De la dissonance à l'esprit critique. Sur quelques façons d'être clerc et homosexuel

Social Compass

Volumn 46, Issue 1, 1999, Pages 75-84

  Buisson Fenet, Hélène ^a  

^a NONE   (France)

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EID: 0033240790     PISSN: 00377686     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.1177/003776899046001007     Document Type: Article

References (7)

1. Cf. Léon Festinger, A Theory of Cognitive Dissonance, Evanston, IL, Row, Peterson & Co, 1957.
2. Il s'agit de David et Jonathan, une association chrétienne homosexuelle; plusieurs de ses membres ont bien voulu accepter un entretien, que nous reprenons ici en partie.
3. On trouve dans plusieurs bulletins de David et Jonathan des éléments de discussion à ce sujet, qui ont toujours abouti à l'argument selon lequel la pratique de la communion au sein de l'association revenait à nier, sans la résoudre pour autant, la controverse institutionnelle à laquelle l'homosexualité donnait lieu. En pratique, lors des occasions importantes comme les "Journées Annuelles de Réflexion" (JAR), on propose malgré tout le sacrement de réconciliation aux participants.
4. Auquel l'Eglise appelle aussi bien les laïcs mariés.
5. Pour une réflexion inachevée mais fort stimulante à propos des relations entre les pulsions subjectives des "agents" religieux, leurs investissements institutionnels, et les intérêts propres à l'appareil ecclésiastique, voir aussi Maître Jacques, L'autobiographie d'un paranoïaque, Paris, Ed. Economica, 1994, avant-propos dialogué avec Pierre Bourdieu.
6. Pour reprendre là un terme que Jean-Noël Ferrié utilise dans "Disposer de la règle" (thèse menée sous la direction de Bruno Etienne, IEP d'Aix-Marseille, 1994 - à laquelle les réflexions de cet article doivent beaucoup).
7. Ces éléments partiels de la symbolique chrétienne auxquels nos interlocuteurs se réfèrent sont extraits non seulement des entretiens, mais aussi d'une enquête sur "Dire Dieu", publiée dans Panorama (no. 252, novembre 1990), à laquelle l'association David et Jonathan a participé.