253.
183. V. STEELE, Paris Fashion..., op. cit., p. 232. T. ZELDIN fait écho à ce point de vue dans Histoire de passions..., op. cit. ; tout comme B. SMITH, Changing Lives..., op. cit., p. 325.
184. V. STEELE, Paris Fashion..., op. cit., p. 232. T. ZELDIN fait écho à ce point de vue dans Histoire de passions..., op. cit. ; tout comme B. SMITH, Changing Lives..., op. cit., p. 325.
185. V. STEELE, Paris Fashion..., op. cit., p. 232. T. ZELDIN fait écho à ce point de vue dans Histoire de passions..., op. cit. ; tout comme B. SMITH, Changing Lives..., op. cit., p. 325.
186. J. MCMILLAN, Housewife or Harlot..., op. cit., p. 163.
187. S. HAUSE, « More Minerva... », art. cit., p. 102. Était-ce l'heure de la libération de la femme, demande F. Thébaud. « Non, si l'on considère les droits consacrés par la loi ; oui, peut-être, sur le terrain plus mouvant des mœurs et des mentalités », dans La femme..., op. cit., p. 296.
188. S. HAUSE, « More Minerva... », art. cit., p. 102. Était-ce l'heure de la libération de la femme, demande F. Thébaud. « Non, si l'on considère les droits consacrés par la loi ; oui, peut-être, sur le terrain plus mouvant des mœurs et des mentalités », dans La femme..., op. cit., p. 296.
189. B. SMITH, Changing Lines..., op. cit., p. 411. Des sentiments similaires sont exprimés dans R. RAPP et E. ROSS, « The 1920s : Feminism, Consumerism, and Political Backlash in the United States » : « Vendues sur papier glacé, images de glamour masculines, les jeunes femmes ne pouvaient plus être recrutées pour ce qui apparaissait comme des "causes" dépassées », in J. FRIEDLANDER et al., A Century of Change..., op. cit., p. 58. L. COHEN pense, elle, que la consommation n'a pas détruit la conscience politique (dans ce cas, la classe), mais l'a épousée : « The Class Experience... », art. cit., p. 135 et suiv. Sur l'attaque contre l'antiféminisme général de la mode, V. STEELE écrit, à propos de Lois Banner et de Susan Brownmiller : « Le fait que ces livres ont généralement été bien reçus indique que de nombreuses personnes soi-disant plus ou moins à la mode sont néanmoins enclines à penser à la mode féminine en termes péjoratifs », Fashion and Eroticism..., op. cit., p. 244.
190. B. SMITH, Changing Lines..., op. cit., p. 411. Des sentiments similaires sont exprimés dans R. RAPP et E. ROSS, « The 1920s : Feminism, Consumerism, and Political Backlash in the United States » : « Vendues sur papier glacé, images de glamour masculines, les jeunes femmes ne pouvaient plus être recrutées pour ce qui apparaissait comme des "causes" dépassées », in J. FRIEDLANDER et al., A Century of Change..., op. cit., p. 58. L. COHEN pense, elle, que la consommation n'a pas détruit la conscience politique (dans ce cas, la classe), mais l'a épousée : « The Class Experience... », art. cit., p. 135 et suiv. Sur l'attaque contre l'antiféminisme général de la mode, V. STEELE écrit, à propos de Lois Banner et de Susan Brownmiller : « Le fait que ces livres ont généralement été bien reçus indique que de nombreuses personnes soi-disant plus ou moins à la mode sont néanmoins enclines à penser à la mode féminine en termes péjoratifs », Fashion and Eroticism..., op. cit., p. 244.
191. B. SMITH, Changing Lines..., op. cit., p. 411. Des sentiments similaires sont exprimés dans R. RAPP et E. ROSS, « The 1920s : Feminism, Consumerism, and Political Backlash in the United States » : « Vendues sur papier glacé, images de glamour masculines, les jeunes femmes ne pouvaient plus être recrutées pour ce qui apparaissait comme des "causes" dépassées », in J. FRIEDLANDER et al., A Century of Change..., op. cit., p. 58. L. COHEN pense, elle, que la consommation n'a pas détruit la conscience politique (dans ce cas, la classe), mais l'a épousée : « The Class Experience... », art. cit., p. 135 et suiv. Sur l'attaque contre l'antiféminisme général de la mode, V. STEELE écrit, à propos de Lois Banner et de Susan Brownmiller : « Le fait que ces livres ont généralement été bien reçus indique que de nombreuses personnes soi-disant plus ou moins à la mode sont néanmoins enclines à penser à la mode féminine en termes péjoratifs », Fashion and Eroticism..., op. cit., p. 244.
192. B. SMITH, Changing Lines..., op. cit., p. 411. Des sentiments similaires sont exprimés dans R. RAPP et E. ROSS, « The 1920s : Feminism, Consumerism, and Political Backlash in the United States » : « Vendues sur papier glacé, images de glamour masculines, les jeunes femmes ne pouvaient plus être recrutées pour ce qui apparaissait comme des "causes" dépassées », in J. FRIEDLANDER et al., A Century of Change..., op. cit., p. 58. L. COHEN pense, elle, que la consommation n'a pas détruit la conscience politique (dans ce cas, la classe), mais l'a épousée : « The Class Experience... », art. cit., p. 135 et suiv. Sur l'attaque contre l'antiféminisme général de la mode, V. STEELE écrit, à propos de Lois Banner et de Susan Brownmiller : « Le fait que ces livres ont généralement été bien reçus indique que de nombreuses personnes soi-disant plus ou moins à la mode sont néanmoins enclines à penser à la mode féminine en termes péjoratifs », Fashion and Eroticism..., op. cit., p. 244.
193. Voir A. TOMLINSON, « Introduction... », art. cit., p. 9 ; S. EWEN, All Consuming Images : The Politics of Style in Contemporary Culture, New York, Basic Books, 1988, p. 14.
194. Voir A. TOMLINSON, « Introduction... », art. cit., p. 9 ; S. EWEN, All Consuming Images : The Politics of Style in Contemporary Culture, New York, Basic Books, 1988, p. 14.
195. K. PEISS, Cheap Amusements..., op. cit., p. 6 ; id., « Culture de masse... », art. cit., p. 15.
196. K. PEISS, Cheap Amusements..., op. cit., p. 6 ; id., « Culture de masse... », art. cit., p. 15.
197. L. BANNER, American Beauty..., op. cit., p. 208.
198. Pour emprunter le titre décrivant le nouvel ordre conservateur du continent après la guerre de C. MAIER, Recasting Bourgeois Europe : Stabilization in France, Italy, and Germany in the Decade After World War I, Princeton, Princeton University Press, 1975.
199. Voir par exemple K. PEISS, « Industry and the Cultural Construction of Gender », Genders, printemps 1990 : elle parle de l'« irrésistible » message des fabricants de cosmétiques, p. 147.
200. E. WEBER, Fin de siècle..., op. cit.
201. B. SMITH, Changing Lives..., op. cit., p. 411.
202. L. BANNER fait remarquer que « les femmes américaines souhaitent dépenser des sommes d'argent importantes sur les cosmétiques ; il est souvent impossible de prédire ce qu'elles achèteront », dans American Beauty..., op. cit., p. 274.
203. Depuis la rédaction du présent article est paru le livre de P. GERBOD, Histoire de la coiffure et des coiffeurs, Paris, Larousse, 1995.