Chronique de l'immigration

Population

Volumn 51, Issue 1, 1996, Pages 141-191

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FAMILY FORMATION; FAMILY RECOMPOSITION; IMMIGRATION FLOW; INTERNATIONAL IMMIGRATION; MARRIAGE TREND;

FRANCE;

EID: 0013529323     PISSN: 00324663     EISSN: None     Source Type: Journal    
DOI: 10.2307/1534661     Document Type: Article

References (49)

1. La Chronique de 1994 donne une présentation détaillée des changements apportés par la nouvelle législation.
2. Ils étaient cependant peu nombreux (4% des conjoints entrés au titre du regroupement familial en 1993).
3. Définition et méthode d'estimation établies à l'INED et retenues par le Haut Conseil à l'Intégration. Pour l'instant, nous devons exclure, par exemple, les étudiants et les visiteurs bénéficiant d'un titre de séjour temporaire d'un an pour éviter des doubles-comptes
4. A partir de novembre 1994, seuls les ressortissants togolais échapperont à l'enregistrement.
5. Un peu plus de 5 000 étrangers ont été enregistrés comme entrants dans les DOM, soit 5 % du flux annuel d'immigration.
6. Par télégramme du 3 août 1992.
7. Cf. avis présenté au nom de la commission des Affaires étrangères sur le projet de loi de finances pour 1995, à l'Assemblée nationale, par J.-Y. Le Déaut, Assemblée nationale, no 1562.
8. M. Tribalat, Etude concernant les décisions de l'OFPRA, in : « Liens culturels et intégration, Rapport au Premier Ministre », La documentation française, juin 1995.
9. M. Tribalat (dir.), « Cent ans d'immigration, Étrangers d'hier Français d'aujourd'hui », Travaux et Documents, no 131, INED/PUF, 1991.
10. Le rapport final contient une analyse relativement complète portant à la fois sur la formation des unions et sur la venue des enfants. Un aperçu des résultats est donné dans un ouvrage en cours de publication. Nous ne reprenons ici que la partie concernant la formation des unions.
11. La même année compte tenu des informations collectées.
12. S'entend ici, non au sens habituel de l'état civil. Seront ainsi considérées comme célibataires des personnes n'ayant jamais vécu aucune cérémonie de mariage, qu'elle soit coutumière, religieuse ou civile. La date de premier mariage est, en effet, celle de la cérémonie ayant eu lieu en premier.
13. 43 % dans l'enquête de N. Abadan-Unat en 1964, Bati Almanya'daki türk isçileri ve Sorunlari, D.P.T. Yayini, Ankara, 1964. En 1971, l'enquête SPO (State Planning Organization) révèle que, dans l'échantillon des urbains candidats au départ, 65 % sont mariés, cette proportion atteignant 96 % parmi les ruraux, cf. A. Aker, Isçi Göçü, Sander, Istanbul, 1972.
14. 43 % dans l'enquête de N. Abadan-Unat en 1964, Bati Almanya'daki türk isçileri ve Sorunlari, D.P.T. Yayini, Ankara, 1964. En 1971, l'enquête SPO (State Planning Organization) révèle que, dans l'échantillon des urbains candidats au départ, 65 % sont mariés, cette proportion atteignant 96 % parmi les ruraux, cf. A. Aker, Isçi Göçü, Sander, Istanbul, 1972.
15. On ne retrouve pas là les deux âges de l'émigration portugaise, caractérisée d'abord par la venue d'hommes mariés seuls qui auraient tardé à faire venir leur famille, puis par une immigration plus précoce d'hommes célibataires, décrits par R. Villanova, « Travail en France, vacances au Portugal, la communauté portugaise a choisi le partage »" Migrants et Formation, no 67, 1986.
16. Après 1974, les migrants turcs sont très jeunes, puisque la proportion de 16-24 ans est presque le double (près de 60 %) de celle observée en 1970-1974, moment fort de l'immigration de travailleurs turcs. Pour les migrants marocains, cette même proportion a au contraire, décliné depuis la fin des années 1980, passant ainsi de 80 % en 1975-1979 à 42% en fin de période, suivant ainsi, en partie, le vieillissement artificiel des migrants.
17. Par complétude nous entendons la proportion finale de femmes ayant rejoint (ou accompagné) leur époux en France.
18. Désigne l'ensemble des partenaires possibles de même origine ethnique (c'est-àdire nés dans le même pays ou nés en France de parents eux-mêmes nés dans ce pays). Sur ce marché matrimonial ethnique, un immigré du Portugal, par exemple, pourra épouser une jeune femme née elle-même au Portugal ou née en France d'au moins un parent né au Portugal.
19. S. Paine, Exporting workers : the Turkish case, University Press, Cambridge, 1977.
20. Gitmez, Yurtdisina isci Göçu ve gendönuster, Istanbul, Alan Yayincilikn, 1983.
21. M. Tribalat, « Chronique de l'immigration », Population, 1, 1990, 1991, 1992.
22. A. Gokalp, « Population, parenté et nouvelles pratiques matrimoniales en Turquie », in : John Peristiany (dir.), Le prix de l'alliance en Méditerranée, Éditions du CNRS, Paris, 1989.
23. Les immigrés d'Afrique noire enquêtés dans les foyers avaient 20-59 ans. Étant donné la difficulté que présentait cette enquête et les exigences de la méthode de sondage, il n'a pas été possible de limiter aux moins de 40 ans les enquêtes en foyers.
24. Bien que nous ayons choisi arbitrairement de placer le mariage avant la migration quand ces deux événements avaient lieu la même année, pourvu que le mariage ait été célébré hors de France notre hypothèse est plausible dans la mesure où il était probablement plus avantageux d'être marié pour que les deux conjoints soient comptés dans les quotas détinis en accord avec le Haut Commissariat aux Réfugiés.
25. Hypothèse évoquée dans des travaux antérieurs. Cf. M. Tribalat (dir.) op. cit.
26. La solution qui consisterait à faire ce calcul sans distinction du pays d'origine serait hautement trompeuse et refléterait avant tout des effets de structure.
27. M. Tribalat, Faire France, La Découverte, 1995.
28. Elle rapporte précisément le nombre d'immigrés qui se sont mariés avec une femme venue après la cérémonie à l'ensemble des immigrés qui ont conclu un premier mariage.
29. G. Simon, G. Guichet, J. Thibault, « Les Maghrébins de la Régie Renault, solidarités communautaires et implications dans les régions d'origine », in : S. Gildas (dir.), Les effets des migrations internationales sur les pays d'origine : le cas du Maghreb, SEDES, 1990.
30. B. Hifi, « L'immigration algérienne en France : origines et perspectives de non retour », Recherches universitaires et migrations, Éditions l'Harmattan, CIEM, Paris, 1985, 251 p.
31. M. Mazouz, « Les familles marocaines dans la région parisienne », Mutations et transformation des rôles familiaux, Les familles d'aujourd'hui, Colloque de Genève, AIDELF, 2, Paris, 1986.
32. Cf. A. Gokalp op. cit.
33. La première durée de séjour sera la durée 1 car ceux qui sont entrés l'année de leur mariage ont été classés parmi les entrants mariés.
34. Dans une enquête auprès des migrants kabyles originaires de Tifit, M. Khellil soulignait le caractère tardif du mariage intervenant après la migration (30-40 ans contre 25-30 ans au village natal). Cf. M. Khellil, L'exil kabyle, essai d'analyse du vécu des migrants, L'Harmattan, Paris, 1979.
35. Rappelons que la date de mariage n'est pas nécessairement la date du mariage civil : il s'agit de l'année de la première cérémonie, coutumière, religieuse ou civile. Il faudrait supposer une erreur sur la date systématiquement de même sens pour chercher dans des erreurs de déclarations, la source de ce profil migratoire. Cela ne nous semble pas fondé. Les informations sur les cérémonies religieuses et coutumières ont été recueillies avant toute autre.
36. Cf. A. Gokalp op. cit.
37. M. Tribalat, « Chronique de l'immigration », Population, 1, 1994.
38. Création d'un observatoire gérontologique des migrations en France, à l'initiative du CAMAF (Comité d'aide aux Maghrébins âgés en France).
39. G. Noiriel et al. Le vieillissement des immigrés en région parisienne, Étude réalisée pour le Fonds d'action sociale, 1992.
40. O. Samaoli, « Un autre regard sur les maghrébins âgés », Hommes et migrations, no 1126, novembre 1989.
41. O. Samaoli, « Une situation singulière », Informations sociales, no 6-7, 1990.
42. O. Samaoli, « Les Maghrébins devant la vieillesse et la mort en France », Hommes et Migrations, no 1140, 1991.
43. S. Timur, Turkiye de Aile Yapisi (Structure familiale en Turquie), Hacettepe Universitesi, Yayinlari, Ankara, 1972.
44. S. Timur, « Demographic correlates of woman's education: fertility, age, marriage and the family », in Congrès international de la population, Mexico, 1977. UIESSP, volume 3, 1978.
45. P. Stirling, « Domestic cycle in Turkish villages », Mediterranean countrymen, Éditions J. P. Rivers, The Hague : Mouton.
46. A. Kudat, « Structural change in the migrant turkish family », in Manpower mobility accross cultural boundaries. Ed. R. E. Krane, Leiden, Netherland, E.J. Brill, 1975.
47. Pour protéger les femmes de la dépravation morale d'après L. Brower et M. Priester. « Living in between : Turkish women in their homeland and in the Netherlands », in : One way ticket, migration and female labour, Ed. A. Phizacles Routledge, London, 1983.
48. N. Abadan-Unat, « The effect of international labour migration on women's role ; the Turkish case », in Sex roles, family and community in Turkey, Kagitçibasi, 1982.
49. M. Kiray, « The family of the immigrant worker ». In : N. Abadan-Unat, Turkish workers in Europe, 1960-75, Leiden, Netherland, E.J. Brill, 1976.